L’Europe retoque les abonnements de Meta et Instagram
Par Laurence - Publié le
Meta a-t-elle le droit de faire payer les utilisateurs de Facebook ou Instagram, qui refusent la publicité ciblée ? Telle est l'épineuse question posée au niveau européen !
En octobre dernier, Meta a annoncé le lancement d’une nouvelle formule spéciale pour l’Union Européenne, qui est entrée en application dès le mois de novembre. Cet abonnement payant permet d’accéder à Instagram et Facebook sans publicité -ce qui (selon lui) lui permet de se conformer à la législation européenne sur les données personnelles et la publicité ciblée.
Les usagers dans l'UE, la Suisse et le reste de l'Espace économique européen (Islande, Norvège, Liechtenstein) disposent désormais d’un choix : soit de continuer à utiliser gratuitement les deux plateformes avec des publicités personnalisées, soit de s'abonner pour ne plus voir de publicités.
Mais pour cela, les tarifs affichés sont carrément prohibitifs. Il faut en effet compter 9,99 euros par mois s’il est pris depuis un ordinateur, et 12,99 euros si on passe par les applications mobiles sur smartphones.
La question du départ était de savoir si Meta pouvait faire payer les utilisateurs de Facebook ou Instagram, qui refusent la publicité ciblée. Ou si la pratique (ou le prix) ne faussait pas le supposé choix.
La Commission a été claire et a répondu par la négative. Aussi elle a adressé à Meta, un avis préliminaire lui signifiant qu’elle n’est pas en conformité avec le règlement européen Digital Markets Act (DMA). Ce dernier impose notamment aux grandes plates-formes numériques de recueillir le consentement des utilisateurs européens, afin de pouvoir croiser leurs données personnelles, notamment à des fins publicitaires.
Aussi la nouvelle formule de Meta ne passe pas !
Petit rappel
En octobre dernier, Meta a annoncé le lancement d’une nouvelle formule spéciale pour l’Union Européenne, qui est entrée en application dès le mois de novembre. Cet abonnement payant permet d’accéder à Instagram et Facebook sans publicité -ce qui (selon lui) lui permet de se conformer à la législation européenne sur les données personnelles et la publicité ciblée.
Les usagers dans l'UE, la Suisse et le reste de l'Espace économique européen (Islande, Norvège, Liechtenstein) disposent désormais d’un choix : soit de continuer à utiliser gratuitement les deux plateformes avec des publicités personnalisées, soit de s'abonner pour ne plus voir de publicités.
Mais pour cela, les tarifs affichés sont carrément prohibitifs. Il faut en effet compter 9,99 euros par mois s’il est pris depuis un ordinateur, et 12,99 euros si on passe par les applications mobiles sur smartphones.
La réponse de la Commission européenne
La question du départ était de savoir si Meta pouvait faire payer les utilisateurs de Facebook ou Instagram, qui refusent la publicité ciblée. Ou si la pratique (ou le prix) ne faussait pas le supposé choix.
La Commission a été claire et a répondu par la négative. Aussi elle a adressé à Meta, un avis préliminaire lui signifiant qu’elle n’est pas en conformité avec le règlement européen Digital Markets Act (DMA). Ce dernier impose notamment aux grandes plates-formes numériques de recueillir le consentement des utilisateurs européens, afin de pouvoir croiser leurs données personnelles, notamment à des fins publicitaires.
Aussi la nouvelle formule de Meta ne passe pas !
Nous voulons donner aux citoyens la possibilité de contrôler leurs propres données et de choisir une publicité moins personnalisée, a souligné Margrethe Vestager, la commissaire chargée de la concurrence, dans un communiqué. Il reste à savoir comment va répondre Meta ou si elle va être contrainte de suspendre, voire de rembourser les abonnements.