Je passe d'une Apple Watch Series 7 à l'Apple Watch Ultra 2 ! Mon Avis !
Par June Cantillon - Publié le
En même temps que les iPhone 15, Cupertino a présenté ses nouvelles Apple Watch Series 9 et Apple Watch Ultra 2. De mon côté, j'ai décidé de remplacer ma Series 7 par une Ultra 2 flambant neuve. Voici mon avis après quelques semaines en sa compagnie.
Si Laurence est passée cette année d'un iPhone 12 Pro à l'iPhone 15 Pro, mon saut générationnel est moins important en remplaçant une Apple Watch Series 7 par une Ultra 2. Toutefois, en faisant ce choix, je change véritablement de modèle passant de la version standard (la SE étant l'entrée de gamme) au modèle le plus haut de gamme d'Apple.
Pour être honnête, et comme pour beaucoup d'utilisateurs, je ne change pas souvent d'Apple Watch, les évolutions étant assez minimes entre chaque génération. Avec l'arrivée l'année dernière de la gamme Ultra, j'avais toutefois été assez proche de craquer, car je trouvais le nouveau design fort attrayant, brisant la monotonie à laquelle Apple nous avait habituée avec les différentes générations des Series, et certaines améliorations intéressantes pour mon usage (nous reviendrons plus bas sur ce point).
Le premier changement qui saute aux yeux dès l'ouverture de la boîte, c'est bien entendu le format nettement plus imposant du boitier. L'écran de 49mm est évidemment plus grand que celui de 45mm de ma Series 7, mais la différence de volume entre les deux boitiers est encore plus marquante. On passe ainsi d'une montre en alu avec une épaisseur de 10,7mm pour un poids de 45,1g à un boitier en titane de 14,4mm d'épaisseur pour 61,4g.
Cela fait une belle différence si l'on ne regarde que les chiffres, mais finalement, une fois au poignet, je n'ai ressenti aucune gêne particulière, ni pour le poids, ni pour la taille. Avec un tour de poignet de 195mm, j'ai opté pour le bracelet Boucle Alpine Bleu en taille Large, et le confort est au rendez-vous. Cela sera certainement différent pour d'autres utilisateurs qui trouvent déjà les Series trop grosses en 45mm.
De mon côté, non seulement je n'ai absolument aucun problème avec le volume plus important du boitier et la hausse du poids, mais je trouve l'écran vraiment plus confortable à l'usage. La dalle est plus grande, ce qui simplifie l'utilisation en tactile, mais elle est également totalement plate et plus agréable à utiliser à mon goût.
Taper un message sur le clavier virtuel est ainsi plus simple que sur ma Series 7, même si l'on reste bien entendu assez éloigné du confort offert par un iPhone, un iPad, ou encore mieux un Mac. Il est également plus facile de sélectionner certaines icônes et complications, notamment sur les cadrans les plus chargés, comme l'Infographe que j'apprécie tout particulièrement.
Autre avantage par rapport à ma Series 7, l'écran de l'Ultra 2 peut monter à 3 000 nits, là où la Series 7 s'en tient à 1 000 nits (la Series 9 procure un boost de luminosité et monte à 2 000 nits, comme la première Apple Watch Ultra). Si ce n'est pas forcément visible en intérieur, le surplus de luminosité est bienvenue en extérieur par beau temps.
Les Apple Watch Ultra 2 peuvent également descendre à 1 nits afin de ne pas éblouir l'utilisateur dans la pénombre, ce que j'ai trouvé plutôt agréable. Attention toutefois, certains utilisateurs semblent trouver la luminosité basse insuffisante et d'autres rencontrent des soucis de scintillement (je n'ai eu aucun problème de mon côté) qui devraient être réglés prochainement via une mise à jour logicielle.
Avec certains cadrans, dont le nouveau Modulaire Ultra et l'Orientation, l'Apple Watch Ultra peut également passer automatiquement en mode nuit, avec un affichage entièrement rouge lorsque la luminosité devient faible. Il sera possible d'activer ou désactiver ce comportement dans les réglages de chaque cadran compatible. Personnellement, je trouve l'effet très sympa, mais l'ensemble n'est finalement pas vraiment plus lisible que l'affichage de base en couleur.
