La quinzaine des résultats financiers se poursuit avec Alphabet, la maison mère de Google. Pour son deuxième trimestre, le groupe publie des chiffres supérieurs aux attentes de Wall Street, bien qu’amoindris par la sanction financière de 4,3 milliards d’euros de l’UE.
Il affiche ainsi un bénéfice net en recul de 9,3%, à 3,2 milliards de dollars. Mais rapporté par action et après ajustement de divers éléments exceptionnels, il se monte à 11,75 dollars, au lieu des 9,54 dollars anticipés. A cela s’ajoute un chiffre d'affaires de 32,66 milliards (+ 25,5%), également supérieur aux 32,19 milliards attendus. Ce dernier est littéralement porté par la publicité qui représente près de 86%.
Et c’est cette domination dans la publicité en ligne qui a sauvé le trimestre, même si elle été grandement remise en cause par le RGPD -amenant la société à modifier son partage les données avec ses annonceurs. De même, la firme a également affronté financièrement les deux amendes records de la Commission (2,3 et 4,3 milliards d’euros tout de même) pour non respect du droit de la concurrence et abus de position dominante.
En effet, la firme a malgré tout réussi à augmenter ses revenus trimestriels d'au moins 20% d'une année sur l'autre pour la deuxième année consécutive, s’accordant ainsi les faveurs de la bourse avec un bond de 5% de son action.
