R5 électrique : découverte à chaud avec MaxBLD et Simplement Julien (vidéo)
Par Didier Pulicani - Publié le
Mais qu'elle est craquante cette nouvelle R5 électrique ! Il faut vraiment la voir en vrai pour se rendre compte à quel point le pari
Renault ne s'est d'ailleurs pas arrêté au design, la citadine 100% électrique cumule les bons points, avec une taille contenue, beaucoup de connectivité, des matériaux de qualité, le tout avec une autonomie tout à fait confortable pour le segment (300 à 400Km). Seule la grille tarifaire reste l'unique inconnue, mais le constructeur nous a promis une version d'entrée de gamme sous les 25 000€ (hors bonus), une paille !
Chose rare dans l'univers automobile, le look de cette R5, quelque soit la version (il y aura trois déclinaisons, comme la Mégane), semble faire la quasi-unanimité, du moins chez les journalistes présents sur place.
Qu'elle soit verte (la couleur de base, gratuite), bleue (très sobre) ou jaune pétant, le coloris la plus plébiscité par la presse, ses lignes sont homogènes, le véhicule est bien dessiné, malgré une taille ultra-compacte (moins de 4m !), un challenge de taille à l'heure où les voitures ont plutôt tendance à s'agrandir, quelque soit le segment.
Renault est parvenu à conserver la quasi-totalité des lignes du concept qui avait tant fait rêver, à quelques exceptions près, comme la position de port de charge sur le côté (plus pratique), des optiques retravaillées et de vrais rétro-viseurs.
Nos trois acolytes n'ont d'ailleurs pas manqué d'éloges sur la signature lumineuse du véhicule, qui vous lance un petit clin d'oeil à l'approche, et qui propose de nombreuses intégrations LED, comme ces feux de jour qui viennent se scinder en deux lors de l'activation des clignotants.
Renault n'a pas lésiné sur les petits détails stylistiques, comme cette lame façon carbone qui entoure la voiture, ou encore ces petits coqs présents à de nombreux endroits à l'extérieur comme à l'intérieur du véhicule, surmonté par un drapeau bleu-blanc-rouge joliment intégra aux phares avant, rappelant son origine bien française.
La R5 peut se recharger à 80 et 100kW respectivement, de quoi atteindre les 80% en 30mn sur une borne rapide -c'est dans la moyenne.
Mais comme le souligne Max, la version d'entrée de gamme n'a pas de CCS, en clair, elle ne chargera qu'à 11 kW sur les bornes en courant alternatif -en ville principalement. En clair, pas de long trajet possible avec ce modèle, d'autant que la R5 n'a pas repris le 22kW AC des Zoé et Mégane, réduction de coût (et de place) oblige.
Autre déception, pas de One-Pedal avant 2025 chez Renault. La régénération sera donc comme la Megane : il ne sera pas possible d'aller jusqu'à l'arrêt complet. Espérons qu'elle soit suffisamment costaude pour maximiser la récupération d'énergie et se passer au maximim des plaquettes de frein.
Malgré un capot assez proéminent, Renault n'a pas intégré de coffre à l'avant, ce
Il faut dire que la conception interne ne laisse que peu de place pour un éventuel rangement : le moteur, la pompe à chaleur et l'onduleur ont été regroupés sur la hauteur, et occupent tout l'espace ou presque.
Heureusement, Renault a prévu un vaste coffre, 326L dont 27L pour sous coffre. Ce dernier est d'ailleurs situé sur la partie arrière, ce qui permet d'accéder aux câbles même si l'on a quelques courses dans le fond.
Le seuil n'est pas plat et s'enfonce même profondément, comme dans la Megane, ce qui permet d'avoir une bonne hauteur pour les bagages. C'est mieux que dans la plupart des citadines, surtout à moins de 4m de long !
De base, la R5 a choisi un tissus de type Denim -le jeans si vous préférez-un choix à la fois rajeunissant et à l'épreuve du temps -à vérifier tout de même sur la durée.
Les sièges sont bien enveloppant et très confortables, surtout sur la version haut de gamme, recouverte d'un tissus très doux, bi-ton, mais qui ne plaira peut-être pas à tout le monde.
Si la planche de bord affiche fièrement ses surpiqures sur le faux-cuir de la version la plus haut-de-gamme, l'ensemble des plastiques (y compris sur les parties hautes) sont assez durs.
Rien de trop
Comme le dit Julien, on se croirait presque dans une compacte du segment supérieur ! Une affirmation qui trouve ses limites lorsque notre grand gaillard de plus d'1m85 s'installe sur le siège conducteur : ce cher Max n'a plus qu'à manger ses genoux s'il veut finir le trajet !
S'il fallait lancer quelques critiques, on regrette que Renault propose toujours autant de commodos (3 sur la partie droite !), surtout sur un véhicule qui tend vers la simplicité.
