Essai Tesla Model 3 Performance 2024-2025 : la berline sportive électrique idéale ?

Après la version Highland sortie fin 2023, Tesla a attendu presque un an pour mettre à jour sa Model 3 Performance, la déclinaison sportive de la berline familiale qui embarque 450 chevaux et un tout nouveau design.



Nous avons pu tester ce modèle pendant une semaine, de quoi vous proposer un essai complet histoire de bien démarrer cette année 2025. Alors, est-ce que cette Model 3 Performance vaut vraiment le coup ? Est-ce la meilleure berline familiale sportive de sa catégorie ? Réponse dans cet essai complet de plus de 2000 Km !

Design : le jeu des 7 différences

A première vue, les différences entre une Model 3 classique et la version Performance sont assez minimes, et pourtant, je les trouve bien plus marquées que précédemment.

Déjà, la voiture arbore un look de guépard, avec ses roues asymétriques, plus larges à l'arrière (235/35 à l'avant, 275/30 à l'arrière), renforcé par ce gros diffuseur et cet aileron en carbone, qui assoient bien la voiture sur ses roues.

Les étriers rouges Performance confirment ce côté sportif, même si je trouve qu'ils restent sous-dimensionnés. On est sur du 4 pistons à l'avant, avec des diamètre plus important (355 mm) que la model 3 classique (335 mm), mais l'épaisseur des disques est assez faible (25 mm avant, 20 mm à l'arrière).

A l'avant, les jantes en aluminium forgé sont inédites, tout comme la lame sous le nouveau bouclier et les entrées d'air latérales. Si vous y prêtez attention, il y a en fait un grand nombre d'éléments de carrosserie et d'équipements spécifiques à cette version, qui reprend malgré tout les traits de sa petite soeur, notamment au niveau des feux avant et arrière.

Cette couleur rouge lui sied vraiment très bien, et fait ressortir tous les éléments en carbone et les laquages noirs ici et là. Ce n'est pas aussi méchant qu'une BMW i4 ou i5, mais elle a nettement plus de caractère que les Model 3 blanche qui pullulent sur les SuperChargers.

Où est la puissance supplémentaire ?

La fiche technique de la Model 3 Performance est plutôt dingue vu le tarif demandé, mais ne progresse pas beaucoup :

A titre de comparaison, une BMW m3 de 530 ch abat le 0 à 100 en 3,5 s et pèse 1855kg... Avouez que notre Tesla tient la comparaison, tout en pesant à peine moins lourd que sa cousine thermique ! Une BMW i4 de 544 ch n'est qu'à 3,9 s mais pèse 2075Kg, soit 100Kg de plus que notre Model 3 ! La VMax est bridée autour de 250Km/h quelque soit le modèle chez BMW, même si le véhicule peut être éventuellement débloqué à 290Km/h. Je n'ai pas évoqué les tarifs, mais comptez au minimum le double du prix chez le bavarois à options équivalentes.

J'aurais quand-même aimé dépasser les 500 ch, ce qui est curieusement le cas aux USA (517 chevaux exactement) où la batterie est différente et permet de récupérer plus de puissance. Cette différence de traitement s'explique donc via des partenaires différents pour les accumulateurs, mais reste difficile à avaler vu pour les clients européens.

Un vrai mode piste

C'est inédit cette année, les suspensions de la Model 3 Performances sont enfin pilotées ! Elles vont donc se raffermir ou se détendre en fonction du mode de conduite.

Autre spécificité de cette version, mais qui existait déjà précédemment, un mode piste permet de régler la répartition du couple avant/arrière pour accentuer le sous-virage ou le survirage. Nous n'avons pas vraiment pu tester la chose, car Tesla ne nous a pas autorisés à l'emmener sur circuit, mais ce n'est que partie remise.

Vous pouvez aussi désactiver l'ESP, jouer sur l'endurance moteur, et même régler le freinage régénératif, des options que l'on aimerait aussi avoir sur la Model 3 classique.

D'autres options comme le refroidissement automatique après la conduite et l'enregistrement complet du circuit via les caméras intégrées sont disponible dans ce menu.

