Google aurait tenté de négocier son amende de 4,3 milliards (mais pas assez vite)
Par Laurence - Publié le
La semaine dernière, la Commission dévoilait une sanction de 4,3 milliards d'euros à l'encontre de Google (ici et là). Selon Bloomberg, la firme aurait essayé de transiger. Dans une interview accordée au média, Margrethe Vestager semble dire que Google aurait été peu diligente, et qu'elle aurait trop tardé.
En effet, ce n'est qu'en juin 2017 (après la sanction de 2,4 milliards d'euros) que Google aurait approché la Commission, par le biais d'un courrier d'avocats. La firme aurait alors proposé de modifier les contrats pour tenir compte des préconisations de l'UE, sans pour autant fournir de propositions fermes et définitives. Dans ces conditions, la Commission n'aurait jamais donné de réponse officielle.
Comme à son habitude, la commissaire n'a pas vraiment mâché ses mots. Elle estime que Google était parfaitement au courant et a attendu au moins un an de trop. Pour elle, si les entreprises souhaitent vraiment discuter, elles doivent entrer en contact immédiatement après avoir reçu la plainte initiale ou la communication des griefs de l'UE et non "prendre leur temps".
Avant de conclure :
Source 1 et 2
Il n'y a pas eu d'accord possible et la situation a repris son cours normal. Il n'y a pas de surprise ici.
En effet, ce n'est qu'en juin 2017 (après la sanction de 2,4 milliards d'euros) que Google aurait approché la Commission, par le biais d'un courrier d'avocats. La firme aurait alors proposé de modifier les contrats pour tenir compte des préconisations de l'UE, sans pour autant fournir de propositions fermes et définitives. Dans ces conditions, la Commission n'aurait jamais donné de réponse officielle.
Comme à son habitude, la commissaire n'a pas vraiment mâché ses mots. Elle estime que Google était parfaitement au courant et a attendu au moins un an de trop. Pour elle, si les entreprises souhaitent vraiment discuter, elles doivent entrer en contact immédiatement après avoir reçu la plainte initiale ou la communication des griefs de l'UE et non "prendre leur temps".
Avant de conclure :
c'est une violation très grave du droit communautaire et vous voyez ce que cela a donné. Elle a permis de renforcer la position de Google dans la recherche et il a "de facto" verrouillé Android dans un écosystème entièrement contrôlé par Google.
Source 1 et 2