Appsfire : pas de longue traine sur l'App Store, il faut donc promouvoir son app
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Yann Lechelle, co-fondateur d'Appsfire, entreprise qui s'est récemment recentrée sur son activité B2B de promotion d'applications, explique dans Viuz le principe de la
Yann commence par évoquer l'effet longue traine, connu pour avoir explosé avec l'émergence de sites d'e-commerce comme Amazon. Traditionnellement, les ventes n'étaient concentrées que sur les produits phares qui accaparaient les têtes de gondoles et les tracts publicitaires. Les produits plus spécifiques n'avaient qu'une vie très limitée et n'avaient parfois même pas la chance d'atteindre l'arrière boutique des magasins par manque de place.
Les sites d'e-commerce ont changé la donne en permettant d'exposer une profondeur de catalogue bien plus importante. Les produits très spécifiques ont leur place en ligne et peuvent être découverts par des passionnés. Le chiffre d'affaires peut donc être plus réparti sur la ligne de produits (plus la traine est longue, plus la somme du chiffre d'affaires qu'elle génère peut venir rivaliser avec les recettes de produits phares).
Ce que Yann Lechelle se demande, c'est si ce modèle peut être appliqué à l'App Store. Il semblerait que non, le store d'applications d'Apple n'aurait pas de longue traine, malgré les millions d'articles proposés.
En effet, l'App Store offre peu de moyens de découverte d'applications hormis sa sélection (subjective) et ses classements, qui se basent principalement sur les volumes de téléchargements. En dehors de ces canaux, peu de découvertes sont faites par le biais du moteur de recherche car en général le nom de l'article recherché est déjà connu.
En ce qui concerne les classements par volumes, ils sont difficiles à attaquer lorsque Apple monopolise sa place de marché en étant distributeur et éditeur d'applications à la fois. De nombreuses applications telles Apple Books sont proposées dès la première utilisation d'un iPhone ou d'un iPad. S'en viennent ensuite les applications avec une forte notoriété de marque ou celles qui comportent un effet de réseau important (WhatsApp Messenger, Skype) qui empêchent souvent d'autres applications du même type d'émerger. Reste celles qui ont bénéficié du bouche à oreille, qui est difficile à maîtriser.
Pour sortir du lot et émerger sur l'App Store, il reste donc les autres moyens d'acquisition tels que celui proposé par Appsfire, que Yann Lechelle tente bien entendu de promouvoir par le biais de son analyse long tail.
Proposer son application à des utilisateurs alors qu'ils sont en train d'en utiliser une autre peut s'avérer un bon moyen de toucher un
Toucher un public averti et en affinité avec son application semble d'ailleurs essentiel pour générer du chiffre d'affaires. En effet, si la bataille pour atteindre les sommets de l'App Store se joue sur le volume, la rentabilité de tels investissements elle, réside plutôt dans la récurrence d'utilisation puisque la plupart des applications en question son gratuites avec une monétisation ultérieure (in-app purchase, publicité). Ainsi, construire son business plan et choisir son modèle économique sera essentiel pour déterminer un coût d'acquisition raisonnable et ne pas
Sur ce, je laisse la parole aux entrepreneurs parmi vous, comment faites-vous la promotion de vos applications ?
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Long Tailet pourquoi il faut continuellement que les start up se battent pour être découvertes sur l'App Store.
Yann commence par évoquer l'effet longue traine, connu pour avoir explosé avec l'émergence de sites d'e-commerce comme Amazon. Traditionnellement, les ventes n'étaient concentrées que sur les produits phares qui accaparaient les têtes de gondoles et les tracts publicitaires. Les produits plus spécifiques n'avaient qu'une vie très limitée et n'avaient parfois même pas la chance d'atteindre l'arrière boutique des magasins par manque de place.
Les sites d'e-commerce ont changé la donne en permettant d'exposer une profondeur de catalogue bien plus importante. Les produits très spécifiques ont leur place en ligne et peuvent être découverts par des passionnés. Le chiffre d'affaires peut donc être plus réparti sur la ligne de produits (plus la traine est longue, plus la somme du chiffre d'affaires qu'elle génère peut venir rivaliser avec les recettes de produits phares).
Ce que Yann Lechelle se demande, c'est si ce modèle peut être appliqué à l'App Store. Il semblerait que non, le store d'applications d'Apple n'aurait pas de longue traine, malgré les millions d'articles proposés.
En effet, l'App Store offre peu de moyens de découverte d'applications hormis sa sélection (subjective) et ses classements, qui se basent principalement sur les volumes de téléchargements. En dehors de ces canaux, peu de découvertes sont faites par le biais du moteur de recherche car en général le nom de l'article recherché est déjà connu.
En ce qui concerne les classements par volumes, ils sont difficiles à attaquer lorsque Apple monopolise sa place de marché en étant distributeur et éditeur d'applications à la fois. De nombreuses applications telles Apple Books sont proposées dès la première utilisation d'un iPhone ou d'un iPad. S'en viennent ensuite les applications avec une forte notoriété de marque ou celles qui comportent un effet de réseau important (WhatsApp Messenger, Skype) qui empêchent souvent d'autres applications du même type d'émerger. Reste celles qui ont bénéficié du bouche à oreille, qui est difficile à maîtriser.
Pour sortir du lot et émerger sur l'App Store, il reste donc les autres moyens d'acquisition tels que celui proposé par Appsfire, que Yann Lechelle tente bien entendu de promouvoir par le biais de son analyse long tail.
Proposer son application à des utilisateurs alors qu'ils sont en train d'en utiliser une autre peut s'avérer un bon moyen de toucher un
public averti. C'est ce que Facebook propose dans son fil d'actualité mobile où il est possible de télécharger des applications qui vous auront été
soigneusement proposées. La force de la solution d'Appsfire réside tout de même dans son intégration au système et dans sa capacité à vous faire télécharger sans quitter l'application en cours.
Toucher un public averti et en affinité avec son application semble d'ailleurs essentiel pour générer du chiffre d'affaires. En effet, si la bataille pour atteindre les sommets de l'App Store se joue sur le volume, la rentabilité de tels investissements elle, réside plutôt dans la récurrence d'utilisation puisque la plupart des applications en question son gratuites avec une monétisation ultérieure (in-app purchase, publicité). Ainsi, construire son business plan et choisir son modèle économique sera essentiel pour déterminer un coût d'acquisition raisonnable et ne pas
couler sa boite. Si sur les sites de e-commerce classiques, le cash vient avec la vente et calculer sa rentabilité semble aisé, dans le monde des app, la monétisation est plus subtile ce qui nécessite de bien optimiser ses canaux de conversion et d'étudier soigneusement son reporting, chose qu'une entreprise de promotion d'application ne pourra faire à la place de son propriétaire.
Sur ce, je laisse la parole aux entrepreneurs parmi vous, comment faites-vous la promotion de vos applications ?
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