TSMC -le fondeur d'Apple- craint pour l'avenir des puces
Par Laurence - Mis à jour le
Une fois n'est pas coutume, Morris Chang, fondateur et ancien président de TSMC, s'est exprimé lors d'une table ronde à Taipei. Face à lui, se tenait Chris Miller, l'auteur du best seller
Sans ambage, le Taïwanais a déclaré soutenir les tentatives américaines pour ralentir les progrès du développement des puces en Chine. En revanche, il a également souligné que Washington avait laissé Taïwan en dehors de sa politique de friendshoring (pratique de délocalisation vers des pays partenaires) et avait déplacé une partie de la production de semi-conducteurs vers d'autres pays amis.
Pour lui, la Chine a désormais au moins cinq à six ans de retard sur Taïwan en matière de technologie de fabrication de puces. Pour rappel, TSMC est le partenaire privilégié d'Apple pour les AX et les MX. Aux dernières rumeurs, la puce M3 -qui devrait être dotée de 8 cœurs comme l'actuelle M2- serait gravée en 3nm, selon son tout nouveau process (N3E). Les M2, M2 Pro et Max bénéficient quant à elles du processus en 5 nm de deuxième génération.
Mais en définitive, il pense également que Taïwan ne devrait pas être naïf quant à sa position vis-à-vis des États-Unis ou de la Chine. Il craint en effet que la Chine ait des velléités colonialiste envers Taïwan et tente de s'emparer de l'île autonome par la force.
Ce scénario de guerre industrielle est d'ailleurs pris au sérieux par les responsables américains. Ces derniers redoutent -quant à eux- une destruction de l'industrie des semi-conducteurs de Taïwan, qui serait anéantie pour éviter qu'elle ne tombe entre les mains de la Chine.
Et par voie de conséquence, la nécessité de repenser les produits et les machines actuelles qui en dépendent, comme les smartphones, les ordinateurs, l'électro-ménager, les machines outils, les véhicules...
• Acheter "Chip War"
Chip War!
Un soutien aux Etats-Unis vis-à-vis de la Chine
Sans ambage, le Taïwanais a déclaré soutenir les tentatives américaines pour ralentir les progrès du développement des puces en Chine. En revanche, il a également souligné que Washington avait laissé Taïwan en dehors de sa politique de friendshoring (pratique de délocalisation vers des pays partenaires) et avait déplacé une partie de la production de semi-conducteurs vers d'autres pays amis.
Pour lui, la Chine a désormais au moins cinq à six ans de retard sur Taïwan en matière de technologie de fabrication de puces. Pour rappel, TSMC est le partenaire privilégié d'Apple pour les AX et les MX. Aux dernières rumeurs, la puce M3 -qui devrait être dotée de 8 cœurs comme l'actuelle M2- serait gravée en 3nm, selon son tout nouveau process (N3E). Les M2, M2 Pro et Max bénéficient quant à elles du processus en 5 nm de deuxième génération.
Mais des raisons purement politiques
Mais en définitive, il pense également que Taïwan ne devrait pas être naïf quant à sa position vis-à-vis des États-Unis ou de la Chine. Il craint en effet que la Chine ait des velléités colonialiste envers Taïwan et tente de s'emparer de l'île autonome par la force.
Ce scénario de guerre industrielle est d'ailleurs pris au sérieux par les responsables américains. Ces derniers redoutent -quant à eux- une destruction de l'industrie des semi-conducteurs de Taïwan, qui serait anéantie pour éviter qu'elle ne tombe entre les mains de la Chine.
Et par voie de conséquence, la nécessité de repenser les produits et les machines actuelles qui en dépendent, comme les smartphones, les ordinateurs, l'électro-ménager, les machines outils, les véhicules...
Lorsque les coûts augmenteront, l'hégémonie des puces s'arrêtera ou ralentira considérablement. Nous seront alors dans un jeu totalement différent.
• Acheter "Chip War"