Apple traque les abus de télétravail !
Par Laurence - Mis à jour le
Après avoir été particulièrement regardante et avoir encouragé à outrance le télétravail pendant la pandémie, tout cela est bien fini pour Apple !
En effet, la firme californienne serait en train de resserrer ses exigences en matière de travail en présentiel. Selon Zoë Schiffer de Platformer, elle surveillerait de près les abus de travail à domicile, en se fondant sur le système de badgeuse, et ce, afin de s'assurer que tous les employés viennent au bureau au moins trois fois par semaine.
Sur Twitter, elle évoque des avertissements en hausse, avec quelques menaces (
Pour rappel, Mark Gurman avait récemment mentionné des changements en matière RH afin de réduire certaines dépenses sans passer par les licenciements. Il avait également souligné une plus stricte application des exigences en matière de travail en personne et une volonté d’accélérer le retour à la normale. La firme s'est d'ailleurs offert en début d'année,
Pendant ce temps, les autres entreprises tech souffrent du contexte économique. L'époque florissante des embauches à tout vent est désormais révolue pour laisser sa place à des vagues de licenciements, gel du recrutement, encouragement au départ ou encore non renouvellement des postes laissés vacants pour cause de départ à la retraite.
Ainsi, cette semaine, Amazon va supprimer 9000 postes supplémentaires pour des départs courant avril. En effet, après la première mesure de 18 000 suppressions, cette seconde étape a été officialisée via un message envoyé aux salariés par le directeur général, Andy Jassy. Ces départs concernent des divisions relativement épargnées : AWS (cloud), Twitch (vidéo) et la régie publicitaire. A cela s'ajoutent de nouvelles coupes du côté des ressources humaines, déjà bien touchées en janvier.
Comme les autres grands groupes tech, Amazon avait atteint un pic d'effectifs en 2020 et 2021, atteignant 1,6 million de salariés. La pandémie avait en effet boosté les activités d'e-commerce, mais aussi de cloud computing et de loisirs (Prime Video, Twitch).
Au total, plus de 160 000 emplois ont disparu en 2022 au sein de la tech américaine (Amazon, Meta, Twitter). Cette tendance s'accentue depuis le début de l'année avec 140 000 suppressions depuis janvier (12 000 chez Google, 1 000 chez Microsoft, et 10 000 licenciements supplémentaires chez Meta).
Trop de distanciel tue le présentiel
En effet, la firme californienne serait en train de resserrer ses exigences en matière de travail en présentiel. Selon Zoë Schiffer de Platformer, elle surveillerait de près les abus de travail à domicile, en se fondant sur le système de badgeuse, et ce, afin de s'assurer que tous les employés viennent au bureau au moins trois fois par semaine.
Sur Twitter, elle évoque des avertissements en hausse, avec quelques menaces (
le non-respect pouvant aller jusqu'au licenciement). Certaines divisions semblent plus touchées que d'autres, mais cette tendance concernerait plutôt l'Apple Park.
Pour rappel, Mark Gurman avait récemment mentionné des changements en matière RH afin de réduire certaines dépenses sans passer par les licenciements. Il avait également souligné une plus stricte application des exigences en matière de travail en personne et une volonté d’accélérer le retour à la normale. La firme s'est d'ailleurs offert en début d'année,
la meilleure DRH du monde!
La crise dans les firmes tech !
Pendant ce temps, les autres entreprises tech souffrent du contexte économique. L'époque florissante des embauches à tout vent est désormais révolue pour laisser sa place à des vagues de licenciements, gel du recrutement, encouragement au départ ou encore non renouvellement des postes laissés vacants pour cause de départ à la retraite.
Ainsi, cette semaine, Amazon va supprimer 9000 postes supplémentaires pour des départs courant avril. En effet, après la première mesure de 18 000 suppressions, cette seconde étape a été officialisée via un message envoyé aux salariés par le directeur général, Andy Jassy. Ces départs concernent des divisions relativement épargnées : AWS (cloud), Twitch (vidéo) et la régie publicitaire. A cela s'ajoutent de nouvelles coupes du côté des ressources humaines, déjà bien touchées en janvier.
Comme les autres grands groupes tech, Amazon avait atteint un pic d'effectifs en 2020 et 2021, atteignant 1,6 million de salariés. La pandémie avait en effet boosté les activités d'e-commerce, mais aussi de cloud computing et de loisirs (Prime Video, Twitch).
Au total, plus de 160 000 emplois ont disparu en 2022 au sein de la tech américaine (Amazon, Meta, Twitter). Cette tendance s'accentue depuis le début de l'année avec 140 000 suppressions depuis janvier (12 000 chez Google, 1 000 chez Microsoft, et 10 000 licenciements supplémentaires chez Meta).