C'est d'autant plus aberrant (frérot) que la commande de boite, située sur le volant, ne propose pas le frein de parking "P" en électrique), qui se trouve... sur la partie basse de la console :
On aurait pu s'attendre à ne trouver qu'un seul écran dans la R5, ce sera finalement une double dalle, dont une diagonale de 10" (un gros iPad) pour la partie centrale.
La disposition au format paysage permet de regarder des films, de jouer à des jeux et surtout, d'obtenir une bonne surface d'affichage -avec la climatisation toujours visible sur la partie basse, par exemple.
Nous n'avons pas pu tester la réactivité du système (encore en développement), qui proposera la même puce Qualcomm que sur la Megane -qui ne souffrait d'aucune latence. L'interface a toutefois été retravaillée, et semble assez ergonomique -à tester bien-sûr dans la pratique- tout en offrant une police spécifique à la R5 -très stylée !.
Un nouvel assistant baptisé Reno, vient en complément de Google Assistant, qui restera disponible pour les instructions de navigation. Renault a tout de même fait le pari de ChatGPT, plus performant pour les requêtes complexes, mais qui pourra aussi activer les principales fonctions de la voiture.
Nous détaillerons bientôt toute la connectivité lors d'une interview exclusive... donc restez à l'écoute !
A l'issue de cette journée, nous étions tous les très emballés par cette nouvelle R5 100% électrique.
Un look dément, un niveau de finition élevé pour la catégorie, un voiture très compacte pour la ville, et beaucoup de connectivité, le tout à un tarif très concurrentiel : Renault est-il parvenu à un quasi-sans faute avec cette Renault 5 cuvée 2024 ?
Pour moi, il manque encore un
Julien et Max, qui rêvent maintenant de voir ce qu'elle vaut sur la route et en matière d'autonomie réelle, s'inquiètent beaucoup du tarif, qui pourrait friser les 30 000€ sur les versions les plus optionnées -soit 26 000€ avec le bonus tout de même.
Mais pour tout savoir de la R5 et de ses tarids définitifs, rendez-vous dans quelques semaines, lorsqu'on pourra enfin la commander !
néo-rétrode Luca De Meo fonctionne à merveille !
Renault ne s'est d'ailleurs pas arrêté au design, la citadine 100% électrique cumule les bons points, avec une taille contenue, beaucoup de connectivité, des matériaux de qualité, le tout avec une autonomie tout à fait confortable pour le segment (300 à 400Km). Seule la grille tarifaire reste l'unique inconnue, mais le constructeur nous a promis une version d'entrée de gamme sous les 25 000€ (hors bonus), une paille !
Retrouvez notre avis à chaud avec Julien et Max, deux youtubers automobiles spécialisés dans l'électrique !
Design : à l'unanimité !
Chose rare dans l'univers automobile, le look de cette R5, quelque soit la version (il y aura trois déclinaisons, comme la Mégane), semble faire la quasi-unanimité, du moins chez les journalistes présents sur place.
Qu'elle soit verte (la couleur de base, gratuite), bleue (très sobre) ou jaune pétant, le coloris la plus plébiscité par la presse, ses lignes sont homogènes, le véhicule est bien dessiné, malgré une taille ultra-compacte (moins de 4m !), un challenge de taille à l'heure où les voitures ont plutôt tendance à s'agrandir, quelque soit le segment.
Renault est parvenu à conserver la quasi-totalité des lignes du concept qui avait tant fait rêver, à quelques exceptions près, comme la position de port de charge sur le côté (plus pratique), des optiques retravaillées et de vrais rétro-viseurs.
Nos trois acolytes n'ont d'ailleurs pas manqué d'éloges sur la signature lumineuse du véhicule, qui vous lance un petit clin d'oeil à l'approche, et qui propose de nombreuses intégrations LED, comme ces feux de jour qui viennent se scinder en deux lors de l'activation des clignotants.
Renault n'a pas lésiné sur les petits détails stylistiques, comme cette lame façon carbone qui entoure la voiture, ou encore ces petits coqs présents à de nombreux endroits à l'extérieur comme à l'intérieur du véhicule, surmonté par un drapeau bleu-blanc-rouge joliment intégra aux phares avant, rappelant son origine bien française.
Quelques déceptions sur la recharge
La R5 peut se recharger à 80 et 100kW respectivement, de quoi atteindre les 80% en 30mn sur une borne rapide -c'est dans la moyenne.
Mais comme le souligne Max, la version d'entrée de gamme n'a pas de CCS, en clair, elle ne chargera qu'à 11 kW sur les bornes en courant alternatif -en ville principalement. En clair, pas de long trajet possible avec ce modèle, d'autant que la R5 n'a pas repris le 22kW AC des Zoé et Mégane, réduction de coût (et de place) oblige.
