Essai Smart #1 : prix, recharge, autonomie sur autoroute...
Par Didier Pulicani - Mis à jour le
Après un vif succès dans les années 90/2000, Smart avait presque disparu de la circulation depuis son passage au tout électrique en 2018... Autonomie ridicule, rapport qualité/prix discutable, les véhicules présentés jusque là peinaient à convaincre la clientèle habituelle, obligeant le constructeur à se réinventer totalement.
De cette association entre Daimler (Mercedes) et son homologue chinois Geely en 2019, est né la Smart #1, un SUV compact totalement nouveau, et très prometteur : grosse batterie, prix contenu, vaste équipement de série... mais que vaut cette chinoise déguisée en
La Smart #1 arrive dans un segment déjà bien encombré, celui des petits SUV compacts électrique, comme les Mégane E-Tech, Kia Niro, Hyundai Kona, MG4, Nissan Arya, Peugeot e2008 et la voiture vient même taquiner les berlines compactes comme les ID3/Cupra Born du groupe Volkswagen.
Il est vrai qu'avec son look de petit escargot surélevé, la Smart #1 brouille les pistes : elle apparait nettement plus petite qu'elle ne l'est en réalité. Avec ses 4,29m de long, elle est un peu plus longue qu'une Golf ou qu'une ID.3, mais reste beaucoup plus compacte qu'une Tesla Model 3 par exemple.
De profil, ses 2,7m d'empattement promettent une habitabilité plus proche d'une Megane que d'une Clio, et avec une garde au sol assez importante, ainsi que des passages de roue bien marqués, elle se montre assez agile en tout-chemin, un argument de poids face à des voitures électriques souvent très basse, pour favoriser l'aérodynamique.
Ce petit escargot reste néanmoins handicapé par son poids, 1820Kg, soit autant qu'une Tesla Model 3 du segment supérieur ! Comme vous vous en doutez, entre une masse élevée et une aérodynamique pas vraiment optimum ( Cx de 0,29), l'autonomie risque d'en prendre un sacré coup....
La Smart #1 n'est pas passée inaperçue lors de nos essais, mais beaucoup avaient bien du mal à identifier le constructeur.
La remarque la plus courant a été qu'
La poupe affiche plus clairement sa filiation, avec cette petite calotte qui vient recouvrir la lunette arrière, surmontée de plusieurs logos
A l'avant, les feux sont Matrix LED (sur la finition la plus haute), une option inédite à ce niveau de gamme (Ni Tesla, ni Cupra n'en propose !) et qui se montre très efficace sur les routes de campagne comme sur les autoroutes -vous pouvez rouler en plein-phares sans gêner les autres véhicules.
Le capot reste imposant et renforce un petit frunk de 15L, tout juste suffisant pour le câble T2 -très original au demeurant, j'adore ces petites poignées très pratiques. Vous ne pourrez même pas y placer un chargeur 230V ni même un petit sac, mais il permet de ne pas encombrer le coffre et de sortir ses câbles facilement ! On notera la présence d'une pompe à chaleur, bien utile dans les contrées froides en hiver pour économiser quelques kWh sur les longues sessions de chauffage.
Grâce à une banquette coulissante, le coffre varie d'un volume de 323 à 411L, soit un peu moins que la Megane (440) mais mieux qu'une MG4 (363L) ou qu'une ID.3 (385 L).
Bénéficiant d'une ouverture au pied électrique, il se montre très logeable au quotidien, d'autant que le double fond est très vaste et peut même accueillir quelques sacs souples par exemple. Enfin, la présence d'une essuie-glace est bien utile durant les saisons pluvieuses, une rareté de nos jours.
Si la clef fournie est plutôt mignonne, elle est assez grosse dans la poche, mais plus vraiment utile ! En effet, l'application iPhone permet d'ouvrir et de démarrer la voiture, comme chez Tesla !
Autre bonne surprise, on retrouve tous les raffinements technologiques du moment, comme les poignées rétractables (meilleures pour l'aéro), l'ouverture/fermeture automatique à l'approche, un petit bouton pour forcer le verrouillage...
