Apple et Meta : deux stratégies pour les lunettes de réalité augmentée
Par Nicolas Sabatier - Publié le
Meta a montré ses lunettes de réalité augmentée Orion récemment alors qu’Apple n’a toujours pas annoncé de projet similaire. Est-ce qu’Apple est en retard sur le sujet ?
Cela fait des années que tout le monde cherche à créer le produit qui sera capable de remplacer nos smartphones. Nous avons eu récemment la Humane AI Pin par d'anciens designers d’Apple, ou encore le Rabbit R1. Jusqu’à présent, tout le monde a échoué.
Un des formats qui pourrait remplacer nos smartphones serait les lunettes de réalité augmentée (AR). Elles permettent de se passer d’écran et pourraient se montrer discrètes. Il y a de nombreux projets similaires qui ont été dévoilées. Nous pensons, par exemple, à Snapchat qui a présenté des lunettes AR il y a quelque temps.
De son côté, Google avait été le pionnier en lançant, il y a plus de 10 ans, les Google Glasses.
De même, OpenAI travaillerait sur un projet semblable en secret. Nous avons appris qu'ils ont embauché le chef de la division lunettes AR de Meta. Il est aussi un ancien d’Apple, comme Jony Ive.
Dans le milieu de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle, Meta est un des principaux acteurs, sinon le principal. Lors de sa dernière conférence Connect, Meta a montré un produit très intéressant appelé Meta Orion. On ne peut pas parler d’ailleurs de produit mais plutôt de prototype, n’étant pas disponible à la vente et qui ne le sera jamais en l’état. Les Meta Orion sont des lunettes de réalité augmentée : elles affichent en surimpression des éléments dans notre champ de vision. Rares sont les personnes qui ont pu les essayer. Elles ont été triées sur le volet et toutes ont eu la même réaction : elles ont été bluffées.
Cependant, les lunettes ont besoin de périphériques pour fonctionner, impossible de les utiliser seules. Il faut un bracelet ainsi qu'un “puck”. Le bracelet ressemble à une smartwatch et intègre des capteurs qui reconnaissent les signaux électriques passant dans les nerfs de la main. Ainsi, il permet de savoir quand l’utilisateur clique ou demande un défilement. Il assure le suivi des mouvements de la main et des doigts, même en dehors du champ de vision des caméras sur les lunettes et le “puck”. Là aussi, les testeurs ont tous été subjugués par la qualité de reconnaissance du bracelet, qui possède en plus un retour haptique.
Le “puck”, gros comme un étui à lunettes, déporte les calculs pour éviter que les lunettes soient trop grosses ou chauffent trop. Il doit être toujours proche des lunettes, de l’ordre de quelques mètres, donc il est impossible de sortir de la pièce dans laquelle il se trouve. Avec ses caméras, il se charge aussi du suivi des mouvements, notamment des mains.
Avec Orion, Meta montre un produit très impressionnant. Bien plus avancé, tant au niveau technique qu’au niveau de l’apparence, des Hololens, MagicLeap ou encore des Google Glass. Je suis certain que ce serait un succès s’il était disponible à la vente.
Malheureusement, ce ne sera pas le cas. D’abord parce que le fait d’avoir besoin de ce “puck” limite grandement son utilité (impossible de sortir dans la rue par exemple), et surtout parce que Meta annonce que chaque prototype coûte plus de 10 000 dollars à produire. La difficulté étant, entre autres, la production des verres en carbure de silicium.
À ce propos, les lunettes AR de Snapchat ne sont pas non plus disponibles à la vente. Elles sont louées aux développeurs afin que ceux-ci développent les applications et les usages pour un prochain lancement. Une stratégie intéressante qui permet d’avoir beaucoup de contenus à la sortie, à mettre en perspective avec le lancement timide de l’Apple Vision Pro. Enfin, les Snapchat AR Spectacles sont elles aussi plus un prototype qu’autre chose : leur design approximatif, leur poids ainsi que leur batterie ne durant que 45 minutes en sont la preuve.
