Une nouvelle vague de licenciements dans la tech !
Par Laurence - Publié le
La tech en crise sociale !
Pour ce début d'année 2024, il semble que la liste des entreprises de la tech qui licencient ne cesse de s’allonger. La dernière en date, Snap, prévoit de se séparer de 10% de ses effectifs à travers le monde d’ici un an, soit environ 500 personnes sur les 5 300 employés qu'elle compte.
Un tout petit peu plus tôt, Zoom, après l’incroyable boom dû aux confinements, a dévoilé vouloir se séparer de 2% de ses effectifs soit 150 personnes. En janvier, PayPal dévoilait un plan pour se séparer de 2 500 employés (9% des effectifs) A cela, s'ajoutent iRobot (31% soit 350 personnes), Salesforce (1% soit 700 personnes), Microsoft (1 900 personnes), eBay (9% soit 1 000 personnes), Google (les données chiffrées ne sont pas officielles mais 1 000 personnes sont évoquées), TikTok (60 personnes), Riot Games (11% soit 530 personnes), Amazon (30 personnes), YouTube (100 personnes), Instagram (60 personnes), Twitch (35% soit 500 personnes), etc.
Globalement, les licenciements au cours de la première semaine de février 2024, ont concerné au moins 6 471 employés du secteur technologique américain, selon un décompte de Crunchbase News, et, depuis le début de l’année 2024, au moins 18 873 travailleurs. En 2023, ils étaient plus de 191 000 et plus de 93 000 en 2022.
Selon les analystes, les causes de ces licenciements sont similaires à celles de 2022 et 2023, lors des grandes vagues réalisées par de grandes entreprises technologiques comme Google et Meta, même si les ordres de grandeur sont moindres actuellement :
Les licenciements dans le secteur technologique pourraient se produire en partie parce que les entreprises modifient leurs priorités, car nombre d’entre elles se sont tournées vers l’IA générative.
Et chez Apple ?
Apple a choisi de conserver le maximum d'emplois contrairement aux autres firmes techs. En interne, la firme aurait tout de même présenté quelques suppressions d'emplois comme un
effort de rationalisation.
Jusqu'à présent, la firme a toujours mis en avant sa politique RH et sa volonté de ne pas procéder à des licenciements. Elle s'était contentée de faire des coupes budgétaires ou de ne pas remplacer certains postes de salariés partis volontairement (retraite, démission...). Plus récemment, elle aurait également prévu de modifier les modes de versement des primes, en conservant le même montant annuel.
Pour rappel, le 14 novembre dernier, Tim Cook avait confirmé que Cupertino allait suivre une approche prudente en matière d'embauches en raison de l'incertitude économique et les limiter à certains secteurs -évoquant des investissements à long terme et une politique de l’emploi dans la durée.
Elle avait commencé à ralentir l'embauche dans le secteur de la recherche et du développement, avant d'étendre cette mesure à l'ensemble des postes. Le gel de l'embauche a permis d'éviter les licenciements généralisés que d'autres entreprises technologiques ont annoncés ces derniers mois. Enfin, il y a quelques semaines et dans le même ordre d'idées (même si la comparaison n’est pas équivalente), Tim Cook avait demandé et obtenu la réduction de sa rémunération de 40% par rapport à 2022.