Le Chine prend son temps pour scruter l'accord Nokia / Microsoft
Par Arnaud Morel - Publié le
Le Ministère du commerce chinois ne semble pas pressé de donner son aval à la vente de l'essentiel de Nokia à Microsoft. Le quotidien économique The Economic Observer rapportait, en effet, samedi, que celui-ci avait lancé une seconde phase d'examen de l'accord entre les deux entreprises, alors que d'ordinaire il se contente d'un premier examen assez bref, d'une trentaine de jours.
Il n'est pas très aisé de savoir en quoi un Ministère chinois peut avoir son mot à dire à propos du rachat d'une entreprise finlandaise par une entreprise américaine. Il est possible, cependant, que cette obligation d'approbation soit requise pour conduire certaines productions en Chine.
Quoi qu'il en soit, c'est pour des questions de brevets que le Ministre du commerce traine la patte : ZTE, Lenovo et Xiaomi, notamment, craignent que le rachat de Nokia par Microsoft n'aboutisse à ce que ce qui reste de Nokia, qui possède un beau portefeuille de brevets, tente de monétiser plus rudement ceux-ci. actuellement, ces entreprises chinoises s'acquittent d'environ 2% du prix de vente d'un smartphone pour l'accès aux brevets Nokia.
Source
Il n'est pas très aisé de savoir en quoi un Ministère chinois peut avoir son mot à dire à propos du rachat d'une entreprise finlandaise par une entreprise américaine. Il est possible, cependant, que cette obligation d'approbation soit requise pour conduire certaines productions en Chine.
Quoi qu'il en soit, c'est pour des questions de brevets que le Ministre du commerce traine la patte : ZTE, Lenovo et Xiaomi, notamment, craignent que le rachat de Nokia par Microsoft n'aboutisse à ce que ce qui reste de Nokia, qui possède un beau portefeuille de brevets, tente de monétiser plus rudement ceux-ci. actuellement, ces entreprises chinoises s'acquittent d'environ 2% du prix de vente d'un smartphone pour l'accès aux brevets Nokia.
Une fois que nous n'aurons plus notre business de vente de mobiles, suite à l'aboutissement de la transaction avec Microsoft, nous serons en mesure d'explorer les possibilités de licencier nos technologies, a commenté Mark Durrant, un porte-parole de Nokia.
Source