Ainsi, d’une certaine manière, Orion est le signe d’un échec de la part de Meta. Il était prévu que ces lunettes AR soient un produit disponible à la vente. Cependant, la société de Zuckerberg n’a pas réussi à faire baisser les coûts suffisamment pour arriver à un prix compétitif.
Bien qu’impressionnantes techniquement, les Meta Orion sont à des années-lumière d’être un vrai produit. On pourrait bien attendre au minimum 5 ans, voire plutôt 10 ans, pour avoir une paire de lunettes aux fonctionnalités similaires pour un prix abordable et avec un format proche de lunettes classiques. Aujourd’hui, les contraintes techniques nous permettent de faire des lunettes aux capacités beaucoup plus limitées, comme on peut les voir avec les Meta Ray-Ban que nous avons pu tester. Ce sont des lunettes aux technologies avancées, mais elles ne permettent pas de faire de l’AR.
Alors pourquoi Meta a décidé de montrer ce prototype ? Il semble que la raison principale soit de démontrer que la société est capable de développer des technologies comparables, voire plus avancées, que celles d’Apple. Meta est la société la mieux implantée sur le marché de l’AR/VR depuis le rachat d’Oculus. Et avec l’arrivée de l’Apple Vision Pro, sa suprématie peut être remise en question. D’ailleurs, dès la sortie du casque de Cupertino, Mark Zuckerberg s’est empressé de le critiquer vivement. Les Meta Orion sont donc un outil de communication, comme le sont les concept-car, rien de plus.
Dans le monde de la technologie, nous ne sommes plus habitués à ce genre de communication qui se base sur un concept ou un prototype. Or, le monde de l’automobile utilisait beaucoup ce procédé avec qu’on appelle les concept-car. Il s’agit d’une voiture, généralement produite à un seul exemplaire, qui permet au constructeur de mettre en avant sa maitrise technologique et/ou des designs innovants.
Le principe a pris de plus en plus d’ampleur à partir des années 70 pour atteindre son paroxysme dans les années 80/90 avec des concepts de plus en plus fous et de moins en moins crédibles.
Le problème avec cette communication, c’est la déception que cela entraîne. En effet, les constructeurs nous montraient à chaque salon des concept-car tous plus beaux les uns que les autres avec des technologies toujours plus futuristes. Et une fois sorti du rêve, on se retrouve à avoir le choix entre un Peugeot 305 ou une Renault 19.
Aujourd’hui, les constructeurs automobiles se sont rendu compte à quel point cela pouvait être problématique de montrer des concept-car trop différents des voitures de route. C’est pour cela qu’ils sont plus utilisés pour montrer la nouvelle direction du design. Nous avons eu l’exemple récemment avec le concept de la nouvelle Renault 5 qui était très proche du produit final.
Comme les constructeurs automobiles, Apple aussi aimait montrer des concepts qui ne sortiront jamais. Le plus connu est le fameux Knowledge Navigator. Je vous invite fortement à regarder la vidéo si vous ne l’avez pas déjà fait.
Cette vidéo, montrée en 1987, anticipe les capacités de calcul des ordinateurs dans vingt ans grâce à la loi de Moore. Ainsi, elle montre l’utilisation classique d’un ordinateur en 2007.
On retrouve des technologies que l’on connaît bien désormais : une intelligence artificielle proche de Siri/ChatGPT, un logiciel de vidéoconférence similaire à FaceTime, un ordinateur avec écran tactile ressemblant grandement à un iPad, le contrôle d’un ordinateur par la voix et les gestes, etc.
Sauf qu’aucune des technologies montrées n’est possible à l’époque, loin de là. Imaginez regarder cette vidéo pour ensuite aller acheter un Mac SE, avec son écran monochrome d’une résolution de 512 x 342 pixels…
Nous avions d’ailleurs abordé les différents concepts qu’Apple avait développés dans les années 80. On s’aperçoit, par exemple, que la société s’était intéressée au format de la tablette dès les années 80.
