Panne mondiale : CrowdStrike attaquée en justice par ses actionnaires
Par Laurence - Publié le
Après la panne mondiale du 19 juillet 2024, la situation devient de plus en plus difficile pour CrowdStrike, qui doit affronter sa première action en justice.
En effet, plusieurs actionnaires viennent de déposer une action collective en justice contre l’entreprise, et ce, devant un tribunal fédéral d’Austin (Texas), où est situé le siège de CrowdStrike. Ces derniers accusent la société d’avoir menti sur ses procédures de tests internes.
Selon eux, la société de cybersécurité est responsable de l’incident technique, qui a fait chuter la valorisation de l’entreprise, cotée au Nasdaq, d’environ 30 %. Interrogée par la BBC, CrowdStrike estime que
Pour rappel, Vendredi 19 juillet 2024, Microsoft enregistrait une panne colossale de ses services, causée par une mise à jour du logiciel de cybersécurité CrowdStrike. Deux semaines après, l'heure est au bilan, mais ce dernier n'est pas fameux.
Les conséquences ont été mondiales, entravant près de 8,5 millions d'ordinateurs, impactant de nombreuses infrastructures de par le monde : banques, aéroports, hôpitaux, transports, médias, hôtels et même l'organisation des JO de Paris 2024.... Aujourd'hui la situation semble à peu près revenue à la normale.
Rappelons qu'il a également été convoqué par le Congrès américain. Il devra s'expliquer devant les membres du comité de la sécurité intérieure, notamment sur les conséquences durables de la panne, qui se monterait à plus de 5 milliards de dollars.
En effet, d'après une très récente étude, l'assureur Parametrix estime que le coût financier total de ce bug est estimé à 5,4 milliards de dollars. Mais cette estimation concernerait seulement les entreprises du Fortune 500 (hors Microsoft), qui regroupe les 500 plus grosses entreprises mondiales selon leur chiffre d'affaires.
Mais CrowdStrike devrait être rapidement visé par une autre plainte. Delta Airlines -l’une des sociétés les plus touchée- a annoncé son intention d’assigner la firme en justice. En effet, le bug lui aurait coûté entre 300 et 500 millions d’euros, après avoir dû annuler environ 7 000 vols.
Histoire de clore cette semaine, on apprend également qu’Alphabet (la société mère de Google) va réduire sa participation au sein de Crowdstrike, selon un dépôt réglementaire, mais cette décision était apparemment bien antérieure à la panne.
La fin de Crowdstrike ?
En effet, plusieurs actionnaires viennent de déposer une action collective en justice contre l’entreprise, et ce, devant un tribunal fédéral d’Austin (Texas), où est situé le siège de CrowdStrike. Ces derniers accusent la société d’avoir menti sur ses procédures de tests internes.
Selon eux, la société de cybersécurité est responsable de l’incident technique, qui a fait chuter la valorisation de l’entreprise, cotée au Nasdaq, d’environ 30 %. Interrogée par la BBC, CrowdStrike estime que
cette plainte est sans fondementet qu’elle la contestera avec fermeté.
Des conséquences financières catastrophiques
Pour rappel, Vendredi 19 juillet 2024, Microsoft enregistrait une panne colossale de ses services, causée par une mise à jour du logiciel de cybersécurité CrowdStrike. Deux semaines après, l'heure est au bilan, mais ce dernier n'est pas fameux.
Les conséquences ont été mondiales, entravant près de 8,5 millions d'ordinateurs, impactant de nombreuses infrastructures de par le monde : banques, aéroports, hôpitaux, transports, médias, hôtels et même l'organisation des JO de Paris 2024.... Aujourd'hui la situation semble à peu près revenue à la normale.
Rappelons qu'il a également été convoqué par le Congrès américain. Il devra s'expliquer devant les membres du comité de la sécurité intérieure, notamment sur les conséquences durables de la panne, qui se monterait à plus de 5 milliards de dollars.
En effet, d'après une très récente étude, l'assureur Parametrix estime que le coût financier total de ce bug est estimé à 5,4 milliards de dollars. Mais cette estimation concernerait seulement les entreprises du Fortune 500 (hors Microsoft), qui regroupe les 500 plus grosses entreprises mondiales selon leur chiffre d'affaires.
ET la suite ?
Mais CrowdStrike devrait être rapidement visé par une autre plainte. Delta Airlines -l’une des sociétés les plus touchée- a annoncé son intention d’assigner la firme en justice. En effet, le bug lui aurait coûté entre 300 et 500 millions d’euros, après avoir dû annuler environ 7 000 vols.
Histoire de clore cette semaine, on apprend également qu’Alphabet (la société mère de Google) va réduire sa participation au sein de Crowdstrike, selon un dépôt réglementaire, mais cette décision était apparemment bien antérieure à la panne.