Fin du fact-checking chez Meta : la France est épargnée (pour le moment...)
Par Laurence - Publié le
Clara Chappaz, ministre déléguée française chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, a réagi rapidement à l’annonce de Meta concernant la suppression de son programme de fact-checking aux États-Unis, remplacé par un système de
Hier, on apprenait de Mark Zuckerberg, l'arrêt de la vérification des contenus, et ce, pour un dispositif similaire à celui qu'Elon Musk a choisi pour X. Evidemment, cette décision suscite des inquiétudes quant à la modération, mais celle-ci ne concerne pas l’Europe dans l’immédiat.
Hier soir, la ministre a justement annoncé sur X avoir échangé avec la direction de Meta France. Cette dernière lui aurait assuré que la fin du fact-checking ne s’appliquerait
L’annonce de Meta a néanmoins provoqué des réactions mitigées, certains craignant que ce changement finisse par s’étendre à d’autres pays, malgré les assurances actuelles. Le programme de fact-checking, en partenariat avec des médias et des organisations de vérification, était perçu comme une garantie contre la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux.
Ce revirement intervient alors que Meta fait face à des critiques croissantes sur sa gestion des contenus nuisibles et des fausses informations, notamment durant les élections américaines. Les opposants à ce changement craignent que la suppression du fact-checking traditionnel ouvre la porte à une augmentation des fausses informations sur les plateformes.
Pour Mark Zuckerberg,
notes communautaires.
Une vérification toujours en vigueur en France
Hier, on apprenait de Mark Zuckerberg, l'arrêt de la vérification des contenus, et ce, pour un dispositif similaire à celui qu'Elon Musk a choisi pour X. Evidemment, cette décision suscite des inquiétudes quant à la modération, mais celle-ci ne concerne pas l’Europe dans l’immédiat.
Hier soir, la ministre a justement annoncé sur X avoir échangé avec la direction de Meta France. Cette dernière lui aurait assuré que la fin du fact-checking ne s’appliquerait
que sur le territoire américain pour le moment. Clara Chappaz a également souligné l’importance du cadre réglementaire européen, notamment le Digital Services Act (DSA), pour garantir la fiabilité et la sécurité des plateformes numériques. Pour rappel, le texte -dont l'application complète est entrée en vigueur le 17 février 2024- impose des règles strictes aux grandes plateformes numériques concernant la désinformation et les contenus nuisibles.
Quid des fake news ?
L’annonce de Meta a néanmoins provoqué des réactions mitigées, certains craignant que ce changement finisse par s’étendre à d’autres pays, malgré les assurances actuelles. Le programme de fact-checking, en partenariat avec des médias et des organisations de vérification, était perçu comme une garantie contre la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux.
Ce revirement intervient alors que Meta fait face à des critiques croissantes sur sa gestion des contenus nuisibles et des fausses informations, notamment durant les élections américaines. Les opposants à ce changement craignent que la suppression du fact-checking traditionnel ouvre la porte à une augmentation des fausses informations sur les plateformes.
Pour Mark Zuckerberg,
les notes de la communautépermettront une meilleure modération participative, plus dynamique et moins centralisée, tout en réduisant les coûts liés au fact-checking professionnel. Il reste à découvrir si le nouveau système va entrainer des vagues de licenciement comme chez X. En attendant, les équipes restantes vont déménager de la Californie vers le Texas. Souvenez-vous, c'est exactement ce qu'avait fait Elon Musk avant de procéder à leur suppression !