En roulant franchement sur les petites routes au dessus de Nîmes, on sent immédiatement le surplus de puissance, la qualité du châssis et la précision de la direction. Cette Model 3 est une vraie sportive et prend les courbes à pleine vitesse sans broncher. Les pneus Pirelli P2 T2 spécifique à cette mouture travaillent parfaitement en virage et seule la qualité du bitume pourra jouer sur le patinage en départ arrêté. Si vous avez une Model 3 classique ou une berline thermique un peu costaude, il faut vraiment essayer ce modèle, qui peut largement venir rivaliser avec une M2 ou une M3 sur circuit.

Seul le freinage laisse un peu à désirer, j'aurais aimé de plus gros étriers et une contact avec les plaquettes plus marqué. La pression est un peu molle et l'on ressent bien trop le poids de la voiture, qui se fait pourtant oublier le reste du temps.

La Model 3 Performance au quotidien

Habitué à conduire une Model 3 Grande Autonomie 2021 au quotidien, le passage à cette version Performance est d'une étonnante bonne surprise.

La voiture est en fait bien plus confortable. Déjà, je préfère les nouveaux sièges, bien qu'un peu plus fermes et plus enveloppants -ce qui n'est pas pour me déplaire en conduite sportive. Sur 2000Km, je n'ai jamais eu mal au dos, et ma compagne non plus.

Autre atout, les suspensions pilotées sont infiniment plus agréables sur les routes torturées. En conduite classique, les amortisseurs absorbent bien mieux les aspérités... qu'un véhicule plutôt typé famille, qui l'eut cru ? Il parait que la Model 3 2024 classique fait mieux, mais je n'ai pas pu la comparer directement.

Seul le rayon de braquage n'a pas bougé (11,7m), et c'est un vrai crève-cœur en ville : il faut souvent faire une marche arrière pour tourner dans les parking sous-terrains ou même les ruelles un peu serrées, essuyant un regard amusé des passants. Autre source de stress, la garde au sol (non pilotable) de 12,8cm qui vous fera ralentir à chaque petit trottoir ou ralentisseur, la faute à un empattement de près de 3m, qui fait accrocher la voiture assez souvent. Rassurez-vous, les batteries sont bien protégées, mais ça reste désagréable d'entendre le bas de caisse frotter régulièrement.

Fini les comodos ! Alors ?

Seul bémol par rapport à mon ancienne Model 3 : l'absence de comodos sur le volant ! En prenant la voiture pour la première fois, on cherche des yeux les clignotants à chaque carrefour, ce qui est assez dangereux. Au bout d'une semaine, on commence à s'y faire, mais je n'ai pas trouvé d'intérêt à changer cette habitude quasi universelle -et ne me dites pas que Ferrari fonctionne avec ça depuis des années, personne ne va bosser tous les matins avec sa 812 GTS.

Dans les ronds-points un peu serrés ou lorsqu'on sort d'une place de parking, avec le volant braqué à plus de 90°, oubliez carrément le cligno ! C'est juste impossible de changer de directement tout en tournant sur un giratoire, ce qui est pourtant contraire au code de la route.

D'autres commandes, comme les essuie-glaces ou les appels de phares, sont également passées sur le volant. Puisqu'on les utilise rarement, il est encore plus difficile de les mémoriser. J'espère vraiment que Tesla reviendra en arrière, car ces petites économies rappellent celles d'Apple quand elle a supprimé le lecteur SD ou le port HDMI... avant de le remettre quelques années plus tard.

Enfin, le passage de la commande de boite sur l'écran tactile est finalement plutôt sympa, d'autant qu'on peut demander à la voiture d'enclencher la marche avant ou arrière intelligemment et automatiquement. Si vous êtes devant un mur, la voiture va reculer, et le reste du temps, elle avancera simplement en plaçant le pied sur le frein !

J'ai eu quelques sueurs froides lorsqu'il fallait rapidement faire un demi-tour sur route ou pour me garer en ville, lorsque vous devez jouer avec les clignotants et l'écran en même temps : vous êtes obligés de quitter les yeux de la route, et donc, vous perdez du temps et de la sécurité. Non vraiment, les comodos restent meilleurs quelque soit la situation.

