Emboitant le pas de Netflix l'année dernière, Disney+ se met à la traque non mais des vilaines sorcières mais de ceux qui partagent leurs comptes. En effet, Bob Iger vient de confirmer des changements pour cet été.
La chasse ouvrira cet été !
Changer de logo n'était que le prélude à de nouvelles aventures ! Dans une interview accordée à CNBC, Bob Iger cherche toujours à faire le plus de profits et entend faire davantage de marge. Et il semblerait que la plateforme de streaming soit un excellent vecteur de croissance.
La prochaine étape est donc de chasser le partage de mots de passe une fois pour toutes -lançant un ultimatum et annonçant une première vraie attaque au niveau du partage de mots de passe en juin. De nouvelles mesures seront déployées dans quelques pays, avant une généralisation en septembre.
de nouvelles options à venir ?
La déclaration n'est guère surprenante, puisque la firme avait annoncé la couleur en août dernier. En revanche, le grand patron s'est montré discret sur son plan de bataille et n'a pas fourni de détails spécifiques sur la mise en œuvre technique. Tout juste évoque-t-il l'analyse de l'utilisation du compte, et ce, afin de s'assurer que les abonnements Disney+ et Hulu ne sont utilisés que dans un seul ménage (là encore il faudra le définir). Il est également probable qu'il fasse payer une option de partage.
Rappelons que pour contrôler ses abonnés, Netflix a limité l’accès à des appareils de confiance. Elle a aux utilisateurs de se connecter au réseau Wi-Fi lié à leur adresse au moins une fois tous les 31 jours. Cette manipulation concernait tous les accès, mais avant tout les smartphones.
L'adresse IP, liée à la box du foyer, est utilisée par la plateforme pour vérifier que la connexion s'effectue depuis le domicile. Cette vérification a été un peu plus compliquée pour les smartphones, qui peuvent utiliser d'autres réseaux et avoir une autre adresse IP (dont celui de l'opérateur de téléphonie mobile). D'où l'obligation de se connecter une fois par mois au réseau de la maison, ouvrir l'app et lire un contenu
Le résultat escompté est double : faire payer ceux qui utilisent gratuitement la plateforme (et faire rentrer des recettes perdues, même si récupérer Taylor Swift a été très judicieux) mais aussi récupérer des abonnés -même peu regardants. Netflix -qui ouvert les hostilités en premier- avait vu son nombre d'abonnés grimper en flèche. Et il n'y a pas de raison pour que le phénomène ne soit pas similaire !