Cependant, Steve Jobs a mis fin à tout cela. Sous sa direction, Apple ne révélera que des produits qui seront disponibles immédiatement après leur présentation. Fini le temps des annonces de produits qui sortiront des années plus tard, comme ce fut le cas pour le Newton. Steve Jobs gardera toujours cette approche : il ne présentera que des produits prêts à être commercialisés. Ainsi, dès qu’ils sont dévoilés, ils sont disponibles à la commande. À aucun moment Steve Jobs ne montrera des technologies ou des prototypes sans lien direct avec un objet que l’on peut acheter.
Il y a eu quelques exceptions. Le premier iPhone et la première Apple Watch ont été annoncé avec plusieurs mois de décalages par rapport à leurs dates de sorties, principalement pour éviter que leurs existences soient révélées par des organismes de régulation.
Autre exception, l’AirPower qui devait pouvoir recharger un iPhone, une Apple Watch et des AirPods en même temps. Cette fois-ci, le produit a été révélé trop en avance, à tel point qu’il n’était pas prêt et qu’il ne le sera jamais.
De même, les vieux de la vieille se rappellent de l’effet Osborne. En 1983, le fondateur annonce un nouveau modèle, l’Osborne Executive, qui va remplacer l’Osborne 1 sorti deux ans plus tôt. Cela a eu un effet néfaste : les clients ont arrêté d’acheter l’Osborne 1 pour attendre la sortie de l’Executive, provoquant le dépôt de bilan de l'entreprise. Dans les faits, c’est un peu plus compliqué que cela mais c’est devenu un élément de culture populaire partagé par tous les CEO de la Silicon Valley. Ainsi, il y a peu d’annonces de produit en avance afin d’éviter la chute des ventes du catalogue disponible.
Nul doute qu’Apple teste en ce moment même des lunettes très semblables à Orion dans le fonctionnement général. C’est un risque pour Meta : maintenant Apple sait exactement où ils en sont et peut comparer par rapport à leur propre recherche.
Retrouvez notre test des lunettes Ray-Ban Meta :
Les lunettes de réalité augmentée : le Graal
Cela fait des années que tout le monde cherche à créer le produit qui sera capable de remplacer nos smartphones. Nous avons eu récemment la Humane AI Pin par d'anciens designers d’Apple, ou encore le Rabbit R1. Jusqu’à présent, tout le monde a échoué.
Un des formats qui pourrait remplacer nos smartphones serait les lunettes de réalité augmentée (AR). Elles permettent de se passer d’écran et pourraient se montrer discrètes. Il y a de nombreux projets similaires qui ont été dévoilées. Nous pensons, par exemple, à Snapchat qui a présenté des lunettes AR il y a quelque temps.
De son côté, Google avait été le pionnier en lançant, il y a plus de 10 ans, les Google Glasses.
De même, OpenAI travaillerait sur un projet semblable en secret. Nous avons appris qu'ils ont embauché le chef de la division lunettes AR de Meta. Il est aussi un ancien d’Apple, comme Jony Ive.
Les lunettes Meta Orion
Dans le milieu de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle, Meta est un des principaux acteurs, sinon le principal. Lors de sa dernière conférence Connect, Meta a montré un produit très intéressant appelé Meta Orion. On ne peut pas parler d’ailleurs de produit mais plutôt de prototype, n’étant pas disponible à la vente et qui ne le sera jamais en l’état. Les Meta Orion sont des lunettes de réalité augmentée : elles affichent en surimpression des éléments dans notre champ de vision. Rares sont les personnes qui ont pu les essayer. Elles ont été triées sur le volet et toutes ont eu la même réaction : elles ont été bluffées.