Un intérieur plus moderne

Depuis la première Model 3 sorti en 2019 en Europe, Tesla a largement progressé, tant au niveau des finitions que des assemblages.

Depuis la Model 3 Highland, on se rapproche des generalistes type Peugeot ou Volkwwagen, avec des plastiques moussés un peu partout, peu de laquage, des matériaux de qualité et une sensation presque premium qui fait plaisir à ce niveau de prix.

Dans la version Performance, la planche de bord propose un revêtement en fibre de carbone, qui se marie très bien avec les sièges sports, désormais ventilés et toujours chauffants -mais pas massants.

La console centrale évolue elle-aussi, avec un couvercle rabattable au dessus des porte-gobelets et toujours beaucoup d'espace de rangement. Les deux ports USB situés près de la double-station pour smartphone (non ventilée) ont migré sous l'accoudoir et il n'y a plus qu'un port seulement, mais capable de recharger un ordinateur.

La boite a gants n'a toujours pas de bouton (il faut utiliser l'écran ou la commande vocale) et la voiture n'offre toujours pas de poignée de maintien. Il faut aussi se faire aux boutons pour ouvrir les portes, même si une poignée de secours est toujours disponible.

Enfin, une barre de LED court tout du long, et peut changer de couleur. Dommage que Tesla ne l'utilise pas comme Mercedes ou BMW, pour des alertes, les feux de détresse, les angles morts ou pour afficher l'état de charge, mais ça viendra très bientôt par mise à jour, nous a-t-on dit.

Une vraie familiale

Malgré ses aspirations sportives, la Tesla Model 3 Performance est avant tout... une berline familiale.

A l'arrière, j'ai réussi à caser 3 sièges auto sans trop de souci (il faut juste bien choisir les modèles), et l'absence de tunnel central permet même de assoir 3 adultes sans trop de compromis, bien que l'accoudoir central soit un peu dur dans le dos. Même l'espace à la tête et aux jambes est très convenable, la Model 3 reste une vraie 5 places.

Autre atout par rapport à une i4 par exemple, le coffre est toujours le plus logeable de la catégorie avec 561 litres. On regrette l'absence de hayon, même si l'on peut toujours faire basculer la banquette, pour avoir plus de longueur. Le sous-coffre est énorme et il y a même un frunk à l'avant, suffisant pour caser câbles et chargeurs et même quelques petits sacs !

La Model 3 peut aussi tracter mais pas en version Performance. Pensez-y si vous avez besoin de transporter des vélos, ou de tirer une remorque ponctuellement.

Le parking automatique... sans capteurs

Depuis 2022, les Tesla sont dénuées de capteurs à ultrasons (USS), ce qui rend le parking plus... compliqué.

Tesla Vision (basé sur les caméras) a cependant bien évolué. Si vous reculez dans un mur ou un trottoir, une modélisation 3D vous alertera au bon moment, et globalement, ça fonctionne plutôt bien. Il est juste dommage que la voiture ne freine jamais (contrairement aux concurrents) si vous n'avez pas vu l'obstacle ou que vous n'avez pas prêté attention aux bip-bip incessants.

A l'inverse, il manque un caméra à l'avant, dans la calandre. Vous l'avez vu dans la vidéo, un petit carton placé devant la voiture, similaire aux blocs de bétons que l'on rate souvent quand on se gare dans certains supermarchés, sera totalement ignoré par le système, alors que mon ancienne Model 3 gère bien cette situation.

Autre nouveauté de ces derniers mois, le parking automatique (qui nécessite la fonction Autopilot Amélioré) repère automatiquement les places lorsque vous êtes sur un parking à petite vitesse. Il suffit de cliquer dessus et la voiture prend rapidement les commandes. C'est le meilleur système (et le plus rapide) que j'ai pu tester jusque là, même si je serre un peu les fesses (et garde un oeil sur les caméras) lorsque la voiture rentre en marche avant dans une place.

Apple Watch, Sentinelle : les petits trucs cool de Tesla

On en a parlé 1000 fois, mais Tesla reste la marque la plus geek du marché, même si les chinois progressent bien plus rapidement que les européens sur ce plan.

