VE : 100 stations Ionity en France (autant que Tesla) et des tarifs qui passent au kWh
Par Didier Pulicani - Mis à jour le
On pensait le réseau Ionity un peu endormi ces derniers mois, et pourtant, l'un des précurseurs des bornes de recharge rapide sur autoroute n'a cessé d'équiper les stations services.
Co-financé par l'Europe et plusieurs constructeurs automobiles (Volkwagen, BMW, Mercedes, Ford et Hyundai/Kia), le groupe compte désormais 100 stations en France, soit presque autant que Tesla (102 sites), mais avec une différence de taille : il n'y a que 4 bornes par stations chez Ionity, contre une grosse dizaine chez l'américain, qui compte également quelques sites géants -comme à Beaune (28 stèles). A terme, Ionity souhaite passer de 4 à 12 bornes, dixit un responsable. Dans les faits, malgré certains sites très encombrés, comme ci-dessous à Montélimar-Ouest, Ionity peine à prendre la mesure des besoins -seulement 2 bornes supplémentaires ont été rajoutées récemment.
Ionity prévoit de quasi-doubler son nombre de bornes d'ici à 2025, avec 80 stations supplémentaires. Actuellement, on trouve des points de charge tous les 100Km environ, mais il y a parfois certains
Ionity charge plus vite que Tesla (350kW contre 250) mais seule une poignée de véhicules (Porsche, Audi, Kia...) peuvent théoriquement de dépasser les 250kW. Autre donnée intéressant, 92 000 recharges ont été enregistrées au 1er trimestre en France, contre 20 000 en 2021 ! Certes, il y avait l'effet Covid, mais cela prouve quand-même le bond magistral de l'électrique dans l'hexagone, alors que le réseau de charge ne suit clairement pas cette tendance. Si l'objectif des 100 000 bornes (rapides et lentes) d'ici fin 2021 a été clairement manqué, le gouvernement souhaite que 100% des aires d'autoroute soient équipées de stations d'ici fin 2022, - et cette fois, le pari semble en passe de réussir, notamment grâce aux acteurs comme Fastned, Total ou EDF qui viennent compléter le tableau.
Enfin, Ionity passe enfin en France d'une tarification à la minute à un prix au kWh -une bizarrerie qui s'expliquait par des lois française autour des fournisseurs d'énergie. C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle : pour ceux qui chargent vite (>100kW), la tarifications à la minute restait bien plus intéressante. Mais pour les petites batteries, qui chargent souvent entre 50 et 100kW (Peugeot 208, Fiat 500, Mazda MX-30, Honda-E, Renault Zoé...), payer au kWh est nettement plus intéressant. Le tarif reste néanmoins salé (0,69€/kWh hors abonnement) ou 0,39€/kWh sur les bornes tri-standard de 50kW (une par station).
Co-financé par l'Europe et plusieurs constructeurs automobiles (Volkwagen, BMW, Mercedes, Ford et Hyundai/Kia), le groupe compte désormais 100 stations en France, soit presque autant que Tesla (102 sites), mais avec une différence de taille : il n'y a que 4 bornes par stations chez Ionity, contre une grosse dizaine chez l'américain, qui compte également quelques sites géants -comme à Beaune (28 stèles). A terme, Ionity souhaite passer de 4 à 12 bornes, dixit un responsable. Dans les faits, malgré certains sites très encombrés, comme ci-dessous à Montélimar-Ouest, Ionity peine à prendre la mesure des besoins -seulement 2 bornes supplémentaires ont été rajoutées récemment.
Ionity prévoit de quasi-doubler son nombre de bornes d'ici à 2025, avec 80 stations supplémentaires. Actuellement, on trouve des points de charge tous les 100Km environ, mais il y a parfois certains
trousde plus de 200 à 300Km suivant les régions ou les parcours. Preuve que Tesla inspire aussi le constructeurs, la 100e stations a ouvert ses portes, près de l'autoroute A1, à côté de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, sur le parking du Novotel de Saint-Witz ! Jusqu'à présent, Ionity était exclusivement sur autoroute là où Tesla préfère des sites hôteliers proches des grands axes.
Certaines régions, comme le Nord-Est ou la Bretagne, restent assez mal couvertes, à la différence de la vallée du Rhône.
Ionity charge plus vite que Tesla (350kW contre 250) mais seule une poignée de véhicules (Porsche, Audi, Kia...) peuvent théoriquement de dépasser les 250kW. Autre donnée intéressant, 92 000 recharges ont été enregistrées au 1er trimestre en France, contre 20 000 en 2021 ! Certes, il y avait l'effet Covid, mais cela prouve quand-même le bond magistral de l'électrique dans l'hexagone, alors que le réseau de charge ne suit clairement pas cette tendance. Si l'objectif des 100 000 bornes (rapides et lentes) d'ici fin 2021 a été clairement manqué, le gouvernement souhaite que 100% des aires d'autoroute soient équipées de stations d'ici fin 2022, - et cette fois, le pari semble en passe de réussir, notamment grâce aux acteurs comme Fastned, Total ou EDF qui viennent compléter le tableau.
Une voiture thermique qui "squatte" une des places de charge Ionity, déjà peu nombreuses sur les parking
Enfin, Ionity passe enfin en France d'une tarification à la minute à un prix au kWh -une bizarrerie qui s'expliquait par des lois française autour des fournisseurs d'énergie. C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle : pour ceux qui chargent vite (>100kW), la tarifications à la minute restait bien plus intéressante. Mais pour les petites batteries, qui chargent souvent entre 50 et 100kW (Peugeot 208, Fiat 500, Mazda MX-30, Honda-E, Renault Zoé...), payer au kWh est nettement plus intéressant. Le tarif reste néanmoins salé (0,69€/kWh hors abonnement) ou 0,39€/kWh sur les bornes tri-standard de 50kW (une par station).
Quels badges/apps pour votre voiture électrique ? Réponse, en DS3 Crossback E-Tense !