Autre point important, toutes les Apple Watch Ultra disposent d'un verre saphir, là où les Apple Watch en aluminium sont dotées d'un verre Ion‑X moins résistant. Si le châssis de mon Apple Watch Series 7 Aluminium a plutôt bien résisté aux affres du temps, le verre arbore quant à lui plusieurs griffures et micro-rayures, bien que j'y fasse particulièrement attention. Le temps me dira si ce verre saphir est réellement plus résistant sur ce point.
Pour ceux qui, comme votre serviteur (lorsque je suis seul), utilisent la montre pour quelques coups de fil sans forcément avoir d'écouteurs, l'Apple Watch Ultra 2 est plus performante grâce à ses deux haut-parleurs intégrés (contre un seul sur les Series) permettant à l'utilisateur de mieux entendre son interlocuteur et à ce dernier de profiter d'une voix plus claire grâce aux trois micros avec beamforming (contre un seul sur les Series).
L'Apple Watch Ultra dispose également d'une sirène capable de monter selon Apple à 86dB et de faire entendre l'alarme dans un rayon de 180 mètres. C'est un avantage dont personne ne souhaite avoir besoin, mais qui peut tout de même sauver la mise de l'utilisateur le cas échéant. Vous pouvez déclencher le mode sirène via un appui long sur le bouton principal ou sur le bouton Action.
Depuis la première génération, l'Apple Watch Ultra dispose d'un bouton Action permettant de lancer rapidement une activité ou une fonction d'un simple pression. Cela pourra être très utile pour lancer le suivi d'exercice, un chronomètre, un point de repère, ou encore un point de départ d'une simple pression, ou pour quelques raccourcis (à condition que l'App liée à ces raccourcis soit disponible sur la montre, ce qui n'est pas toujours le cas).
Personnellement, j'ai choisi d'activer la lampe torche via le bouton d'Action, et je m'en sers d'ailleurs encore plus souvent depuis que je porte l'Ultra 2. C'est très pratique et la luminosité de la dalle permet d'avoir sur soi en permanence un petit éclairage assez performant.
La puce qui anime l'Apple Watch a très peu changé depuis la Series 6. En effet, les puces S6, S7 et S8 sont des SIP (pour System In Package) dotés de deux cœurs s'appuyant sur les cœurs basse consommation Thunder de la puce A13 gravée en 7 nm et lancée en 2019 au sein des iPhone 11 et 11 Pro. Avec les Series 9 et Ultra 2, Apple propose une réelle évolution de sa puce avec une S9 (certainement basée sur les cœurs efficients Blizzard gravés en 5 nm de l'A15) comptant 60% de transistors supplémentaires et une partie GPU 30% plus rapide, le tout épaulé par un Neural Engine à 4 cœurs deus fois plus rapide.
Soyons francs, je n'ai pas remarqué de différence notable au niveau de la réactivité par rapport à mon Apple Watch Series 7. Toutefois, ce surplus de puissance permettra de mieux encaisser le futures mises à jour et la puce s'accompagne d'un stockage interne doublé atteignant 64 Go. C'est toujours bon à prendre et permettra de stocker d'avantage de données, que ce soit de la musique, ou encore des cartes via des applications tierces.
Les progrès du Neural Engine devraient selon Apple également être bénéfiques pour l'utilisation de Siri, désormais capable de fonctionner en local (l'accès au réseau sera toujours nécessaire si l'assistant doit glaner des informations). Là encore, je n'ai pas noté de réelle différence. Siri semble aussi rapide sur les deux modèles et est toujours aussi peu efficace en dehors des demandes basiques.
Enfin, les Series 9 et Ultra 2 permettent d'utiliser la fonction
Par rapport à ma Series 7, l'Apple Watch Ultra 2 (mais également la Series 9 et les modèles de l'année dernière) me permet de disposer de la détection des accidents. C'est encore une fois un petit plus dont nous ne souhaitons pas voir besoin mais qui pourrait s'avérer salutaire. Une nouvelle puce ultra-wideband (UWB) U2, permettant de localiser plus rapidement et plus précisément les appareils compatibles, est également de la partie. Cette puce permet ainsi de localiser précisément un iPhone 15 ou 15 Pro, ce que je n'ai pas pu tester.