Sur un véhicule un peu sportif (et donc, ostentatoire), savoir que la Mode Sentinelle enregistre tous les mouvements suspects autour du véhicule a de quoi rassurer son propriétaire. Avec la dernière version de l'OS, on peut même accéder aux clips depuis son smartphone, à distance.

Autre nouveauté, la clef sur smartphone est aussi disponible sur votre Apple Watch ! Vous pouvez ouvrir la voiture, démarrer et même ouvrir le coffre ou lancer la climatisation depuis une simple montre connectée. Il est même possible de laisser l'iPhone à la maison -pratique pour aller chercher quelque chose rapidement dans la voiture ou partir à la plage par exemple.

Enfin, l'application Tesla reste ma préférée, tout constructeur confondu : elle est très rapide, fonctionne prioritairement en bluetooth, propose un grand nombre de fonctions (jusqu'à l'ouverture du frunk ou le chauffage des sièges) tout en se montrant stable et facile à appréhender pour les novices. Partager une clef, programmer un rendez-vous avec un ranger (qui se déplace chez vous pour faire certaines réparations), ou même acheter des accessoires : Tesla a vraiment pensé à tout !

Un second écran... mais à l'arrière

A ce tarif, on pourrait tout de même regretter que la Model 3 Performance ne propose qu'un seul écran central de 15", comme sur toutes les Tesla du marché.

Par exemple, un affichage tête haute aurait été appréciable pour éviter de quitter les yeux de la route. On aurait aussi aimé un écran pour le passager, comme chez les chinois, histoire de pouvoir regarder des films pendant la conduite.

Seuls les personnes situées à arrière ont droit à un petit écran de 7" (c'est nouveau), qui permet de régler la température, le chauffage des sièges mais aussi de regarder des films pendant la conduite. On peut même y connecter des AirPods ou des casques sans-fil pour ne pas gêner le conducteur, qui garde tout de même la main sur le volume et les contenus -on peut aussi le bloquer depuis l'avant.

Pour le reste, Tesla reste pour moi le leader en matière d'OS intégré : le système est ultra simple à utiliser, avec une seule page de réglages des menus très explicites. Le GPS est toujours présent, la recherche de bornes très rapide, la planification d'itinéraire ultra-efficace... L'ensemble est très stable, bien traduit et s'utilise littéralement comme un iPad.

Les jeux et autres applications de streaming (Netflix, Disney+, YouTube...) permettent de s'occuper pendant la charge ou lorsqu'on attend quelqu'un -les taxis adorent. Ce n'est pas un argument prioritaire, mais je vous invite à regarder une série avec la sono de Tesla avant de me dire que ça ne sert à rien.

On pourrait regretter que la climatisation ne soit uniquement tactile, mais c'est surtout une question d'habitude. Elle est affichée 100% du temps et vous pouvez aussi la contrôler à la voix si besoin.

Autoroute et conduite autonome

Sur autoroute, la Tesla Model 3 Performance est très agréable notamment grâce à son excellente isolation phonique et ses suspensions pilotées.

Les alertes de survitesse se désactivent facilement via un clic sur l'écran central. En l'absence de comodos, l'Autopilot nécessite d'utiliser les boutons sur le volant, comme chez la concurrence : c'est bien plus pratique que la double-tape à droite que l'on avait jusque là.

Sans volant capacitif, la conduite semi-autonome n'est pas aussi agréable que chez les allemands, car c'est la caméra intérieure qui vous épie et décide ou non de vous alerter. Malgré une bonne fiabilité, elle oblige à être plus attentif... que sans l'autopilot, ce qui est pourtant contraire à sa vocation première. L'option Autopilot amélioré permet de changer de file sans désactiver/réactiver l'Autopilot, mais le surplus tarifaire (3800€) est excessif, même s'il offre la sortie auto et le parking automatique, peu utile sauf cas particulier.

L'Autopilot à points de Tesla est vraiment une idée étrange sur un tel véhicule : au bout de 5 désengagements successifs, la voiture vous désactive l'option ! Il faudra ensuite attendre une semaine pour récupérer un seul petit point. L'idée est louable sur le fond (vous pousser à rester attentif), mais la détection des mains est loin d'être 100% fiable. Par ailleurs, si vous avez le malheur d'accélérer un peu fort avec l'Autopilot enclenché, ce dernier va également vous punir. Cette infantilisation de ses propres clients agace, et il y a de quoi.

