Europe : Google s’engage à plus de transparence mais risque de fermer Google Actualités
Par Laurence - Publié le
Google -qui n’est pas dans les meilleures grâces de Bruxelles- devrait prochainement mettre en place en Europe de nouvelles mesures visant à davantage de transparence pour les publicités à caractère politique. Pour cela, il devrait exiger un
De plus, la firme s’est engagée à publier un rapport européen de transparence et à proposer une bibliothèque en ligne des annonces diffusées. Cette dernière permettra de connaitre la moindre information sur les annonces, allant du coût d’achat à la cible visée, ou encore l’identité de l’acheteur.
Il y a deux ans, les élections américaines avaient engendré un tollé face au rôle d’Internet et des réseaux sociaux. Ces derniers avaient été pointés du doigt, accusés de fausser les résultats et de véhiculer des infox. Depuis, plusieurs sociétés techs, dont Google et Facebook, s’étaient engagées à établir et suivre un code de bonne conduite. Il faut dire que le RGPD et ses nouvelles sanctions financières avaient été très efficaces.
Ainsi, en septembre dernier, Mariya Gabriel, Commissaire à l’Economie et à la Société numériques, avait déclaré que le
En attendant sur un autre chantier, Richard Gingras, vice-président de Google en charge de l’information, a expliqué ce weekend que Google Actualités pourrait fermer en Europe. En effet, la directive européenne sur le droit d’auteur et son article 11, qui prévoit de taxer les clics des internautes sur les liens relayés, serait trop contraignante. La firme attend d’avoir davantage de précisions de Bruxelles avant de prendre sa décision.
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formulaire rempli par ceux qui désirent acheter des espaces. Cette nouvelle condition devrait améliorer les vérifications (et le respect du RGPD).
De plus, la firme s’est engagée à publier un rapport européen de transparence et à proposer une bibliothèque en ligne des annonces diffusées. Cette dernière permettra de connaitre la moindre information sur les annonces, allant du coût d’achat à la cible visée, ou encore l’identité de l’acheteur.
Il y a deux ans, les élections américaines avaient engendré un tollé face au rôle d’Internet et des réseaux sociaux. Ces derniers avaient été pointés du doigt, accusés de fausser les résultats et de véhiculer des infox. Depuis, plusieurs sociétés techs, dont Google et Facebook, s’étaient engagées à établir et suivre un code de bonne conduite. Il faut dire que le RGPD et ses nouvelles sanctions financières avaient été très efficaces.
Ainsi, en septembre dernier, Mariya Gabriel, Commissaire à l’Economie et à la Société numériques, avait déclaré que le
secteur s’engageait dans une vaste série d’actions, allant de la transparence dans la publicité à la fermeture des faux comptes et à la démonétisation des sources de désinformation.
En attendant sur un autre chantier, Richard Gingras, vice-président de Google en charge de l’information, a expliqué ce weekend que Google Actualités pourrait fermer en Europe. En effet, la directive européenne sur le droit d’auteur et son article 11, qui prévoit de taxer les clics des internautes sur les liens relayés, serait trop contraignante. La firme attend d’avoir davantage de précisions de Bruxelles avant de prendre sa décision.
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