Cependant, les lunettes ont besoin de périphériques pour fonctionner, impossible de les utiliser seules. Il faut un bracelet ainsi qu'un “puck”. Le bracelet ressemble à une smartwatch et intègre des capteurs qui reconnaissent les signaux électriques passant dans les nerfs de la main. Ainsi, il permet de savoir quand l’utilisateur clique ou demande un défilement. Il assure le suivi des mouvements de la main et des doigts, même en dehors du champ de vision des caméras sur les lunettes et le “puck”. Là aussi, les testeurs ont tous été subjugués par la qualité de reconnaissance du bracelet, qui possède en plus un retour haptique.
Le “puck”, gros comme un étui à lunettes, déporte les calculs pour éviter que les lunettes soient trop grosses ou chauffent trop. Il doit être toujours proche des lunettes, de l’ordre de quelques mètres, donc il est impossible de sortir de la pièce dans laquelle il se trouve. Avec ses caméras, il se charge aussi du suivi des mouvements, notamment des mains.
Avec Orion, Meta montre un produit très impressionnant. Bien plus avancé, tant au niveau technique qu’au niveau de l’apparence, des Hololens, MagicLeap ou encore des Google Glass. Je suis certain que ce serait un succès s’il était disponible à la vente.
Malheureusement, ce ne sera pas le cas. D’abord parce que le fait d’avoir besoin de ce “puck” limite grandement son utilité (impossible de sortir dans la rue par exemple), et surtout parce que Meta annonce que chaque prototype coûte plus de 10 000 dollars à produire. La difficulté étant, entre autres, la production des verres en carbure de silicium.
À ce propos, les lunettes AR de Snapchat ne sont pas non plus disponibles à la vente. Elles sont louées aux développeurs afin que ceux-ci développent les applications et les usages pour un prochain lancement. Une stratégie intéressante qui permet d’avoir beaucoup de contenus à la sortie, à mettre en perspective avec le lancement timide de l’Apple Vision Pro. Enfin, les Snapchat AR Spectacles sont elles aussi plus un prototype qu’autre chose : leur design approximatif, leur poids ainsi que leur batterie ne durant que 45 minutes en sont la preuve.
Ainsi, d’une certaine manière, Orion est le signe d’un échec de la part de Meta. Il était prévu que ces lunettes AR soient un produit disponible à la vente. Cependant, la société de Zuckerberg n’a pas réussi à faire baisser les coûts suffisamment pour arriver à un prix compétitif.
Bien qu’impressionnantes techniquement, les Meta Orion sont à des années-lumière d’être un vrai produit. On pourrait bien attendre au minimum 5 ans, voire plutôt 10 ans, pour avoir une paire de lunettes aux fonctionnalités similaires pour un prix abordable et avec un format proche de lunettes classiques. Aujourd’hui, les contraintes techniques nous permettent de faire des lunettes aux capacités beaucoup plus limitées, comme on peut les voir avec les Meta Ray-Ban que nous avons pu tester. Ce sont des lunettes aux technologies avancées, mais elles ne permettent pas de faire de l’AR.
Alors pourquoi Meta a décidé de montrer ce prototype ? Il semble que la raison principale soit de démontrer que la société est capable de développer des technologies comparables, voire plus avancées, que celles d’Apple. Meta est la société la mieux implantée sur le marché de l’AR/VR depuis le rachat d’Oculus. Et avec l’arrivée de l’Apple Vision Pro, sa suprématie peut être remise en question. D’ailleurs, dès la sortie du casque de Cupertino, Mark Zuckerberg s’est empressé de le critiquer vivement. Les Meta Orion sont donc un outil de communication, comme le sont les concept-car, rien de plus.
Les concept-car
Dans le monde de la technologie, nous ne sommes plus habitués à ce genre de communication qui se base sur un concept ou un prototype. Or, le monde de l’automobile utilisait beaucoup ce procédé avec qu’on appelle les concept-car. Il s’agit d’une voiture, généralement produite à un seul exemplaire, qui permet au constructeur de mettre en avant sa maitrise technologique et/ou des designs innovants.
Le principe a pris de plus en plus d’ampleur à partir des années 70 pour atteindre son paroxysme dans les années 80/90 avec des concepts de plus en plus fous et de moins en moins crédibles.