Apple a mis l'accent pour ses deux générations d'Apple Watch Ultra sur les sports extrêmes, mais la montre dispose d'un énorme avantage sur les modèles de bases, y compris pour ceux qui ne pratiquent pas forcément d'activités sportives intenses.
Je veux évidemment parler d'une bien meilleure autonomie. Si l'Apple Watch Ultra m'a tapé dans l'œil grâce à son design, c'est bien cette autonomie en hausse qui fait qu'elle est pour moi la véritable nouvelle Apple Watch !
A part pour consulter l'heure, l'Apple Watch me sert principalement à recevoir les différentes notifications sans avoir à dégainer mon iPhone, à être certain de recevoir les messages et appels (mon iPhone est la majorité du temps en vibreur), à profiter des itinéraires de Plans en deux roues ou dans la rue (toujours sans avoir à sortir l'iPhone), à écouter de la musique en Bluetooth sans mon smartphone, et de bloc note audio grâce à l'excellente application Just Press Record,
Pour cet usage, ma Series 7 jetait invariablement l'éponge avant la fin de soirée. Il m'arrivait fréquemment d'en avoir besoin après 20h et de pester car je n'avais plus de batterie, particulièrement ces derniers mois, ma batterie étant descendu à 81% de sa capacité après deux années à mon poignet. C'est donc dans l'espoir de pouvoir en profiter plus longuement, y compris pour le suivi du sommeil (je mettais ma montre à charger le soir pour la récupérer le matin), que j'ai opté pour cette Ultra 2. Et je n'ai pas été déçu !
En effet, l'Apple Watch Ultra 2 m'offre davantage d'autonomie que ce qu'indique Apple. A titre d'exemple, et avec le même usage sans jamais passer en mode économie d'énergie, la montre m'a permis de commencer mon dernier week-end avec 100% de batterie le vendredi à 14h, avant de m'afficher l'alerte des 10% le dimanche à 18h36, et de s'éteindre complètement le lundi à 1h40 du matin ! C'est un vrai plus, qui, dans mon cas, permet de partir en week-end sans forcément devoir embarquer le chargeur : juste génial !
Un petit point négatif toutefois, tout du moins de mon côté. La charge rapide n'est pas aussi efficace que sur la Series 7. C'est tout à fait normal puisque la batterie est plus imposante, mais Apple indique une charge de 0 à 80% en environ 1 heure, ce que je n'ai malheureusement pas pu vérifier. En effet, après plusieurs essais avec le chargeur livré dans la boîte et un adaptateur secteur Apple de 30W ou avec un chargeur 3-en-1 Belkin certifié pour la charge rapide, il m'a fallu au moins 1h40 pour atteindre les 80% avec une batterie à 0% (avec les options adéquates dans les réglages). Est-ce un bug de jeunesse de watchOS 10 ? N'hésitez pas à me dire si vous avez obtenu de meilleurs résultats sur vos modèles.
Pour être honnête, j'adore cette Apple Watch Ultra 2. Je la trouve non seulement très réussie esthétiquement parlant, mais c'est surtout son autonomie qui m'a fait tomber sous le charme. Rien que pour ce point, j'aurais bien du mal à repasser sur ma Series 7. Le ticket d'entrée est évidemment encore plus salé que pour les modèles de base (la Series 9 en cellulaire débute à 599 euros, contre 899 euros pour l'Ultra 2 qui dispose de base de l'option cellulaire), mais si vous avez le budget et que le boitier plus volumineux ne vous gêne pas, c'est un vrai bonheur. Les évolutions de l'Ultra 2 n'étant pas non plus incroyables, la première génération actuellement en promotion peut également être un choix intéressant.
De Apple Watch Series 7 à l'Apple Watch Ultra 2
Si Laurence est passée cette année d'un iPhone 12 Pro à l'iPhone 15 Pro, mon saut générationnel est moins important en remplaçant une Apple Watch Series 7 par une Ultra 2. Toutefois, en faisant ce choix, je change véritablement de modèle passant de la version standard (la SE étant l'entrée de gamme) au modèle le plus haut de gamme d'Apple.
