L’avenir semble gris pour les nouveaux produits Apple
Par Laurence - Publié le
Dans le dernier rapport annuel soumis à la Securities and Exchange Commission, Apple se veut un peu plus pessimiste que d’habitude !
Serait-ce un aveux de faiblesse ou un simple principe de précaution ? En effet par le passé, Apple (en particulier Tim Cook et Lucas Maestri) avait été vivement critiquée pour sa présentation de résultats financiers beaucoup trop optimiste.
Cela se passait en novembre 2018, quelques mois avant la crise de l’iPhone. Des actionnaires avaient alors attaqué la firme en justice estimant avoir été trompés par les propos enthousiastes des deux hommes et les chiffres avancés qui cachaient la situation réelle. Depuis Cupertino ne se laisse plus aller à la moindre projection d’un trimestre sur l’autre et ne communique plus aucune ventilation des ventes de ses produits.
Dans ce dernier rapport annuel soumis à la Securities and Exchange Commission, le 10-K publié le 1er novembre dernier, Apple est donc mesurée. Elle écrit en effet que ses prochaines innovations pourraient générer moins de revenus et de marges bénéficiaires par rapport à l'iPhone (s’agit-il d’un drapeau noir et d’une alerte rouge à Cupertino ?).
Cette précision n’est pas sans soulever des inquiétudes quant aux prochaines performances financières. Bien que l'iPhone reste la pierre angulaire du succès d'Apple, il ne représente que la moitié des revenus et il ne fait pas bon ne dépendre que d’une seule source.
Aussi, certains peuvent s’inquiéter sur la rentabilité des autres produits : les wearables sont en baisse, le Vision Pro -trop cher- ne semble pas trouver son public (ou alors celui-ci très restreint). Apple se serait-elle trompée de stratégie, serait-elle arrivée trop tard et n’aurait-elle pas du viser un produit plus léger à l’images de Meta Ray-Ban ?
Le rapport contient également des avertissements liés aux tensions géopolitiques et aux risques potentiels pour la sécurité liés à lIntelligence Artificielle, et ce, alors qu'Apple tente de combler son retard face à Google ou Meta (même si là encore ce n’est pas grave pour son grand patron). En outre, malgré l’annonce d’un partenariat avec OpenAI (ChatGPT sur l’iPhone), la stratégie de monétisation n’est pas très claire.
Malgré ces défis, Apple continue d'annoncer de solides résultats financiers. Pour le dernier trimestre Apple a enregistré une augmentation de 6 % de son chiffre d'affaires à 94,9 milliards de dollars, avec des marges brutes record de 46,2 % (si toutefois on enlève la sanction de 13 milliards d’euros infligée par l’Europe). Pourtant le consensus de Wall Street prédisent que les marges brutes d'Apple continueront d'augmenter, atteignant potentiellement 49 % d'ici la fin de la décennie.
LE SPECTRE DE LA CRISE DE L'IPHONE
Serait-ce un aveux de faiblesse ou un simple principe de précaution ? En effet par le passé, Apple (en particulier Tim Cook et Lucas Maestri) avait été vivement critiquée pour sa présentation de résultats financiers beaucoup trop optimiste.
Cela se passait en novembre 2018, quelques mois avant la crise de l’iPhone. Des actionnaires avaient alors attaqué la firme en justice estimant avoir été trompés par les propos enthousiastes des deux hommes et les chiffres avancés qui cachaient la situation réelle. Depuis Cupertino ne se laisse plus aller à la moindre projection d’un trimestre sur l’autre et ne communique plus aucune ventilation des ventes de ses produits.
APPLE A-T-ELLE RATÉ LE COCHE ?
Dans ce dernier rapport annuel soumis à la Securities and Exchange Commission, le 10-K publié le 1er novembre dernier, Apple est donc mesurée. Elle écrit en effet que ses prochaines innovations pourraient générer moins de revenus et de marges bénéficiaires par rapport à l'iPhone (s’agit-il d’un drapeau noir et d’une alerte rouge à Cupertino ?).
Cette précision n’est pas sans soulever des inquiétudes quant aux prochaines performances financières. Bien que l'iPhone reste la pierre angulaire du succès d'Apple, il ne représente que la moitié des revenus et il ne fait pas bon ne dépendre que d’une seule source.
Aussi, certains peuvent s’inquiéter sur la rentabilité des autres produits : les wearables sont en baisse, le Vision Pro -trop cher- ne semble pas trouver son public (ou alors celui-ci très restreint). Apple se serait-elle trompée de stratégie, serait-elle arrivée trop tard et n’aurait-elle pas du viser un produit plus léger à l’images de Meta Ray-Ban ?
Le rapport contient également des avertissements liés aux tensions géopolitiques et aux risques potentiels pour la sécurité liés à lIntelligence Artificielle, et ce, alors qu'Apple tente de combler son retard face à Google ou Meta (même si là encore ce n’est pas grave pour son grand patron). En outre, malgré l’annonce d’un partenariat avec OpenAI (ChatGPT sur l’iPhone), la stratégie de monétisation n’est pas très claire.
Malgré ces défis, Apple continue d'annoncer de solides résultats financiers. Pour le dernier trimestre Apple a enregistré une augmentation de 6 % de son chiffre d'affaires à 94,9 milliards de dollars, avec des marges brutes record de 46,2 % (si toutefois on enlève la sanction de 13 milliards d’euros infligée par l’Europe). Pourtant le consensus de Wall Street prédisent que les marges brutes d'Apple continueront d'augmenter, atteignant potentiellement 49 % d'ici la fin de la décennie.
Résultats trimestriels Apple : une croissance exceptionnelle même sans IA