Pour ou contre les taxis volants pour les JO de Paris ?
Par Laurence - Publié le
Dernière ligne droite avant les Jeux Olympiques de Paris, qui se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024 ! S'il ne devrait pas y avoir de requins dans la Seine, de curieuses créatures mécaniques pourraient bien la survoler.
D'après un arrêté publié ce jour au Journal officiel, le gouvernement a autorisé la création d’une plateforme flottante, qui va permettre le décollage et l’atterrissage des taxis volants. Il s'agit toutefois d'un aval temporaire, puisque cette dernière -située sur la Seine au niveau d’Austerlitz (13e arrondissement)- pourra
Mais cela ne veut pas dire qu'il sera possible de traverser la capitale via la voie des airs. En effet, il s'agira de simples vols de démonstration gratuits, uniquement pendant les Jeux olympiques, car les constructeurs n'ont pas pu obtenir dans les temps une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA).
Précisons que cette structure aura un
Précisons que quatre de ces vertiports sont déjà en fonctionnement, aux aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et du Bourget, à Issy-les-Moulineaux au sud-ouest de Paris et à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’Ecole près de Versailles.
Dans un contexte politique assez tendu, les réactions fusent, à commencer par la Mairie de Paris, qui entend contester en justice l’arrêté du gouvernement. Soutenu par la région Île-de-France, le projet rencontre une vive opposition de certains élus de la ville de Paris, qui dénoncent un mode de transport
Interrogé sur France Bleu Paris, David Belliard -qui occupe le poste d'adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités- ne décolère pas.
Un feu vert...
D'après un arrêté publié ce jour au Journal officiel, le gouvernement a autorisé la création d’une plateforme flottante, qui va permettre le décollage et l’atterrissage des taxis volants. Il s'agit toutefois d'un aval temporaire, puisque cette dernière -située sur la Seine au niveau d’Austerlitz (13e arrondissement)- pourra
être exploitée jusqu'au 31 décembre 2024 au plus tardpar le groupe Aéroports de Paris (ADP).
Mais cela ne veut pas dire qu'il sera possible de traverser la capitale via la voie des airs. En effet, il s'agira de simples vols de démonstration gratuits, uniquement pendant les Jeux olympiques, car les constructeurs n'ont pas pu obtenir dans les temps une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA).
Précisons que cette structure aura un
caractère expérimental. Les taxis volants développés depuis plusieurs années par la startup allemande Volocopter pourront s’y poser entre 8 heures et 17 heures. Les vols seront limités à 2 mouvements par heure et à 900 vols sur la totalité de l'expérimentation.
Précisons que quatre de ces vertiports sont déjà en fonctionnement, aux aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et du Bourget, à Issy-les-Moulineaux au sud-ouest de Paris et à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’Ecole près de Versailles.
mais une route noire !
Dans un contexte politique assez tendu, les réactions fusent, à commencer par la Mairie de Paris, qui entend contester en justice l’arrêté du gouvernement. Soutenu par la région Île-de-France, le projet rencontre une vive opposition de certains élus de la ville de Paris, qui dénoncent un mode de transport
réservé aux riches. Le conseil de Paris avait d'ailleurs rendu un avis négatif sur le projet.
Interrogé sur France Bleu Paris, David Belliard -qui occupe le poste d'adjoint à la maire de Paris en charge de la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités- ne décolère pas.
130 euros pour faire 35 kilomètres, c’est aberrant. On est vraiment dans une situation aberrante et malgré tout, malgré l’opposition du Conseil de Paris, malgré le fait que ce gouvernement n’a plus de légitimité, passe en force pour faire plaisir à quelques lobbies et à quelques intérêts financiers ../.. Parce que ça n’a pas d’utilité, c’est antiécologique, c’est très cher, ça va concerner uniquement les plus fortunés.