Autre déception, pas de One-Pedal avant 2025 chez Renault. La régénération sera donc comme la Megane : il ne sera pas possible d'aller jusqu'à l'arrêt complet. Espérons qu'elle soit suffisamment costaude pour maximiser la récupération d'énergie et se passer au maximim des plaquettes de frein.
Pas de frunk mais un "grand" coffre
Malgré un capot assez proéminent, Renault n'a pas intégré de coffre à l'avant, ce
frunkqui permet de ranger ses câbles de charge facilement.
Il faut dire que la conception interne ne laisse que peu de place pour un éventuel rangement : le moteur, la pompe à chaleur et l'onduleur ont été regroupés sur la hauteur, et occupent tout l'espace ou presque.
Heureusement, Renault a prévu un vaste coffre, 326L dont 27L pour sous coffre. Ce dernier est d'ailleurs situé sur la partie arrière, ce qui permet d'accéder aux câbles même si l'on a quelques courses dans le fond.
Le seuil n'est pas plat et s'enfonce même profondément, comme dans la Megane, ce qui permet d'avoir une bonne hauteur pour les bagages. C'est mieux que dans la plupart des citadines, surtout à moins de 4m de long !
Un intérieur qui respire la qualité
De base, la R5 a choisi un tissus de type Denim -le jeans si vous préférez-un choix à la fois rajeunissant et à l'épreuve du temps -à vérifier tout de même sur la durée.
Les sièges sont bien enveloppant et très confortables, surtout sur la version haut de gamme, recouverte d'un tissus très doux, bi-ton, mais qui ne plaira peut-être pas à tout le monde.
Si la planche de bord affiche fièrement ses surpiqures sur le faux-cuir de la version la plus haut-de-gamme, l'ensemble des plastiques (y compris sur les parties hautes) sont assez durs.
Rien de trop
cheap, rassurez-vous, d'autant que chaque élément est soigné, à l'image de ces petits accessoires imprimés en 3D et totalement personnalisables, vendus en supplément -pour accrocher sa baguette ou son smartphone par exemple.
Comme le dit Julien, on se croirait presque dans une compacte du segment supérieur ! Une affirmation qui trouve ses limites lorsque notre grand gaillard de plus d'1m85 s'installe sur le siège conducteur : ce cher Max n'a plus qu'à manger ses genoux s'il veut finir le trajet !
S'il fallait lancer quelques critiques, on regrette que Renault propose toujours autant de commodos (3 sur la partie droite !), surtout sur un véhicule qui tend vers la simplicité.
C'est d'autant plus aberrant (frérot) que la commande de boite, située sur le volant, ne propose pas le frein de parking "P" en électrique), qui se trouve... sur la partie basse de la console :
Double écran et connectivité au top
On aurait pu s'attendre à ne trouver qu'un seul écran dans la R5, ce sera finalement une double dalle, dont une diagonale de 10" (un gros iPad) pour la partie centrale.
La disposition au format paysage permet de regarder des films, de jouer à des jeux et surtout, d'obtenir une bonne surface d'affichage -avec la climatisation toujours visible sur la partie basse, par exemple.
Nous n'avons pas pu tester la réactivité du système (encore en développement), qui proposera la même puce Qualcomm que sur la Megane -qui ne souffrait d'aucune latence. L'interface a toutefois été retravaillée, et semble assez ergonomique -à tester bien-sûr dans la pratique- tout en offrant une police spécifique à la R5 -très stylée !.
Un nouvel assistant baptisé Reno, vient en complément de Google Assistant, qui restera disponible pour les instructions de navigation. Renault a tout de même fait le pari de ChatGPT, plus performant pour les requêtes complexes, mais qui pourra aussi activer les principales fonctions de la voiture.
Nous détaillerons bientôt toute la connectivité lors d'une interview exclusive... donc restez à l'écoute !
Un quasi-sans faute ?
A l'issue de cette journée, nous étions tous les très emballés par cette nouvelle R5 100% électrique.
Un look dément, un niveau de finition élevé pour la catégorie, un voiture très compacte pour la ville, et beaucoup de connectivité, le tout à un tarif très concurrentiel : Renault est-il parvenu à un quasi-sans faute avec cette Renault 5 cuvée 2024 ?
Pour moi, il manque encore un
frunket la
one-pédalepour réellement friser la perfection, mais je pinaille tant le constructeur se rattrable admirablement sur le reste. J'aurais aimé une charge un peu plus rapide, surtout en AC et peut-être une segmentation de gamme moins complexe que la Mégane, ce qui ne semble pas au programme.
Julien et Max, qui rêvent maintenant de voir ce qu'elle vaut sur la route et en matière d'autonomie réelle, s'inquiètent beaucoup du tarif, qui pourrait friser les 30 000€ sur les versions les plus optionnées -soit 26 000€ avec le bonus tout de même.
Mais pour tout savoir de la R5 et de ses tarids définitifs, rendez-vous dans quelques semaines, lorsqu'on pourra enfin la commander !