J'ai en revanche trouvé qu'elle se verrouille trop vite, après seulement quelques mètres : si vous avez oublié quelque chose dans la voiture ou que vous déchargez les courses, on passe son temps à la voir s'ouvrir et se fermer !
Une fois à bord, quelle surprise ! Les plastiques durs des Smart des années 2000 cèdent la place à des garnitures moussées, des matériaux variés (alu, laquages, surpiqures...) et très flatteurs. Même la la console centrale généralement très dure au niveau du genou, est doublé d'une mousse... que l'on retrouve aussi dans le porte-lunette, une rareté.
Cette sensation de véhicule premium (qui manque tant chez Volkswagen) se prolonge au niveau de l'assise, avec des fauteuils bi-ton, en similicuir perforé et des appuie-têtes particulièrement soignés -le tout réglable électriquement, bien-sûr ! Pas de climatisation intégrée ou de massage, certes, mais à ce niveau de prix, on en a déjà largement pour son argent.
Smart n'a pas cédé au tout-tactile, et c'est une bonne chose : lèvre-vitres, poignées de porte, buses de climatisation sont 100% physiques ! Il y a bien un peu de tactile (pour régler la température, les warning ou accéder à des raccourcis), mais ceux-ci sont facilement atteignables pendant la conduite.
Par contre, on notera quelques défauts d'ergonomie qu'il serait bon de corriger vite : l'activation des feux automatique nécessite un appui sur un bouton situés en bas à gauche, sous le volant, peu pratique pendant la conduite. La
A l'arrière, la banquette fractionnée coulisse sur 14cm, de quoi optimiser la place aux jambes ou le coffre, au choix. Les grands gabarits seront très bien assis, avec un bon espace au dessus de la tête et des sièges très confortables... sur les côtés. La place centrale n'a pas de tunnel de transmission, mais l'accoudoir ainsi que la trape à ski (pas si courante) rendent le dossier un peu dur pour de longs trajets.
Enfin, sachez que l'on a réussi à caser 3 sièges enfants à l'arrière, mais si vous avez des modèles groupe 0 bien larges, il n'y aura que 2 ISOFIX et peu de place pour un troisième enfant. En revanche, avec des groupe 1 assez étroits sans ISOFIX (ou avec des ISOFIX mobiles), on s'en sort avec 3 enfants en bas-âge malgré tout.
La Smart #1 offre de nombreux rangements, que ce soit dans les portières (une bouteille de 1,5L rentre parfaitement !), sous la console (un grand espace pour sac à main) ou encore au centre, avec une bel espace réfrigéré sous l'accoudoir -qui lui, n'est pas réglable. Smart a même prévu un emplacement pour sa carte de charge, bien vu !
Au chapitre de la connectivité, deux prises USB C permettent de charger les téléphones (+ 2 à l'arrière), mais sans CarPlay -qui n'était pas encore disponible durant notre essai. Un socle de charge sans-fil permet d'y placer un iPhone 14 Pro Max sans problème, même si la partie inférieure sera masquée durant la conduite.
Si j'aurais préféré deux zones de charge (comme chez Tesla), un petit socle permet de ranger un second smartphone sur le flanc, juste à côté des porte-gobelets. Finalement, il ne manque pas grand chose à cet intérieur, d'autant que chaque espace de rangement peut se refermer, histoire de cacher les objets de valeur par exemple.
La puissance des voitures électriques est souvent presque deux fois supérieure à celle d'une thermique équivalente, de quoi ravir les fans de moteurs coupleux.
Surprise ! La fiche technique de notre Smart #1 semble presque trop belle pour le prix :
Les 272CV en propulsion de notre version
En effet, cette puissance presque surdimensionnée pour ce petit véhicule, entraine assez facilement la voiturer à survirer. Ça peut sembler amusant sur les petites routes de montagne, un peu moins lorsqu'on se fait surprendre dans une courbe bien engagée. J'ai d'ailleurs trouvé l'ESC un peu léger et souvent trop tardif, surtout comparé à Tesla, Volkswagen ou BMW qui proposent également des propulsions pourtant très coupleuses, mais avec un sentiment de sécurité plus marqué.
