Ukraine : l'autre conflit entre les entreprises techs et la Russie
Par Laurence - Mis à jour le
Le conflit armé mené par la Russie contre l'Ukraine se déroule également sur d'autres fronts sur lesquels les entreprises techs sont amenées à se positionner et à agir. Ce weekend, la nation assiégée avait demandé à Apple de suspendre ses services et ses structures en Russie, mais également à Google ou Netflix de rompre ses relations avec cette dernière.
De son côté, Elon Musk a activé ce week-end son service internet par satellite, Starlink, au-dessus du territoire ou encore l'ouverture de ses superchargeurs proches des frontières avec l’Ukraine, pour les véhicules Tesla et non-Tesla (à savoir Pologne, Hongrie et Slovaquie). Ce geste est certes pour l'instant symbolique, la firme américaine n'ayant pas encore de réseau de recharge en Ukraine, même s'il était prévu d'en installer à proximité de Kiev.
A cela, s'ajoute un aspect très médiatique du conflit, et ce, dans les deux pays. Le Président Volodymyr Zelenskyy est d'ailleurs très présent sur les réseaux sociaux, ses ministres également. Beaucoup craignent une vague d'infox sans précédent ou encore la volonté de certains de profiter de la situation pour s'enrichir.
X -qui par le passé a été de nombreuses fois condamné sur le sujet- a restreint sa plateforme pour certaines personnes en Russie. De son côté, YouTube a suspendu la possibilité pour les médias russes gérés par l'État de gagner de l'argent sur sa structure. Parallèlement, l'accès à RT (ex-Russia Today) et à d'autres chaînes russes avait été limité en Ukraine,
Facebook de son côté annonce -dans ses mises à jour sur son travail de sécurité en Ukraine- avoir supprimé de nombreux comptes publiant de fausses informations sur le conflit. Ces campagnes de désinformation auraient été mises en place par des russes ou groupes pro-russes qui, se faisant passer pour des entités de presse indépendantes, envoyaient de nombreux messages à destination de l'Ukraine.
Par ailleurs, Google a confirmé avoir temporairement désactivé la fonction d'analyse de la circulation routière sur Google Maps et la diffusion de données de fréquentation des lieux publics, et ce, sur l'ensemble de l'Ukraine. La firme précise avoir pris cette décision après avoir échangé avec les autorités locales, et ce, dans le but d'assurer la sécurité des habitants. En effet, les données pourraient être utilisées d'un point de vue militaire russe.
A l'inverse, les Big Techs doivent également faire face à la pression de la Russie. D'après le New York Times, la Russie fait, depuis de nombreux mois, pression sur les entreprises techs -Apple, Google, Spotify, Twitter et d'autres. Ces dernières doivent désormais se conformer à une nouvelle loi qui les oblige à créer des entités juridiques dans le pays. Ce système les assujettirait davantage au système juridique russe et aux exigences gouvernementales -notamment à coups d'amendes, d'arrestations et de blocage ou de ralentissement des services.
À noter qu'Apple, TikTok et Spotify se sont conformés à cette loi en ouvrant des bureaux spécifiques, Google s'étant simplement engagé à le faire. YouTube, Twitter et Meta en ont fait une application partielle, contrairement à Twitch et Telegram qui, pour l'heure, n'ont pas mis en place de mesures spécifiques.
De son côté, Elon Musk a activé ce week-end son service internet par satellite, Starlink, au-dessus du territoire ou encore l'ouverture de ses superchargeurs proches des frontières avec l’Ukraine, pour les véhicules Tesla et non-Tesla (à savoir Pologne, Hongrie et Slovaquie). Ce geste est certes pour l'instant symbolique, la firme américaine n'ayant pas encore de réseau de recharge en Ukraine, même s'il était prévu d'en installer à proximité de Kiev.
A cela, s'ajoute un aspect très médiatique du conflit, et ce, dans les deux pays. Le Président Volodymyr Zelenskyy est d'ailleurs très présent sur les réseaux sociaux, ses ministres également. Beaucoup craignent une vague d'infox sans précédent ou encore la volonté de certains de profiter de la situation pour s'enrichir.
X -qui par le passé a été de nombreuses fois condamné sur le sujet- a restreint sa plateforme pour certaines personnes en Russie. De son côté, YouTube a suspendu la possibilité pour les médias russes gérés par l'État de gagner de l'argent sur sa structure. Parallèlement, l'accès à RT (ex-Russia Today) et à d'autres chaînes russes avait été limité en Ukraine,
à la demande d'un gouvernement.
Facebook de son côté annonce -dans ses mises à jour sur son travail de sécurité en Ukraine- avoir supprimé de nombreux comptes publiant de fausses informations sur le conflit. Ces campagnes de désinformation auraient été mises en place par des russes ou groupes pro-russes qui, se faisant passer pour des entités de presse indépendantes, envoyaient de nombreux messages à destination de l'Ukraine.
Par ailleurs, Google a confirmé avoir temporairement désactivé la fonction d'analyse de la circulation routière sur Google Maps et la diffusion de données de fréquentation des lieux publics, et ce, sur l'ensemble de l'Ukraine. La firme précise avoir pris cette décision après avoir échangé avec les autorités locales, et ce, dans le but d'assurer la sécurité des habitants. En effet, les données pourraient être utilisées d'un point de vue militaire russe.
A l'inverse, les Big Techs doivent également faire face à la pression de la Russie. D'après le New York Times, la Russie fait, depuis de nombreux mois, pression sur les entreprises techs -Apple, Google, Spotify, Twitter et d'autres. Ces dernières doivent désormais se conformer à une nouvelle loi qui les oblige à créer des entités juridiques dans le pays. Ce système les assujettirait davantage au système juridique russe et aux exigences gouvernementales -notamment à coups d'amendes, d'arrestations et de blocage ou de ralentissement des services.
À noter qu'Apple, TikTok et Spotify se sont conformés à cette loi en ouvrant des bureaux spécifiques, Google s'étant simplement engagé à le faire. YouTube, Twitter et Meta en ont fait une application partielle, contrairement à Twitch et Telegram qui, pour l'heure, n'ont pas mis en place de mesures spécifiques.