Après Meta la semaine dernière, c'est au tour de Google d'annoncer l'ouverture d'un Nouveau Centre dédié à l'IA. Notons au passage que Sundar Pichai sera présent pour l'occasion, de même que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire ou encore de la secrétaire d'Etat chargée du Numérique Marina Ferrari.
La France séduit toujours plus l’ia
Localisé à Paris au 50 rue d'Amsterdam (9ème arrondissement), le nouveau hub regroupera plus de 300 chercheurs et ingénieurs contribuant au développement de ses produits, YouTube et le navigateur Chrome. Doté d'un budget de 300 millions d'euros, ce laboratoire se veut à but non lucratif et se concentrera sur la recherche en open source. Le but est ici de créer et développer son propre modèle de langage, grâce à un groupe de chercheurs qui ont déjà travaillé pour Facebook, Google ou encore Apple.
Google se fixe en effet pour objectif d'accélérer le développement de produits basés sur l'IA en France, mais aussi de faire émerger des partenariats de recherche ou académiques. En outre, la firme n'exclut pas former des professionnels français aux outils de l'IA.
Google n'est pas le seul grand nom de la tech à investir dans l'intelligence artificielle à Paris. En 2015, Meta (Facebook, WhatsApps, Instagram) y a ouvert son grand laboratoire FAIR (Facebook artificial intelligence research), sous l'impulsion du chercheur français Yann Le Cun, expert de Meta et pionnier du machine learning.
La semaine dernière, Free s'est associé à Simplon (centre de formation français spécialisé dans le numérique) pour présenter une initiation à l’intelligence artificielle destinée au grand public, toujours en France. Les deux firmes lancent ainsi les Ateliers d'initiation IA, une opération qui se veut gratuite et ouverte à tous -sans aucun prérequis. Concrètement, c'est aussi une façon d'inciter les Français à utiliser les outils d'IA de plus en plus présents dans les objets du quotidien.
En novembre dernier, Xavier Niel a également présenté son laboratoire de recherche -dénommé Kyutai (cute AI ?)- également porté par Rodolphe Saadé (CMA-CGM) et Eric Schmidt (ex-PDG de Google). Chacun d’entre eux a d’ailleurs investi 100 millions d’euros, la fondation bénéficiant donc de 300 millions pour commencer.