Sur la glace, le différentiel est assez mal géré, entrainant facilement le patinage d'une roue sur sol glissant, alors que l'autre montre une bonne adhérence mais refuse d'avancer. Désactiver l'ESC peut aider sur la neige, comme vous avez pu le voir dans la vidéo, mais je reste un peu inquiet sur les capacités de rattrapage de la voiture dans des situations d'urgences ou de mauvaise adhérence -certains confrères ont d'ailleurs montré un
En ville, la voiture est en revanche très maniable, grâce à un diamètre de braquage réduit et la fonction
Enfin, comme vous avez pu le voir dans la vidéo, le parking automatique reste très lent et peu utile -comme souvent- mais la voiture propose en revanche un excellent système de caméra à 360 degrés, avec vue 3D, une vue précise des jantes, une
La conduite autonome est souvent médiocre sur les voitures chinoises, mais ce n'est pas le cas ici !
La Smart #1 tient bien ses lignes, donne rapidement confiance et elle peut même changer de voie automatiquement -une fonction inédite sur ce segment ! De plus, elle accélère avant de doubler et ne nécessite pas de se ré-enclencher à chaque dépassement manuel, contrairement à Tesla.
En revanche, les bip-bip à outrance s'avèrent très vite agaçants : le volant n'est pas capacitif, il faudra donc forcer sur la direction régulièrement. Pas question non plus de se gratter la tête ou de masquer la caméra qui observe votre attention, le couperet tombera immédiatement ! J'ai fini par désactiver (à chaque démarrage) cette détection de somnolence beaucoup trop intrusive et souvent injustifiée.
Comme souvent sur les petites compactes, la batterie ne dépasse pas les 58/60kWh, même si les ID.3 et Cupra Born proposent des modèles de grande autonomie de 80kWh (en option).
Avec ses 66 kWh, la Smart #1 semblait donc pouvoir atteindre les 500Km d'autonomie (comme la Tesla Model 3), mais elle n'a été homologuée qu'à 450Km, comme la Megane E-Tech (60kWh) ou la Cupra Born (58kWh). La version Brabus descend même à 400Km, comme une e208 avec 12kWh de moins -et vous pouvez diviser ce chiffre par deux sur autoroute !
Il faut dire que la bête est plutôt gourmande : même à 80Km/h, on peine à descendre sous les 20 kWh/100Km (contre 13/14 chez Tesla), et dès que l'on prend de la vitesse (100 à 110Km/h de moyenne), la consommation explose autour de 25 à 27kWh au 100 !
L'autonomie varie donc entre 200/250Km (à 130Km/h en France) et 300Km (sur les autoroutes suisse ou les voies rapides). Et même en ville, dépasser 350Km nous a semblé bien compliqué, sauf à couper le chauffage, et à tout mettre en mode
Qu'on se rassure, vu la densité des bornes rapide en Europe, réaliser de grands trajets avec cette Smart #1 n'a rien de rédhibitoire, mais il faudra garder le pied léger si vous ne voulez pas vous arrêter tous les 180 à 200Km. Autre avantage, comme on va le voir, elle charge assez vite...
Une autonomie
Un système de préchauffage automatique de la batterie (qui semble toutefois impacter l'autonomie) est bien inclu, mais difficile de savoir s'il est réellement actif. En l'absence de planificateur d'itinéraire sur notre modèle, l'option semblait se réactiver à chaque démarrage et non à l'approche des bornes... Le hardware semble donc plutôt efficace, mais l'implémentation de toute cette gymnastique mériterait encore un peu de travail.
Sur Mac4Ever, on est évidemment très sensible à la connectivité et au multimédia. Tesla a montré la voie dès 2012, mais les constructeurs semblent encore peiner à arriver à la cheville de l'américain, tant au niveau des fonctionnalités que de l'ergonomie ou même de la réactivité générale.
