PCalc, une calculatrice très complète
Par Mathieu Godart - Publié le
Tout ce qu'il faut, bien intégré
L'éditeur écossais TLASystems – bien connu pour site de l'outil – nous propose, dans ce domaine, PCalc2, actuellement en version 2.2.2. Voyons un peu plus en détail ce que ce petit soft a dans le ventre...
Une interface très agréable
Au premier abord, la calculatrice nous apparaît avec un gros afficheur bleu "aqua" très lisible et permettant d'identifier du premier coup d'œil la fenêtre de PCalc.
D'autres petites palettes viennent se greffer à la fenêtre principale : un rouleau enregistreur, un palette d'info et même une pile pour voir où vous en êtes quand vous utilisez le mode RPN de l'outil. Car, oui, vous pouvez utiliser PCalc en mode RPN (comme les HP, pour les connaisseurs).
Les boutons sont très bien agencés, ni trop gros, ni trop petits. Vous pouvez également rétracter la fenêtre principale à son minimum pour ne laisser apparaître que l'afficheur, en utilisant le bouton vert, un peu à la manière d'un iTunes.
Changement de base
Cette calculatrice est très bien pensée puisqu'elle reprend l'idée de la conversion à la volée : vous rentrez une valeur en décimal, vous cliquez sur le bouton "hexa", vous lui ajoutez 0x1d43, puis vous revenez en décimal... Très pratique pour les développeurs. Les bases reconnues sont : le décimal, l'hexadécimal, l'octal et le binaire !
Mais en plus de fournir tous ces formats, PCalc va plus loin en vous proposant des fonctions adaptées à la base choisie. Par exemple, vous pouvez effectuer des décalages binaires sur les nombres hexadécimaux, des opérations booléennes sur les nombres binaires...
Fonctions personnalisables
Les fonctions standard de PCalc sont très nombreuses, du factoriel au "Rnd", en passant par les "log" et autres puissances en tout genre. Mais, comme si cela ne suffisait pas, il est possible d'ajouter des fonctions personnalisées par le dossier éponyme. De même, vous pouvez ajouter les constantes dont vous aurez besoin.
PCalc est vendu en tant que shareware à 10$. Il est disponible en français – traduit par Philippe Bonnaure, eh oui, encore lui... Vous trouverez tout ce qu'il faut sur le site de l'éditeur.
On appréciera la note d'humour sur le site : "logiciels pour Macintosh conçu en écosse depuis 1992". So British!