Pour être honnête, et comme pour beaucoup d'utilisateurs, je ne change pas souvent d'Apple Watch, les évolutions étant assez minimes entre chaque génération. Avec l'arrivée l'année dernière de la gamme Ultra, j'avais toutefois été assez proche de craquer, car je trouvais le nouveau design fort attrayant, brisant la monotonie à laquelle Apple nous avait habituée avec les différentes générations des Series, et certaines améliorations intéressantes pour mon usage (nous reviendrons plus bas sur ce point).
Prise en main : une différence de taille
Le premier changement qui saute aux yeux dès l'ouverture de la boîte, c'est bien entendu le format nettement plus imposant du boitier. L'écran de 49mm est évidemment plus grand que celui de 45mm de ma Series 7, mais la différence de volume entre les deux boitiers est encore plus marquante. On passe ainsi d'une montre en alu avec une épaisseur de 10,7mm pour un poids de 45,1g à un boitier en titane de 14,4mm d'épaisseur pour 61,4g.
Cela fait une belle différence si l'on ne regarde que les chiffres, mais finalement, une fois au poignet, je n'ai ressenti aucune gêne particulière, ni pour le poids, ni pour la taille. Avec un tour de poignet de 195mm, j'ai opté pour le bracelet Boucle Alpine Bleu en taille Large, et le confort est au rendez-vous. Cela sera certainement différent pour d'autres utilisateurs qui trouvent déjà les Series trop grosses en 45mm.
De mon côté, non seulement je n'ai absolument aucun problème avec le volume plus important du boitier et la hausse du poids, mais je trouve l'écran vraiment plus confortable à l'usage. La dalle est plus grande, ce qui simplifie l'utilisation en tactile, mais elle est également totalement plate et plus agréable à utiliser à mon goût.
Taper un message sur le clavier virtuel est ainsi plus simple que sur ma Series 7, même si l'on reste bien entendu assez éloigné du confort offert par un iPhone, un iPad, ou encore mieux un Mac. Il est également plus facile de sélectionner certaines icônes et complications, notamment sur les cadrans les plus chargés, comme l'Infographe que j'apprécie tout particulièrement.
Un écran encore plus lumineux...
Autre avantage par rapport à ma Series 7, l'écran de l'Ultra 2 peut monter à 3 000 nits, là où la Series 7 s'en tient à 1 000 nits (la Series 9 procure un boost de luminosité et monte à 2 000 nits, comme la première Apple Watch Ultra). Si ce n'est pas forcément visible en intérieur, le surplus de luminosité est bienvenue en extérieur par beau temps.
Les Apple Watch Ultra 2 peuvent également descendre à 1 nits afin de ne pas éblouir l'utilisateur dans la pénombre, ce que j'ai trouvé plutôt agréable. Attention toutefois, certains utilisateurs semblent trouver la luminosité basse insuffisante et d'autres rencontrent des soucis de scintillement (je n'ai eu aucun problème de mon côté) qui devraient être réglés prochainement via une mise à jour logicielle.
Avec certains cadrans, dont le nouveau Modulaire Ultra et l'Orientation, l'Apple Watch Ultra peut également passer automatiquement en mode nuit, avec un affichage entièrement rouge lorsque la luminosité devient faible. Il sera possible d'activer ou désactiver ce comportement dans les réglages de chaque cadran compatible. Personnellement, je trouve l'effet très sympa, mais l'ensemble n'est finalement pas vraiment plus lisible que l'affichage de base en couleur.
...et plus solide que sur les modèles en aluminium
Autre point important, toutes les Apple Watch Ultra disposent d'un verre saphir, là où les Apple Watch en aluminium sont dotées d'un verre Ion‑X moins résistant. Si le châssis de mon Apple Watch Series 7 Aluminium a plutôt bien résisté aux affres du temps, le verre arbore quant à lui plusieurs griffures et micro-rayures, bien que j'y fasse particulièrement attention. Le temps me dira si ce verre saphir est réellement plus résistant sur ce point.