Contre toute attente, notre petite Smart s'en sort plutôt bien ! Son instrumentation de 9,8" sur le volant affiche toutes les infos utiles pour la conduite : régulateur, vitesse, autonomie, pourcentage de batterie, lecture de panneaux, sélecteur de boite, consommation, GPS, environnement 3D, conduite autonomie... Il est même possible de personnaliser la partie droite pour afficher l'odomètre de plusieurs trajet ou la musique, à votre convenance.
Très lisible malgré un volant imposant, cette instrumentation se prolonge par un affichage tête haute simple mais suffisant, reprenant une bonne partie des éléments de l'écran. Pas de réalité augmenté comme sur l'ID.3 ni de GPS hyper-large comme chez BMW, mais on se contentera des infos de vitesse, de régulateur et de lecture des panneaux -et même des indications GPS de base.
Quant à l'écran central de 12,8", il n'est pas aussi grand que chez Tesla (15"), mais son format est idéal, bien orienté et très lumineux -la résolution est également très satisfaisante.
Le système embarqué n'est ni issu de Google, ni d'Apple, notre version n'embarque même pas CarPlay. Pourtant, les interfaces sont plutôt bien faites, réactives et même assez efficaces !
Si l'écran d'accueil n'est pas très utile durant la conduite (le GPS est trop petit et la météo ou le mode de conduite occupe beaucoup trop d'espace), j'ai bien aimé l'affichage partage entre la musique et le GPS. La climatisation ainsi que les sièges chauffants restent affichés en permanence, et de nombreux boutons de raccourcis offrent des réglages rapides, sans devoir farfouiller dans les menus.
Les enfants adorent aussi le petit renard, qui réagit à toutes vos actions et s'ennuie le reste du temps -il lui arriver même de jouer au ballon, c'est rigolo.
Nous avons tenté d'utiliser le GPS intégré, qui était bien meilleur que la moyenne du segment, mais pas question de préparer un trajet de bornes de recharge : malgré le réglage bien présent, aucun planificateur n'était disponible dans notre modèle !
Et sans CarPlay, il a fallu utiliser son téléphone pendant la conduite... pas très pratique, mais Smart devrait mettre rapidement à jour son OS pour se mettre à niveau. D'ailleurs, la recherche de borne fonctionne bien, preuve que tous les éléments sont bien là pour vous guider efficacement... espérons que l'update arrive vite !
Pas de Netflix, de YouTube ou de Disney+ pour l'instant, mais la présence d'une boutique laisse espérer que le système accueillera des applications natives, comme Spotify, qui fonctionne vraiment bien avec la puce 4G intégrée ! Même chose pour la reconnaissance vocale maison (en anglais) qui ne semble pas très efficace pour répondre à nos requêtes, mais qui reconnaissait parfaitement nos demandes.
Puisqu'on évoque la musique, signalons au passage l'incroyable qualité sonore embarquée, grâce à une intégration très réussie d'un système Beats (Apple), qui fournit 13 haut-parleurs et un caisson de basses (dans le coffre).
Enfin, les réglages de la voiture sont rapidement accessibles, via un menu dédié organisé en deux volets, comme chez Tesla ! Eclairage, aides à la conduite, alertes, mises à jour système, programmation de la charge, smart-modes, sons, luminosité... Contrairement à BMW ou Mercedes, qui combinent quantité de sous-menus, ici, on ne perd pas son temps !
Smart propose quantité de réglages très fins, et qui permettent de supprimer toutes les fioritures modernes (alertes de fatigue, détection dans les parking, lumières d'ambiances, maintien dans les voies...), à vous de voir ce qui vous semble utile. En revanche, il serait bon que la voiture conserve les réglages d'une session sur l'autre, car la plupart disparaissent à chaque trajet ! A ce propos, chaque réglage pourra être lié à un profil de conduite, entre monsieur et madame par exemple.
Un mot sur l'application, encore en beta, mais qui propose la clef sur smartphone, de nombreuses commandes à distance (climatisation, charge, fermeture des fenêtres...) et des fonctions d'état (verrouillage, pression/température des pneus, qualité de l'air). Dommage que Smart n'utilise pas CarKey d'Apple, mais l'app permet quand-même de partager une clef -et donc, à un tiers de conduire la voiture depuis son compte.
