Que va faire Elon Musk avec le Dojo, le supercalculateur de Tesla ?
Par Laurence - Publié le
Améliorer les tesla
Ce dernier se situe à Austin, au Texas, pas très loin de Giga Texas, à savoir le siège social de Tesla depuis novembre 2021. Mais il n'est pas question de regarder de plus près ce projet -qui devrait coûter environ 930 millions d’euros. En effet, en as du camouflage, Elon Musk a lancé la construction d'un bâtiment aux allures de bunker.
Dojo devrait permettre de développer encore davantage les performances de la firme en matière d'intelligence artificielle et mettre en circulation rapidement un véhicule 100% autonome de catégorie 5. Pour cela, il faudra remplir toutes les conditions nécessaires.
Pour rappel, le niveau 5 est le plus haut dans la gradation : une voiture autonome de niveau 5 peut rouler sur tous les types de route, sans l'intervention d’un conducteur. Ce dernier peut s’adonner à d’autres activités comme lire ou regarder un film par exemple. Il n'a pas besoin d'intervenir et la voiture fait le reste (elle gère la navigation, le trafic, l’environnement et la signalisation, etc...).
ET le cloud !
Outre les routes, ce supercalculateur permettra de partir à la conquête du ciel, ou plus précisément du Cloud. Elon Musk espère concurrencer Amazon Web Services (AWS), dans les services de cloud computing, aussi bien pour des offres à destination des entreprises que des particuliers (ça tombe bien Amazon cherche à la taquiner sur le terrain de l'internet par satellites). D'ailleurs, les ingénieurs Tesla travaillent depuis deux ans sur le développement de ses propres puces GPU boostées à l’IA.
Bref, les investisseurs et les analystes commencent à se pencher sur le potentiel du Dojo. Morgan Stanley a d'ailleurs relevé en septembre son objectif de prix, pour une action Tesla, de 60 % sur 12 mois, soit 400 dollars, ce qui augmenterait la valeur de l'entreprise bien au-dessus de la capitalisation boursière des 1 000 milliards de dollars.
Cette amélioration des efforts de supercalcul de Tesla pourrait éventuellement permettre au PDG de Tesla, Elon Musk, de rivaliser dans une autre verticale : l'informatique en nuage.