Meta va-t-il être obligé de revendre WhatsApp et Instagram ?
Par Vincent Lautier - Publié le
Un juge américain autorise un procès antitrust contre Meta, accusé par la FTC de monopole illégal suite aux acquisitions d’Instagram et de WhatsApp. Ce procès pourrait complètement redéfinir la concurrence dans le secteur des réseaux sociaux dans les mois et années à venir.
La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis poursuit Meta, anciennement Facebook, pour pratiques anticoncurrentielles. Selon la FTC, Meta aurait acquis Instagram en 2012 et WhatsApp en 2014 dans le but d’éliminer des concurrents potentiels et de consolider son monopole sur les réseaux sociaux. Cette action, engagée en 2020, a été relancée sous l’administration Biden après une première tentative avortée. La FTC souhaite démanteler Meta pour restaurer une concurrence équitable dans l’écosystème numérique, en particulier face aux accusations selon lesquelles l’entreprise aurait volontairement supprimé des menaces concurrentielles en rachetant ces plateformes populaires.
Meta, de son côté, conteste bien sûr ces accusations et affirme que les acquisitions ont bénéficié aux consommateurs en diversifiant l’offre de services et en renforçant l’innovation. Meta considère même que le marché des réseaux sociaux est aujourd’hui concurrentiel, avec des acteurs comme TikTok, YouTube, LinkedIn et X, qui, selon elle, remettent toujours en question sa position dominante. Un porte-parole de Meta a déclaré que l’entreprise est
Le juge James Boasberg a rejeté la demande de Meta de classer l’affaire, estimant que la FTC avait fourni suffisamment d’éléments pour un procès. En revanche, il a refusé certaines accusations secondaires, notamment l’allégation selon laquelle Meta restreignait l’accès des développeurs tiers à sa plateforme pour maintenir son monopole. Le juge Boasberg a également interdit à Meta de défendre l’acquisition de WhatsApp comme un moyen de contrer ses rivaux Apple et Google. Cette décision permet à la FTC de concentrer son argumentation sur la question du monopole présumé de Meta dans le secteur des réseaux sociaux.
Le procès fait partie d’une série d’actions antitrust dirigées contre les géants de la technologie aux États-Unis, impliquant en particulier Amazon, Apple et Google. Ces actions, perçues comme une tentative de régulation accrue du secteur, cherchent à réduire le pouvoir de marché des grandes entreprises. Le cas Meta est particulièrement scruté en raison des impacts potentiels sur le vaste marché des réseaux sociaux. L’élection de Donald Trump pourrait aussi aider Meta à sortir de ce bourbier, puisque le candidat élu se montre très opposé aux régulations de tout type.
La FTC vise le démantèlement de Meta
La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis poursuit Meta, anciennement Facebook, pour pratiques anticoncurrentielles. Selon la FTC, Meta aurait acquis Instagram en 2012 et WhatsApp en 2014 dans le but d’éliminer des concurrents potentiels et de consolider son monopole sur les réseaux sociaux. Cette action, engagée en 2020, a été relancée sous l’administration Biden après une première tentative avortée. La FTC souhaite démanteler Meta pour restaurer une concurrence équitable dans l’écosystème numérique, en particulier face aux accusations selon lesquelles l’entreprise aurait volontairement supprimé des menaces concurrentielles en rachetant ces plateformes populaires.
Meta défend la légitimité des acquisitions
Meta, de son côté, conteste bien sûr ces accusations et affirme que les acquisitions ont bénéficié aux consommateurs en diversifiant l’offre de services et en renforçant l’innovation. Meta considère même que le marché des réseaux sociaux est aujourd’hui concurrentiel, avec des acteurs comme TikTok, YouTube, LinkedIn et X, qui, selon elle, remettent toujours en question sa position dominante. Un porte-parole de Meta a déclaré que l’entreprise est
confiante que les preuves démontreront en justice que ces acquisitions ont été bénéfiques pour la concurrence.
Le juge James Boasberg a rejeté la demande de Meta de classer l’affaire, estimant que la FTC avait fourni suffisamment d’éléments pour un procès. En revanche, il a refusé certaines accusations secondaires, notamment l’allégation selon laquelle Meta restreignait l’accès des développeurs tiers à sa plateforme pour maintenir son monopole. Le juge Boasberg a également interdit à Meta de défendre l’acquisition de WhatsApp comme un moyen de contrer ses rivaux Apple et Google. Cette décision permet à la FTC de concentrer son argumentation sur la question du monopole présumé de Meta dans le secteur des réseaux sociaux.
Implications pour le secteur technologique
Le procès fait partie d’une série d’actions antitrust dirigées contre les géants de la technologie aux États-Unis, impliquant en particulier Amazon, Apple et Google. Ces actions, perçues comme une tentative de régulation accrue du secteur, cherchent à réduire le pouvoir de marché des grandes entreprises. Le cas Meta est particulièrement scruté en raison des impacts potentiels sur le vaste marché des réseaux sociaux. L’élection de Donald Trump pourrait aussi aider Meta à sortir de ce bourbier, puisque le candidat élu se montre très opposé aux régulations de tout type.