Le problème avec cette communication, c’est la déception que cela entraîne. En effet, les constructeurs nous montraient à chaque salon des concept-car tous plus beaux les uns que les autres avec des technologies toujours plus futuristes. Et une fois sorti du rêve, on se retrouve à avoir le choix entre un Peugeot 305 ou une Renault 19.
Aujourd’hui, les constructeurs automobiles se sont rendu compte à quel point cela pouvait être problématique de montrer des concept-car trop différents des voitures de route. C’est pour cela qu’ils sont plus utilisés pour montrer la nouvelle direction du design. Nous avons eu l’exemple récemment avec le concept de la nouvelle Renault 5 qui était très proche du produit final.
Les concepts par Apple
Comme les constructeurs automobiles, Apple aussi aimait montrer des concepts qui ne sortiront jamais. Le plus connu est le fameux Knowledge Navigator. Je vous invite fortement à regarder la vidéo si vous ne l’avez pas déjà fait.
Cette vidéo, montrée en 1987, anticipe les capacités de calcul des ordinateurs dans vingt ans grâce à la loi de Moore. Ainsi, elle montre l’utilisation classique d’un ordinateur en 2007.
On retrouve des technologies que l’on connaît bien désormais : une intelligence artificielle proche de Siri/ChatGPT, un logiciel de vidéoconférence similaire à FaceTime, un ordinateur avec écran tactile ressemblant grandement à un iPad, le contrôle d’un ordinateur par la voix et les gestes, etc.
Sauf qu’aucune des technologies montrées n’est possible à l’époque, loin de là. Imaginez regarder cette vidéo pour ensuite aller acheter un Mac SE, avec son écran monochrome d’une résolution de 512 x 342 pixels…
Nous avions d’ailleurs abordé les différents concepts qu’Apple avait développés dans les années 80. On s’aperçoit, par exemple, que la société s’était intéressée au format de la tablette dès les années 80.
Pourquoi Apple ne montre plus ses prototypes
Cependant, Steve Jobs a mis fin à tout cela. Sous sa direction, Apple ne révélera que des produits qui seront disponibles immédiatement après leur présentation. Fini le temps des annonces de produits qui sortiront des années plus tard, comme ce fut le cas pour le Newton. Steve Jobs gardera toujours cette approche : il ne présentera que des produits prêts à être commercialisés. Ainsi, dès qu’ils sont dévoilés, ils sont disponibles à la commande. À aucun moment Steve Jobs ne montrera des technologies ou des prototypes sans lien direct avec un objet que l’on peut acheter.
Il y a eu quelques exceptions. Le premier iPhone et la première Apple Watch ont été annoncé avec plusieurs mois de décalages par rapport à leurs dates de sorties, principalement pour éviter que leurs existences soient révélées par des organismes de régulation.
Autre exception, l’AirPower qui devait pouvoir recharger un iPhone, une Apple Watch et des AirPods en même temps. Cette fois-ci, le produit a été révélé trop en avance, à tel point qu’il n’était pas prêt et qu’il ne le sera jamais.
De même, les vieux de la vieille se rappellent de l’effet Osborne. En 1983, le fondateur annonce un nouveau modèle, l’Osborne Executive, qui va remplacer l’Osborne 1 sorti deux ans plus tôt. Cela a eu un effet néfaste : les clients ont arrêté d’acheter l’Osborne 1 pour attendre la sortie de l’Executive, provoquant le dépôt de bilan de l'entreprise. Dans les faits, c’est un peu plus compliqué que cela mais c’est devenu un élément de culture populaire partagé par tous les CEO de la Silicon Valley. Ainsi, il y a peu d’annonces de produit en avance afin d’éviter la chute des ventes du catalogue disponible.
Nul doute qu’Apple teste en ce moment même des lunettes très semblables à Orion dans le fonctionnement général. C’est un risque pour Meta : maintenant Apple sait exactement où ils en sont et peut comparer par rapport à leur propre recherche.
Retrouvez notre test des lunettes Ray-Ban Meta :