Bref, malgré ses aspirations sportives, cette Tesla Model 3 Performance se révèle donc une excellente routière, confortable, avec toutes les technologies modernes, une sellerie confortable et une bonne habitabilité, tout en offrant une bonne efficience, comme on va le voir maintenant.

Autonomie et recharge

L'autonomie officielle est de 528km WLTP contre 629km en version Grande Autonomie, ce qui n'est pas anodin, alors que les deux modèles ont la même batterie d'environ 80 kWh.

En pratique, la consommation n'est pourtant pas si éloignée. Avec notre Model 3 Performance 2024-2025 et par temps hivernal (0 degré), nous sommes parvenus à faire 323 Km de 100% à 1% de batterie (qui dit mieux ?), soit assez proche d'une Model 3 Grande Autonomie classique dans les mêmes conditions (350Km maximum en hiver). En ville, on descend vite autour de 15-16 kWh au 100Km et même 14-15 durant l'été (lu sur des forums), de quoi revendiquer autour de 500Km pour les trajets du quotidien.

La recharge de 10 à 80% prend 30 minutes, ce qui est assez moyen actuellement. Malgré les 250 kW en début de charge, la voiture n'utilise pas de technologie 800V comme chez Hyundai, Kia, XPeng ou encore Audi ou Porsche, dont les temps de charge sont plutôt entre 18 et 25 minutes. Cela étant, s'arrêter 30mn tous les 300Km n'a rien d'affreux, c'est le temps qu'il faut pour se restaurer et aller aux toilettes sur un grand trajet.

N'oublions pas enfin que Tesla permet à ses clients de bénéficier des tarifs parmi les plus bas du marché, autour de 30 cts/kWh, contre plutôt 50/60 chez la concurrence, hors abonnement. Par ailleurs, chaque conducteur de Tesla se laissera guider par la voiture sur les longs trajets, et n'a pas à se soucier des badges et des différents réseaux, même s'il peut les utiliser quand ça lui chante -pour éviter de sortir de l'autoroute, par exemple.

De manière générale, et pour tester quantité de véhicules électriques toute l'année, je trouve que l'expérience de charge et d'autonomie de Tesla reste la plus satisfaisante et la plus simple de toutes, même si je trouve qu'il serait appréciable de trouver plus de SuperChargers sur les aires d'autoroute. En effet, l'accès aux commerces, aux toilettes et aux commodités (gonflage, nettoyage du pare-prise...) sont plus adaptés sur les aires que les hôtels et autres centres commerciaux, qui obligent à rajouter 2 péages, une entrée/sortie et qui sont souvent fermés ou peu accessible le dimanche et la nuit.

Pour conclure

Affichée à 57 490€ en France et 59 990 CHF en Suisse, la Tesla Model 3 Performance est tout simplement la berline sportive la moins chère du marché, y compris face au thermique ! Une BMW i4 équivalente vous coûtera a minima 20 à 30 000€ supplémentaires, pour des performances inférieures et un poids supérieur... Chez Audi, il faudra aller taper chez les S4, à près de 100 000€... vous pouvez même changer plusieurs fois de batterie (environ 15 000€) avant de dépasser le prix du thermique neuf équivalent... sachant qu'un pack de batterie peut tenir 400 à 500 000Km !

Ne cherchez pas, c'est tout simplement la meilleure offre du marché, d'autant que la concurrence ne propose que très peu de berlines familiales -les SUV dominent largement le segment. C'est d'ailleurs le seul vrai regret de cette Model 3, qui est un peu moins pratique qu'un Model Y -également disponible en version Performance mais qui n'a pas encore été renouvelé.

Après une semaine, je vous avoue que j'hésite à troquer ma Model 3 de 2021 contre ce modèle Performance. Il est vrai que le tarif commence à piquer pour un salarié moyen, mais dites-vous que ce véhicule peut tout à fait être utilisé au quotidien, sur circuit ou pour partir en vacances -une polyvalence assez inédite, avouons-le.