La NSA pouvait jailbreaker les iPhone en 2008 et pirater les réseaux WiFi
Par Didier Pulicani - Publié le
A force de révélations de ce genre, on risque de finir totalement parano. Mais il faut avouer que la NSA possède apparemment un outillage particulièrement étudié pour accéder à toutes nos données privées et qu'on a donc des raisons légitimes de s'en inquiéter.
Ce matin, on apprend que les agents avaient accès à une
Mieux, à l'époque, l'agence américaine aurait déjà été capable de jailbreaker l'appareil et de lui installer un mouchard. Rappelons que si l'iPhone 1 a été
La NSA clame avoir eu un taux de réussite de 100% sur l'appareil, même si on imagine que depuis, Apple a certainement comblé la fameuse faille. Rien ne dit toutefois que l'agence n'ait pas mis à jour son spyware entre temps, nos amis les
Ce matin, on apprend que les agents avaient accès à une
nightstand, une petite valise tournant sous Linux et capable de pirater les réseaux WiFi à plus de 12Km de distance (?!). La boite serait spécifiquement étudiée pour cibler les PC sous Windows XP (on est en 2008) et en intercepter toutes les données possible.
Mieux, à l'époque, l'agence américaine aurait déjà été capable de jailbreaker l'appareil et de lui installer un mouchard. Rappelons que si l'iPhone 1 a été
craquéassez vite (quelques mois après sa sortie, en 2007), il fallait réaliser des modifications hardware pour le désimlocker ou y installer des applications tierces. Avec un accès physique à l'appareil, la NSA pouvait y placer un programme nommé DROPOUTJEEP, capable de récupérer toutes les infos du téléphone à distance : SMS, mails, données de contact, localisation etc.
La NSA clame avoir eu un taux de réussite de 100% sur l'appareil, même si on imagine que depuis, Apple a certainement comblé la fameuse faille. Rien ne dit toutefois que l'agence n'ait pas mis à jour son spyware entre temps, nos amis les
jailbreakersétant également venus à bout de tous les OS, après quelques semaines de recherche.