Alors que l’on approche de la date anniversaire de son rachat de Twitter (rebaptisé "X" dans l’entremise), Elon Musk continue de faire un peu de ménage dans ses équipes, pourtant restreintes.
Entre liberté d'expression, harcèlement et surveillance ?
En effet, il vient de licencier une partie importante de ses employés en charge de la lutte contre la désinformation lors des élections. Réagissant à un article dans la presse, l’homme d’affaires s’est expliqué sur ce choix qui pourrait apparaître comme inopportun à l’approche des élections américaines.
Cette équipe était en effet dédiée à la modération des contenus qui véhiculent de fausses informations sur la campagne américaine et le scrutin, y compris son responsable. Vous voulez parler de l'équipe dédiée à 'l'intégrité des élections', qui nuisait à l'intégrité des élections? Oui, ils ne sont plus là !
Quid de la lutte contre la désinformation ?
On se rappelle que ce n'est pas la première fois que le CEO procède à ce genre de mesure, s'étant déjà séparé de plus des trois quarts de son personnel, notamment l'équipe en charge de la surveillance des contenus !
Depuis sa prise de contrôle de Twitter, il est régulièrement pointé du doigt pour avoir trop réduit la modération des contenus relevant de la désinformation, de la haine ou du harcèlement (les réductions d'effectifs n'aidant pas). A cela s'ajoutent d'autres impératifs, d'ordre juridique. En effet, Twitter / X est soumis -depuis fin août et l'entrée en vigueur du Digital Service Act- à des obligations renforcées de lutte contre les contenus illégaux.
Ciel l'app X n'est pas sur l'écran d'accueil de Linda Yaccarino
