macOS Sequoia prend des airs de Windows Vista (dont Apple se moquait abondamment)
Par Didier Pulicani - Publié le
Depuis quelques années, Apple est devenue très à cheval sur la sécurité, demandant l'autorisation de l'utilisateur plusieurs fois par jour, pour des fonctionnalités jusque là transparentes.
Désormais, vous branchez une souris pour la première fois sur un Mac ?
Avec macOS Sequoia, Apple serre la vis sur deux éléments, à commencer par l'enregistrement de l'écran. Jusqu'à présent, une application (comme Microsoft Teams) devait déjà demander l'autorisation pour avoir accès au contenu de votre moniteur.
Désormais, il faudra l'accord de l'utilisateur chaque semaine (!), si une app continue d'utiliser la fonctionnalité. Imaginez la tannée en entreprise, avec des apps comme Discord, Slack, Zoom et tous les programmes qui ont besoin d'avoir accès à l'écran, d'autant que la demande revient aussi à chaque redémarrage ! A croire que les ingénieurs de la Pomme sont devenus un brin paranoïaques, d'autant que l'on pourrait imaginer l'extension de cette demande à d'autres accès, comme les contacts, la position, ou même la caméra par exemple.
Autre
Sur le papier, Gatekeeper est très utile pour les novices, mais les utilisateurs avancés savent que l'on peut shunter facilement cette protection avec un petit
Désormais, pour ouvrir le programme en question, il faudra passer par les Réglages de macOS, onglet sécurité et donner au cas par cas l'accès à chaque application ad-hoc. Autant vous dire que si vous travaillez en entreprise avec des programmes non signés ou si vous êtes un fervent adepte de l'OpenSource, l'unique option sera donc de désactiver pour de bon Gatekeeper.
On se souvient de la mythique WWDC 2006 où Steve Jobs n'avait pas manqué de tacler Windows Vista, dont plusieurs fonctionnalités étaient à l'époque très inspirées de macOS.
Sur scène, le français Bertrand Serlet, alors directeur du logiciel, ne s'était pas privé du petit jeu des comparaisons (lecteur RSS, recherche, interfaces...), Microsoft prenant un malin plaisir à piocher chez Apple ses quelques
Histoire d'enfoncer le clou, Apple avait même pondu un épisode de sa célèbre campagne
Même si l'époque est un peu différente (Apple axe désormais sa communication autour de la protection de la vie privée, tandis que Windows faisait alors face à de vrais soucis de sécurité), la référence reste amusante. Ces nouvelles pratiques pourraient toutefois agacer les utilisateurs avancés et les professionnels, qui ont d'autres chats à fouetter que de donner leur autorisation à chaque manipulation.
Désormais, vous branchez une souris pour la première fois sur un Mac ?
Hop, autorisation demandée !Il en est de même pour l'accès à la localisation, aux contacts, à la caméra, au disque complet, ou encore à l'enregistrement de l'écran. Si vous multipliez l'accès à des périphériques au fil de la journée, ces popups à répétition peuvent devenir un brin pénibles, pour rester poli.
macOS Sequoia toujours plus restrictif
Avec macOS Sequoia, Apple serre la vis sur deux éléments, à commencer par l'enregistrement de l'écran. Jusqu'à présent, une application (comme Microsoft Teams) devait déjà demander l'autorisation pour avoir accès au contenu de votre moniteur.
Désormais, il faudra l'accord de l'utilisateur chaque semaine (!), si une app continue d'utiliser la fonctionnalité. Imaginez la tannée en entreprise, avec des apps comme Discord, Slack, Zoom et tous les programmes qui ont besoin d'avoir accès à l'écran, d'autant que la demande revient aussi à chaque redémarrage ! A croire que les ingénieurs de la Pomme sont devenus un brin paranoïaques, d'autant que l'on pourrait imaginer l'extension de cette demande à d'autres accès, comme les contacts, la position, ou même la caméra par exemple.
Autre
nouveauté, macOS Sequoia sera plus ferme avec les applications non signées. Pour rappel, Apple a introduit ces dernières années ce qu'elle appelle la
notarization, pour faire simple, il s'agit d'une forme de validation d'un développeur par Apple. Aussi appelé GateKeeper, ce système permet d'éviter de lancer des apps sorties de nulle part, dont le développeur préfère rester anonyme aux yeux d'Apple -il est aussi question de devoir payer une centaine d'euros par an pour être un éditeur approuvé officiellement.
Sur le papier, Gatekeeper est très utile pour les novices, mais les utilisateurs avancés savent que l'on peut shunter facilement cette protection avec un petit
ctrl-clicpour forcer l'ouverture du programme. Quand une fenêtre vous dit
Impossible d'ouvrir « XXX », car cette app provient d'un développeur non identifié., et que vous êtes sûr de votre coup, voilà qui rajoute un seul clic supplémentaire et évite aussi de désactiver Gatekeeper pour de bon -ce qu'il est toujours possible de faire, avec les risques éventuels.
Désormais, pour ouvrir le programme en question, il faudra passer par les Réglages de macOS, onglet sécurité et donner au cas par cas l'accès à chaque application ad-hoc. Autant vous dire que si vous travaillez en entreprise avec des programmes non signés ou si vous êtes un fervent adepte de l'OpenSource, l'unique option sera donc de désactiver pour de bon Gatekeeper.
Quand Apple se moquait de Windows Vista
On se souvient de la mythique WWDC 2006 où Steve Jobs n'avait pas manqué de tacler Windows Vista, dont plusieurs fonctionnalités étaient à l'époque très inspirées de macOS.
Sur scène, le français Bertrand Serlet, alors directeur du logiciel, ne s'était pas privé du petit jeu des comparaisons (lecteur RSS, recherche, interfaces...), Microsoft prenant un malin plaisir à piocher chez Apple ses quelques
nouveautés, ce qui avait le don d'agacer les fans de la Pomme (on retrouve parfois ce sentiment avec Google et Android).
Histoire d'enfoncer le clou, Apple avait même pondu un épisode de sa célèbre campagne
Mac vs PCqui moquait ouvertement le système d'autorisation de Windows : à chaque fois que vous lanciez un programme pour la première fois, il fallait donner votre accord explicite ! En face, Apple se montrait beaucoup moins restrictive, mais il faut aussi rappeler que macOS intéressait moins les pirates et était de fait, moins sujet aux virus.
Même si l'époque est un peu différente (Apple axe désormais sa communication autour de la protection de la vie privée, tandis que Windows faisait alors face à de vrais soucis de sécurité), la référence reste amusante. Ces nouvelles pratiques pourraient toutefois agacer les utilisateurs avancés et les professionnels, qui ont d'autres chats à fouetter que de donner leur autorisation à chaque manipulation.
Cette fois, il semble que les photocopieurs soient plutôt à Cupertino !