Les Frenchies à Las Vegas : se payer un stand à 60 000$ au CES et après ?
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Cette année, les start up françaises étaient bien représentées au CES et ont bénéficié d'une bonne visibilité. On a par exemple pas mal parlé du nouveau dispositif de tracking du sommeil de Withings baptisé Aura...
...du bracelet connecté June de Netatmo, qui protège les femmes des effets néfastes du soleil, de la brosse à dents connectée de Kolibree et des mini drones de Parrot.
Après toute cette effervescence, il est temps de se poser avec Denis Jacquet, fondateur de Parrainer la Croissance dans une interview accordée à La Tribune pour dresser le bilan de ce Consumer Electronics Show 2014.
Selon Denis, les français étaient cette année
Car participer au CES, ça a un coût : il faut payer les billets d'avion de son personnel, leur chambre d'hôtel et surtout son stand. Si selon Denis,
Espérons alors que les contrats que nos jeunes pousses ont décrochés suffiront à amortir cet investissement.
...du bracelet connecté June de Netatmo, qui protège les femmes des effets néfastes du soleil, de la brosse à dents connectée de Kolibree et des mini drones de Parrot.
Après toute cette effervescence, il est temps de se poser avec Denis Jacquet, fondateur de Parrainer la Croissance dans une interview accordée à La Tribune pour dresser le bilan de ce Consumer Electronics Show 2014.
Selon Denis, les français étaient cette année
deux fois plus représentés parmi les exposants qu'en 2013. Des entreprises ont reçu des prix ce qui a permis de mettre un coup de projecteur sur l'innovation
à la française. Mais cela se traduira-t-il avec de vraies retombées financières ?
Car participer au CES, ça a un coût : il faut payer les billets d'avion de son personnel, leur chambre d'hôtel et surtout son stand. Si selon Denis,
Ubifrance a mis en place des stands mutualisés en partie subventionnés sur lesquels les exposants pouvaient s'en sortir pour 3000-4000$ hors personnel, l'infrastructure de Taztag (qui crée des objets cryptés pour gérer et traiter des données professionnelles) se chiffre à 60 000$ et Denis Jacquet n'ose même pas imaginer le coût du stand de Parrot qu'il estime aux alentours d'un million de dollars
mais tout le monde passe son temps chez Parrot !. Que les start up plus modestes se rassurent, il semblerait que même celles qui n'ont pas eu les moyens de se payer un stand aient bénéficié d'un
effet d'entrainementpour faire des affaires.
Espérons alors que les contrats que nos jeunes pousses ont décrochés suffiront à amortir cet investissement.
Tout le monde est reparti les mains pleinesselon Denis,
avec des contrats proches de la signature, des chiffres, des négociations. C'est d'ailleurs l'avantage du CES selon M. Jacquet,
il y a beaucoup d'investisseurs et de vrais clients.