Europe : 800 millions d'euros d'amende pour Facebook
Par Laurence - Publié le
La Commission européenne vient d'infliger une amende de 797,72 millions d’euros à Meta, la société mère de Facebook, Instagram, et WhatsApp, pour violation des règles de concurrence de l’UE.
Cette sanction vise spécifiquement Facebook Marketplace, le service de petites annonces de la plateforme. Bruxelles reproche à Meta d’imposer des conditions commerciales déloyales à d’autres fournisseurs de services de petites annonces en ligne, ce qui aurait pour effet de fausser la concurrence.
Margrethe Vestager, toujours commissaire à la concurrence jusqu'à la fin du mois, a également commenté cette situation :
Outre l'amende à 797,72 millions d’euros, cette dernière a donc ordonné à Meta de mettre fin à son comportement et de s’abstenir de répéter l’infraction ou d’adopter à l’avenir des pratiques ayant un objet ou un effet équivalent. En intégrant Marketplace directement à Facebook, Meta offre certes une visibilité privilégiée pour son propre service, rendant plus difficile pour les autres plateformes de petites annonces de rivaliser sur un pied même d’égalité.
Cette décision s’inscrit dans une série d’actions de l’UE visant à mieux réguler les grandes entreprises technologiques et à garantir une concurrence plus équitable pour les acteurs du marché européen (certains crient pourtant à la cabale avec une accumulation de sanctions dirigées contre les firmes techs amenant l'Europe à être le parent pauvre de toutes les innovations).
Meta a déjà annoncé son intention de faire appel de cette sentence, en arguant que l’intégration de Marketplace à Facebook offre simplement plus de commodité pour les utilisateurs. Le groupe a également regretté cette décision qui -selon lui-
Une sanction record
Cette sanction vise spécifiquement Facebook Marketplace, le service de petites annonces de la plateforme. Bruxelles reproche à Meta d’imposer des conditions commerciales déloyales à d’autres fournisseurs de services de petites annonces en ligne, ce qui aurait pour effet de fausser la concurrence.
Cela permet à Meta d’utiliser les données relatives aux publicités générées par d’autres annonceurs au seul profit de Facebook Marketplace, a estimé la Commission.
Margrethe Vestager, toujours commissaire à la concurrence jusqu'à la fin du mois, a également commenté cette situation :
[Meta] a cherché à conférer à son propre service Facebook Marketplace des avantages que d’autres fournisseurs de services d’annonces publicitaires en ligne ne pouvaient égaler. Cette pratique est illégale au regard des règles de l’Union européenne en matière de pratiques anticoncurrentielles. Meta doit à présent mettre un terme à ce comportement.
Outre l'amende à 797,72 millions d’euros, cette dernière a donc ordonné à Meta de mettre fin à son comportement et de s’abstenir de répéter l’infraction ou d’adopter à l’avenir des pratiques ayant un objet ou un effet équivalent. En intégrant Marketplace directement à Facebook, Meta offre certes une visibilité privilégiée pour son propre service, rendant plus difficile pour les autres plateformes de petites annonces de rivaliser sur un pied même d’égalité.
Une multiplication des sanctions contre les entreprises techs
Cette décision s’inscrit dans une série d’actions de l’UE visant à mieux réguler les grandes entreprises technologiques et à garantir une concurrence plus équitable pour les acteurs du marché européen (certains crient pourtant à la cabale avec une accumulation de sanctions dirigées contre les firmes techs amenant l'Europe à être le parent pauvre de toutes les innovations).
Meta a déjà annoncé son intention de faire appel de cette sentence, en arguant que l’intégration de Marketplace à Facebook offre simplement plus de commodité pour les utilisateurs. Le groupe a également regretté cette décision qui -selon lui-
ignore les réalités du marché européen.