De meilleurs haut-parleurs et micros
Pour ceux qui, comme votre serviteur (lorsque je suis seul), utilisent la montre pour quelques coups de fil sans forcément avoir d'écouteurs, l'Apple Watch Ultra 2 est plus performante grâce à ses deux haut-parleurs intégrés (contre un seul sur les Series) permettant à l'utilisateur de mieux entendre son interlocuteur et à ce dernier de profiter d'une voix plus claire grâce aux trois micros avec beamforming (contre un seul sur les Series).
L'Apple Watch Ultra dispose également d'une sirène capable de monter selon Apple à 86dB et de faire entendre l'alarme dans un rayon de 180 mètres. C'est un avantage dont personne ne souhaite avoir besoin, mais qui peut tout de même sauver la mise de l'utilisateur le cas échéant. Vous pouvez déclencher le mode sirène via un appui long sur le bouton principal ou sur le bouton Action.
Un bouton supplémentaire
Depuis la première génération, l'Apple Watch Ultra dispose d'un bouton Action permettant de lancer rapidement une activité ou une fonction d'un simple pression. Cela pourra être très utile pour lancer le suivi d'exercice, un chronomètre, un point de repère, ou encore un point de départ d'une simple pression, ou pour quelques raccourcis (à condition que l'App liée à ces raccourcis soit disponible sur la montre, ce qui n'est pas toujours le cas).
Personnellement, j'ai choisi d'activer la lampe torche via le bouton d'Action, et je m'en sers d'ailleurs encore plus souvent depuis que je porte l'Ultra 2. C'est très pratique et la luminosité de la dalle permet d'avoir sur soi en permanence un petit éclairage assez performant.
Puce S9 et fonctions de sécurité
La puce qui anime l'Apple Watch a très peu changé depuis la Series 6. En effet, les puces S6, S7 et S8 sont des SIP (pour System In Package) dotés de deux cœurs s'appuyant sur les cœurs basse consommation Thunder de la puce A13 gravée en 7 nm et lancée en 2019 au sein des iPhone 11 et 11 Pro. Avec les Series 9 et Ultra 2, Apple propose une réelle évolution de sa puce avec une S9 (certainement basée sur les cœurs efficients Blizzard gravés en 5 nm de l'A15) comptant 60% de transistors supplémentaires et une partie GPU 30% plus rapide, le tout épaulé par un Neural Engine à 4 cœurs deus fois plus rapide.
Soyons francs, je n'ai pas remarqué de différence notable au niveau de la réactivité par rapport à mon Apple Watch Series 7. Toutefois, ce surplus de puissance permettra de mieux encaisser le futures mises à jour et la puce s'accompagne d'un stockage interne doublé atteignant 64 Go. C'est toujours bon à prendre et permettra de stocker d'avantage de données, que ce soit de la musique, ou encore des cartes via des applications tierces.
Les progrès du Neural Engine devraient selon Apple également être bénéfiques pour l'utilisation de Siri, désormais capable de fonctionner en local (l'accès au réseau sera toujours nécessaire si l'assistant doit glaner des informations). Là encore, je n'ai pas noté de réelle différence. Siri semble aussi rapide sur les deux modèles et est toujours aussi peu efficace en dehors des demandes basiques.
Enfin, les Series 9 et Ultra 2 permettent d'utiliser la fonction
toucher deux foisavec la dernière bêta de watchOS 10, en touchant deux fois le pouce et l’index de la même main, du côté où vous portez la montre. Cette nouveauté pourra être intéressante lorsque je l'aurai assimilée, par exemple pour confirmer une action alors que j'utilise déjà ma main gauche, et m'évitera de la faire avec le nez (je sais que je ne suis pas le seul). J'avoue toutefois ne pas encore avoir l'habitude et donc, de ne pas encore m'en servir très souvent.