Pour conclure, et même s'il s'agissait d'une voiture de pré-série, on regrette beaucoup l'impression d'un système pas vraiment terminé, très buggé (le GPS a refusé de fonctionner pendant tout un trajet), et qui risque de laisser les premiers acheteurs essuyer les plâtres. Si les livraisons ont déjà commencé en Allemagne, on espère que le reste des clients européen bénéficieront d'une mise à jour conséquente, réglant tous ces petits soucis -assez agaçant lorsqu'ils sont cumulés au quotidien !
A 39 990€ / 37 490 CHF (hors bonus) et 43 490€ / 40 490CHF pour la finitions
En France, par exemple, la facture grimpe à moins de 36 000€ pour notre modèle, voire même 33 000€ avec le bonus maxi. Voilà qui va faire mal, et même très mal aux Megane, Cupra Born et autres Kona/Niro des coréens. Finalement, cette Smart #1 se place très bien entre la MG4 d'un côté (autour de 28/31K€ bonus déduit) et la Tesla Model 3 (38/39 000€ bonus déduit), mais dont le gabarit n'est pas toujours idéal.
Après plus de 2000Km à bord de cette Smart #1, nous avons été assez vraiment bluffés par ce petit SUV compact, qui cumule les bons points -autonomie correcte, beaucoup d'équipement, aides à la conduite nombreuses, finitions exemplaires et habitabilité généreuse. Nul doute que ce petit bolide devrait cartonner cette année ! Si Smart parvient à régler ses bugs, à assurer des livraisons rapides et à communiquer efficacement, elle pourrait même faire très mal sur le marché européen !
Voici quelques accessoires que nous avons utilisés pour charger la voiture et notre iPhone à bord :
De cette association entre Daimler (Mercedes) et son homologue chinois Geely en 2019, est né la Smart #1, un SUV compact totalement nouveau, et très prometteur : grosse batterie, prix contenu, vaste équipement de série... mais que vaut cette chinoise déguisée en
SwatchMobile? Après deux semaines et 2000 Km d'essai dans ce modèle de pré-serie, il est désormais temps de publier notre test complet !
SUV ou berline surélevée ?
La Smart #1 arrive dans un segment déjà bien encombré, celui des petits SUV compacts électrique, comme les Mégane E-Tech, Kia Niro, Hyundai Kona, MG4, Nissan Arya, Peugeot e2008 et la voiture vient même taquiner les berlines compactes comme les ID3/Cupra Born du groupe Volkswagen.
Il est vrai qu'avec son look de petit escargot surélevé, la Smart #1 brouille les pistes : elle apparait nettement plus petite qu'elle ne l'est en réalité. Avec ses 4,29m de long, elle est un peu plus longue qu'une Golf ou qu'une ID.3, mais reste beaucoup plus compacte qu'une Tesla Model 3 par exemple.
De profil, ses 2,7m d'empattement promettent une habitabilité plus proche d'une Megane que d'une Clio, et avec une garde au sol assez importante, ainsi que des passages de roue bien marqués, elle se montre assez agile en tout-chemin, un argument de poids face à des voitures électriques souvent très basse, pour favoriser l'aérodynamique.
Ce petit escargot reste néanmoins handicapé par son poids, 1820Kg, soit autant qu'une Tesla Model 3 du segment supérieur ! Comme vous vous en doutez, entre une masse élevée et une aérodynamique pas vraiment optimum ( Cx de 0,29), l'autonomie risque d'en prendre un sacré coup....
Un look de mini ?
La Smart #1 n'est pas passée inaperçue lors de nos essais, mais beaucoup avaient bien du mal à identifier le constructeur.
La remarque la plus courant a été qu'
elle ressemble à une mini !Et profil et même de dos, il est vrai qu'il y a une certaine inspiration, surtout sur la partie avant très rondouillarde, même si les feux effilés sont loin des codes de l'anglaise aux lunettes rondes.
