Le prix du Model Y en baisse (37 990€ !), mais faut-il encore acheter Tesla ?
Par Didier Pulicani - Publié le
C'est les soldes chez Tesla, qui continue de faire varier ses prix à la baisse en Europe, comme aujourd'hui sur le Model Y.
En effet, la version Propulsion (450Km WLTP) passe sous la barre des 43 000€ (hors bonus), et la version Grande Autonomie à 49 990€.
Avec le bonus écologique, le Model Y démarre donc à 37 990€ bonus écologique déduit.
Avec un lien de parrainage, vous pouvez même rajouter 3 mois d'EAP (Autopilot Amélioré) et parfois quelques crédits pour recharger la voiture gratuitement (les parrainages sont assez variables suivant la période).
En réalité, le Model Y se retrouve au prix de la Model 3, qui n'a pas de bonus, car fabriquée en Chine. Le Y est donc pour le moment, sensiblement moins cher que sa cousine, un comble alors qu'il s'agit d'un SUV de la gamme supérieure.
Depuis quelques mois, la concurrence s'est bien organisée pour contrer l'américain, aussi bien sur le segment des SUV que celui des berlines.
Les prix ont surtout beaucoup baissé, notamment chez les Allemands, on trouve en effet des ID.4, Q4, X1, EQA/EQB et autre Enyaq sous les 47 000€ et même à moins de 50 000€ avec une grosse batterie.
En 2024, les français vont enfin entrer dans la course, avec un Peugeot 3008 entre 44 990€ et 46 990 € offrant une bonne autonomie de 525 km. Chez Renault, on frappe encore plus fort avec le Scénic qui démarre à 41 990€, avec la grosse batterie de 87 kWh et 625 Km d'autonomie ! C'est même mieux qu'un Model Y Grande Autonomie à 50 000€ !
Si jusqu'à présent, Tesla avait tendance à faire figure de référence en matière de véhicule électrique, la marque essuie de nombreuses critiques, y compris des fans de la première heure.
En cause, la stratégie d'Elon Musk de réduire au maximum les coûts, et donc, de supprimer des éléments importants du véhicule. Sur les derniers modèles, Tesla a notamment supprimé les radars pour la conduite semi-autonome (entraînant de nombreux freinages fantômes), les capteurs de parking (sans parvenir à les combler avec les caméras) et plus récemment, les commodos des clignotants et des commandes de boite, rendant certains créneaux et autres sortie de rond-point parfois compliqués, à tel point que les auto-écoles ont même interdit les Model 3 dans certains pays.
Dans la dernière mise à jour de Noël, qui concerne cette fois tous les modèles, Tesla est même allé jusqu'à punir ses propres clients d'Autopilot pendant une semaine, une infantilisation qui passe mal, y compris chez les fans de la marque. Il faut dire que sans volant capacitif, le système de détection de la vigilance est largement faillible, et beaucoup s'indignent de voir Elon Musk venir vous épier avec la caméra intérieure : essayez de vous gratter le dos ou de boire une gorgée de café en auto-pilot actif, et la sanction est immédiate ! De manière générale, l'Autopilot est passé au fil du temps, de statut de leader à celui d'un des pires système de conduite semi-autonome du marché !
Plus généralement, Tesla prend aussi beaucoup de retard sur des éléments clefs de la voiture : pas de feux matrix LED, pas de volant capacitif, et des essuie-glace qui fonctionnent assez mal... Les innovations se font plus rares, et les clients comptent plutôt les fonctions qui disparaissent, voilà qui nous rappelle certaines pratique d'Apple de ces dernières années (prise jack, lecteur SD, HDMI...)
Autre élément étonnant, Tesla rame aussi sur le plan électrique ! Toujours champion de l'efficience, les véhicules sont toujours en 400V (sauf le Cybertruck), ce qui rend les charges plutôt longues par rapport à Porsche, Audi ou même Hyundai/Kia (30mn contre 18mn). Le V2L est également absent de tous les modèles en dehors du Cybertruck et Tesla n'intègre toujours pas les bornes tierces dans son planificateur d'itinéraire, ni le
Enfin, le yoyo autour des prix génère beaucoup de frustration chez les propriétaires, dont la valeur résiduelle a tendance à beaucoup baisser -ce qui agace aussi les loueurs, qui se plaignent aussi du prix des réparations et des pièces de rechange.
Evidemment, tout n'est pas à jeter chez Tesla, qui reste le maître de l'efficience (surtout à grande vitesse), avec un réseau de charge très développé et vraiment abordable. Beaucoup préfèrent aussi miser sur un contructeur avec une grande expérience dans l'électrique, et potentiellement, une meilleure durée de vie des véhicules face aux nouveaux arrivants. Enfin, Tesla propose toujours une excellente connectivité, avec un système moderne et puissant, même si certains acteurs comme Mercedes ou BMW sont désormais loin d'être ridicule sur le sujet.