Par rapport à ma Series 7, l'Apple Watch Ultra 2 (mais également la Series 9 et les modèles de l'année dernière) me permet de disposer de la détection des accidents. C'est encore une fois un petit plus dont nous ne souhaitons pas voir besoin mais qui pourrait s'avérer salutaire. Une nouvelle puce ultra-wideband (UWB) U2, permettant de localiser plus rapidement et plus précisément les appareils compatibles, est également de la partie. Cette puce permet ainsi de localiser précisément un iPhone 15 ou 15 Pro, ce que je n'ai pas pu tester.
Pas que pour les sportifs !
Apple a mis l'accent pour ses deux générations d'Apple Watch Ultra sur les sports extrêmes, mais la montre dispose d'un énorme avantage sur les modèles de bases, y compris pour ceux qui ne pratiquent pas forcément d'activités sportives intenses.
Je veux évidemment parler d'une bien meilleure autonomie. Si l'Apple Watch Ultra m'a tapé dans l'œil grâce à son design, c'est bien cette autonomie en hausse qui fait qu'elle est pour moi la véritable nouvelle Apple Watch !
Une autonomie de dingue (pour une Apple Watch)
A part pour consulter l'heure, l'Apple Watch me sert principalement à recevoir les différentes notifications sans avoir à dégainer mon iPhone, à être certain de recevoir les messages et appels (mon iPhone est la majorité du temps en vibreur), à profiter des itinéraires de Plans en deux roues ou dans la rue (toujours sans avoir à sortir l'iPhone), à écouter de la musique en Bluetooth sans mon smartphone, et de bloc note audio grâce à l'excellente application Just Press Record,
Pour cet usage, ma Series 7 jetait invariablement l'éponge avant la fin de soirée. Il m'arrivait fréquemment d'en avoir besoin après 20h et de pester car je n'avais plus de batterie, particulièrement ces derniers mois, ma batterie étant descendu à 81% de sa capacité après deux années à mon poignet. C'est donc dans l'espoir de pouvoir en profiter plus longuement, y compris pour le suivi du sommeil (je mettais ma montre à charger le soir pour la récupérer le matin), que j'ai opté pour cette Ultra 2. Et je n'ai pas été déçu !
En effet, l'Apple Watch Ultra 2 m'offre davantage d'autonomie que ce qu'indique Apple. A titre d'exemple, et avec le même usage sans jamais passer en mode économie d'énergie, la montre m'a permis de commencer mon dernier week-end avec 100% de batterie le vendredi à 14h, avant de m'afficher l'alerte des 10% le dimanche à 18h36, et de s'éteindre complètement le lundi à 1h40 du matin ! C'est un vrai plus, qui, dans mon cas, permet de partir en week-end sans forcément devoir embarquer le chargeur : juste génial !
Un petit point négatif toutefois, tout du moins de mon côté. La charge rapide n'est pas aussi efficace que sur la Series 7. C'est tout à fait normal puisque la batterie est plus imposante, mais Apple indique une charge de 0 à 80% en environ 1 heure, ce que je n'ai malheureusement pas pu vérifier. En effet, après plusieurs essais avec le chargeur livré dans la boîte et un adaptateur secteur Apple de 30W ou avec un chargeur 3-en-1 Belkin certifié pour la charge rapide, il m'a fallu au moins 1h40 pour atteindre les 80% avec une batterie à 0% (avec les options adéquates dans les réglages). Est-ce un bug de jeunesse de watchOS 10 ? N'hésitez pas à me dire si vous avez obtenu de meilleurs résultats sur vos modèles.
Alors, heureux ?
Pour être honnête, j'adore cette Apple Watch Ultra 2. Je la trouve non seulement très réussie esthétiquement parlant, mais c'est surtout son autonomie qui m'a fait tomber sous le charme. Rien que pour ce point, j'aurais bien du mal à repasser sur ma Series 7. Le ticket d'entrée est évidemment encore plus salé que pour les modèles de base (la Series 9 en cellulaire débute à 599 euros, contre 899 euros pour l'Ultra 2 qui dispose de base de l'option cellulaire), mais si vous avez le budget et que le boitier plus volumineux ne vous gêne pas, c'est un vrai bonheur. Les évolutions de l'Ultra 2 n'étant pas non plus incroyables, la première génération actuellement en promotion peut également être un choix intéressant.