Un seul conducteur de voiture électrique sur 100 voudrait revenir à l'essence
Par Vincent Lautier - Publié le
Une adoption massive des véhicules électriques confirmée
Selon l’étude menée par la Global EV Drivers Alliance (GEVA), 92 % des conducteurs de véhicules électriques choisiraient à nouveau une voiture électrique s’ils devaient remplacer leur véhicule, 4 % se tourneraient vers un modèle hybride. Seulement 1 % envisageraient un retour à un véhicule à essence ou diesel. Cette enquête, qui prend en compte des usages dans de nombreux pays, dont la France, les États-Unis ou l’Allemagne, montre la satisfaction générale des conducteurs de voitures électriques. 97 % d’entre eux se disent satisfaits ou très satisfaits de leur expérience.
Les raisons derrière l’engouement pour les VE
Les participants à cette enquête citent surtout les coûts d’utilisation et d’entretien, réduits comme motivation première pour passer à l’électrique, les considérations environnementales arrivent en second. Ces résultats montrent que le portefeuille et les considérations financières sont plus importantes que l’écologie et la maîtrise du réchauffement climatique, mais après tout, si les deux vont de pair, tout va bien. Attention quand même, les limites actuelles des infrastructures, comme la faible disponibilité des bornes de recharge rapide et les temps d’attente parfois prolongés, sont encore des points négatifs pour certains utilisateurs, même s’ils ne suffisent pas à leur faire regretter leurs choix.
Le problème de la charge reste là
La majorité des propriétaires de voitures électriques (72 %) chargent leur véhicule à domicile, l’étude met en avant le besoin urgent d’améliorer les infrastructures publiques. Les pannes fréquentes et la couverture inégale des bornes rapides sont des obstacles qui freinent en partie la transition vers une mobilité électrique plus large. Selon Christian Peter, directeur d’EMC Austria, le développement de solutions de recharge plus pratiques est vital pour répondre aux attentes des consommateurs et soutenir le marché en pleine croissance. À titre personnel je ne recharge pas chez moi, mais uniquement aux bornes publiques, et j’admets que parfois, la disponibilité des bornes peut être une source de stress, même si ça reste rare.
Une transition irréversible ?
Pour Joel Levin, président de GEVA, les résultats de cette enquête confirment l’attrait durable des véhicules électriques. Il considère même que les autres rapports qui suggèrent un désintérêt croissant pour l’électrique sont infondés.
Et vous, vous roulez électrique ? Vous en êtes content ? Pour être très honnête, j’ai à titre personnel rencontré une fois, une personne, qui m’a clairement indiqué qu’il souhaitait récupérer une voiture à essence pour remplacer sa MG4 électrique, pour des questions d’autonomie et d’envie de ne pas avoir à s’arrêter trop souvent sur autoroute quand il fait de longs trajets. Un agacement légitime en effet.