Une chose est sûre, la concurrence n'a jamais été aussi féroce et c'est toujours mieux pour le client !
En effet, la version Propulsion (450Km WLTP) passe sous la barre des 43 000€ (hors bonus), et la version Grande Autonomie à 49 990€.
Tesla Model Y dès 37 990€ !
Avec le bonus écologique, le Model Y démarre donc à 37 990€ bonus écologique déduit.
Avec un lien de parrainage, vous pouvez même rajouter 3 mois d'EAP (Autopilot Amélioré) et parfois quelques crédits pour recharger la voiture gratuitement (les parrainages sont assez variables suivant la période).
En réalité, le Model Y se retrouve au prix de la Model 3, qui n'a pas de bonus, car fabriquée en Chine. Le Y est donc pour le moment, sensiblement moins cher que sa cousine, un comble alors qu'il s'agit d'un SUV de la gamme supérieure.
Tesla se prépare à la concurrence
Depuis quelques mois, la concurrence s'est bien organisée pour contrer l'américain, aussi bien sur le segment des SUV que celui des berlines.
Les prix ont surtout beaucoup baissé, notamment chez les Allemands, on trouve en effet des ID.4, Q4, X1, EQA/EQB et autre Enyaq sous les 47 000€ et même à moins de 50 000€ avec une grosse batterie.
En 2024, les français vont enfin entrer dans la course, avec un Peugeot 3008 entre 44 990€ et 46 990 € offrant une bonne autonomie de 525 km. Chez Renault, on frappe encore plus fort avec le Scénic qui démarre à 41 990€, avec la grosse batterie de 87 kWh et 625 Km d'autonomie ! C'est même mieux qu'un Model Y Grande Autonomie à 50 000€ !
Faut-il encore acheter Tesla ?
Si jusqu'à présent, Tesla avait tendance à faire figure de référence en matière de véhicule électrique, la marque essuie de nombreuses critiques, y compris des fans de la première heure.
En cause, la stratégie d'Elon Musk de réduire au maximum les coûts, et donc, de supprimer des éléments importants du véhicule. Sur les derniers modèles, Tesla a notamment supprimé les radars pour la conduite semi-autonome (entraînant de nombreux freinages fantômes), les capteurs de parking (sans parvenir à les combler avec les caméras) et plus récemment, les commodos des clignotants et des commandes de boite, rendant certains créneaux et autres sortie de rond-point parfois compliqués, à tel point que les auto-écoles ont même interdit les Model 3 dans certains pays.
Dans la dernière mise à jour de Noël, qui concerne cette fois tous les modèles, Tesla est même allé jusqu'à punir ses propres clients d'Autopilot pendant une semaine, une infantilisation qui passe mal, y compris chez les fans de la marque. Il faut dire que sans volant capacitif, le système de détection de la vigilance est largement faillible, et beaucoup s'indignent de voir Elon Musk venir vous épier avec la caméra intérieure : essayez de vous gratter le dos ou de boire une gorgée de café en auto-pilot actif, et la sanction est immédiate ! De manière générale, l'Autopilot est passé au fil du temps, de statut de leader à celui d'un des pires système de conduite semi-autonome du marché !
Plus généralement, Tesla prend aussi beaucoup de retard sur des éléments clefs de la voiture : pas de feux matrix LED, pas de volant capacitif, et des essuie-glace qui fonctionnent assez mal... Les innovations se font plus rares, et les clients comptent plutôt les fonctions qui disparaissent, voilà qui nous rappelle certaines pratique d'Apple de ces dernières années (prise jack, lecteur SD, HDMI...)
Autre élément étonnant, Tesla rame aussi sur le plan électrique ! Toujours champion de l'efficience, les véhicules sont toujours en 400V (sauf le Cybertruck), ce qui rend les charges plutôt longues par rapport à Porsche, Audi ou même Hyundai/Kia (30mn contre 18mn). Le V2L est également absent de tous les modèles en dehors du Cybertruck et Tesla n'intègre toujours pas les bornes tierces dans son planificateur d'itinéraire, ni le
plug&chargechez Ionity et consorts.
Enfin, le yoyo autour des prix génère beaucoup de frustration chez les propriétaires, dont la valeur résiduelle a tendance à beaucoup baisser -ce qui agace aussi les loueurs, qui se plaignent aussi du prix des réparations et des pièces de rechange.
Evidemment, tout n'est pas à jeter chez Tesla, qui reste le maître de l'efficience (surtout à grande vitesse), avec un réseau de charge très développé et vraiment abordable. Beaucoup préfèrent aussi miser sur un contructeur avec une grande expérience dans l'électrique, et potentiellement, une meilleure durée de vie des véhicules face aux nouveaux arrivants. Enfin, Tesla propose toujours une excellente connectivité, avec un système moderne et puissant, même si certains acteurs comme Mercedes ou BMW sont désormais loin d'être ridicule sur le sujet.
Une chose est sûre, la concurrence n'a jamais été aussi féroce et c'est toujours mieux pour le client !