Accusée de contrefaçon, l'Apple Watch pourrait-elle être interdite aux USA ?
Par Laurence - Publié le - Brève
Dans sa longue collection de procès fleuve, on peut citer le dossier Apple contre Masimo, ce spécialiste du développement et de la conception des technologies de monitorage non invasives. Et ce dernier ne se déroule pas vraiment comme prévu.
L'ITC vient de confirmer une décision de janvier dernier selon laquelle Apple avait enfreint les brevets de Masimo concernant la technologie de lecture des niveaux d'oxygène dans le sang. Pour autant, cette ordonnance n'entre pas en application immédiatement et doit attendre un délai de 60 jours pendant lequel l'administration de Joe Biden peut opposer ou non un veto à l'interdiction. Quoiqu'il en soit, Apple a toujours la possibilité de faire appel et d'en obtenir la suspension.
Pour rappel, Cupertino a ajouté le suivi de l'oxygène sanguin à l'Apple Watch Series 6 en 2020. Depuis, toutes les nouveaux modèles (à l'exception de la SE) disposent de cette option. Toutefois, l'ITC n'a pas précisé si l'interdiction n'affecterait que l'Apple Watch Series 6 (qui n'est plus officiellement vendue par Apple) ou aussi les modèles actuels, tels que l'Apple Watch Series 9 et l'Apple Watch Ultra 2.
En 2020, Cupertino se retrouvait sur le banc des accusés et était poursuivie pour avoir volé des secrets commerciaux et enfreint dix des brevets de la seconde firme. Dans ses premières demandes, il était fait état d'informations secrètes obtenues sous couvert d'une relation de travail. Apple aurait apparemment débauché plusieurs employés de Masimo pour renforcer ses propres équipes de santé.
Par la suite, Cupertino aurait contacté le groupe américain en 2013 pour une éventuelle collaboration. Elle aurait déclaré vouloir mieux comprendre la technologie de Masimo pour une éventuelle intégration de sa technologie dans ses produits (notons que cette dernière n'a jamais eu lieu). Avec le temps, celui-ci qualifie cette approche, d'effort ciblé pour obtenir des informations et une expertise.
A cette époque, son Directeur général, Joe Kiani, était intervenu suite au départ de Michael O’Reilly (désormais en charge des projets médicaux spéciaux à Cupertino) et avait souligné des manœuvres peu scrupuleuses. Très remonté, il avait déclaré qu'Apple
Un possible retrait du marché ?
L'ITC vient de confirmer une décision de janvier dernier selon laquelle Apple avait enfreint les brevets de Masimo concernant la technologie de lecture des niveaux d'oxygène dans le sang. Pour autant, cette ordonnance n'entre pas en application immédiatement et doit attendre un délai de 60 jours pendant lequel l'administration de Joe Biden peut opposer ou non un veto à l'interdiction. Quoiqu'il en soit, Apple a toujours la possibilité de faire appel et d'en obtenir la suspension.
Pour rappel, Cupertino a ajouté le suivi de l'oxygène sanguin à l'Apple Watch Series 6 en 2020. Depuis, toutes les nouveaux modèles (à l'exception de la SE) disposent de cette option. Toutefois, l'ITC n'a pas précisé si l'interdiction n'affecterait que l'Apple Watch Series 6 (qui n'est plus officiellement vendue par Apple) ou aussi les modèles actuels, tels que l'Apple Watch Series 9 et l'Apple Watch Ultra 2.
Rappel : un clone de l'Apple Watch
En 2020, Cupertino se retrouvait sur le banc des accusés et était poursuivie pour avoir volé des secrets commerciaux et enfreint dix des brevets de la seconde firme. Dans ses premières demandes, il était fait état d'informations secrètes obtenues sous couvert d'une relation de travail. Apple aurait apparemment débauché plusieurs employés de Masimo pour renforcer ses propres équipes de santé.
Par la suite, Cupertino aurait contacté le groupe américain en 2013 pour une éventuelle collaboration. Elle aurait déclaré vouloir mieux comprendre la technologie de Masimo pour une éventuelle intégration de sa technologie dans ses produits (notons que cette dernière n'a jamais eu lieu). Avec le temps, celui-ci qualifie cette approche, d'effort ciblé pour obtenir des informations et une expertise.
A cette époque, son Directeur général, Joe Kiani, était intervenu suite au départ de Michael O’Reilly (désormais en charge des projets médicaux spéciaux à Cupertino) et avait souligné des manœuvres peu scrupuleuses. Très remonté, il avait déclaré qu'Apple
faisait miroiter des salaires très importants pour attirer les sachants, avec peu d'indications sur les contenus des postes.