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Trop de haine ! L'Europe veut renforcer le contrôle sur les réseaux sociaux

Par Laurence - Publié le

Le régulateur irlandais des médias vient de publier un code de la sécurité en ligne pour les plateformes de partage de vidéos dans l’Union européenne.

UE Commission des médias


Un nouveau code de sécurité



Ce code imposera bientôt des obligations plus strictes aux plateformes en ligne pour protéger les utilisateurs -tout particulièrement les enfants- de subir des contenus préjudiciables. En effet, la Coimisiún na Meán (commission des médias) -basée en Irlande mais agissant pour le compte de l'Europe- souligne certaines déviances sur les réseaux développés sans trop de contraintes.

Les principaux champs d'action



Mais en pratique, quelles vont être les conséquences pour les géants de la tech ? En effet, ces nouvelles règles vont s'appliquer à de nombreuses firmes techs incitées par une fiscalité attractive, comme par exemple Google (maison mère de Youtube), Meta (maison mère de Facebook ou Instagram), Microsoft (maison mère de Linkedin), Tiktok ou X (ex-Twitter).

Désormais, il sera interdit aux plateformes de tolérer la mise en ligne ou le partage de contenus d'intimidation, d'incitation à l'automutilation ou au suicide ou encore de promotion des troubles de l'alimentation. L'incitation à la haine ou à la violence, le terrorisme, le matériel pédopornographique, le racisme et la xénophobie, seront également bannis.


Trop de haine ! L'Europe veut renforcer le contrôle sur les réseaux sociaux


Niamh Hodnett
Niamh Hodnett


Les plateformes devront aussi s'assurer de l'âge de leurs utilisateurs, et ce, pour empêcher les enfants de rencontrer de la pornographie ou de la violence gratuite, mais aussi proposer de réelles fonctionnalités de contrôle parental. Lors d'une conférence de presse, Niamh Hodnett, Commissaire à la sécurité en ligne du régulateur a précisé que : une auto-déclaration seule ne sera pas suffisante, donc le simple fait qu'un enfant coche une case confirmant qu'il a plus de 18 ans ne répondrait pas aux exigences du code.

Mais il ne s'agit que d'un simple code de bonne conduite sans pouvoir de contrainte. En effet, les entreprises concernées pourront écoper d'amendes pouvant atteindre 10% de leur chiffre d'affaires annuel -ce qui pourraient les inciter à faire preuve de diligence.