La poupe affiche plus clairement sa filiation, avec cette petite calotte qui vient recouvrir la lunette arrière, surmontée de plusieurs logos
Smartbien distincts. Le constructeur a aussi beaucoup travaillé sa signature lumineuse, et dans la nuit, c'est une véritable scénographie de lumières qui s'impose lors des ouvertes/fermetures.
A l'avant, les feux sont Matrix LED (sur la finition la plus haute), une option inédite à ce niveau de gamme (Ni Tesla, ni Cupra n'en propose !) et qui se montre très efficace sur les routes de campagne comme sur les autoroutes -vous pouvez rouler en plein-phares sans gêner les autres véhicules.
Le capot reste imposant et renforce un petit frunk de 15L, tout juste suffisant pour le câble T2 -très original au demeurant, j'adore ces petites poignées très pratiques. Vous ne pourrez même pas y placer un chargeur 230V ni même un petit sac, mais il permet de ne pas encombrer le coffre et de sortir ses câbles facilement ! On notera la présence d'une pompe à chaleur, bien utile dans les contrées froides en hiver pour économiser quelques kWh sur les longues sessions de chauffage.
Un coffre spaciaux
Grâce à une banquette coulissante, le coffre varie d'un volume de 323 à 411L, soit un peu moins que la Megane (440) mais mieux qu'une MG4 (363L) ou qu'une ID.3 (385 L).
Bénéficiant d'une ouverture au pied électrique, il se montre très logeable au quotidien, d'autant que le double fond est très vaste et peut même accueillir quelques sacs souples par exemple. Enfin, la présence d'une essuie-glace est bien utile durant les saisons pluvieuses, une rareté de nos jours.
Votre iPhone devient la clef !
Si la clef fournie est plutôt mignonne, elle est assez grosse dans la poche, mais plus vraiment utile ! En effet, l'application iPhone permet d'ouvrir et de démarrer la voiture, comme chez Tesla !
Autre bonne surprise, on retrouve tous les raffinements technologiques du moment, comme les poignées rétractables (meilleures pour l'aéro), l'ouverture/fermeture automatique à l'approche, un petit bouton pour forcer le verrouillage...
J'ai en revanche trouvé qu'elle se verrouille trop vite, après seulement quelques mètres : si vous avez oublié quelque chose dans la voiture ou que vous déchargez les courses, on passe son temps à la voir s'ouvrir et se fermer !
Un intérieur soigné
Une fois à bord, quelle surprise ! Les plastiques durs des Smart des années 2000 cèdent la place à des garnitures moussées, des matériaux variés (alu, laquages, surpiqures...) et très flatteurs. Même la la console centrale généralement très dure au niveau du genou, est doublé d'une mousse... que l'on retrouve aussi dans le porte-lunette, une rareté.
Cette sensation de véhicule premium (qui manque tant chez Volkswagen) se prolonge au niveau de l'assise, avec des fauteuils bi-ton, en similicuir perforé et des appuie-têtes particulièrement soignés -le tout réglable électriquement, bien-sûr ! Pas de climatisation intégrée ou de massage, certes, mais à ce niveau de prix, on en a déjà largement pour son argent.
Smart n'a pas cédé au tout-tactile, et c'est une bonne chose : lèvre-vitres, poignées de porte, buses de climatisation sont 100% physiques ! Il y a bien un peu de tactile (pour régler la température, les warning ou accéder à des raccourcis), mais ceux-ci sont facilement atteignables pendant la conduite.
Par contre, on notera quelques défauts d'ergonomie qu'il serait bon de corriger vite : l'activation des feux automatique nécessite un appui sur un bouton situés en bas à gauche, sous le volant, peu pratique pendant la conduite. La
1-Pedalainsi que le changement de voie automatique (voir plus bas) doivent également être réactivés à chaque démarrage. Enfin, l'enregistrement de la position du siège n'a jamais fonctionné sur notre modèle. Autant de
bugsque Smart devrait corriger, mais qui sont vite rédhibitoires au quotidien.
A l'arrière, la banquette fractionnée coulisse sur 14cm, de quoi optimiser la place aux jambes ou le coffre, au choix. Les grands gabarits seront très bien assis, avec un bon espace au dessus de la tête et des sièges très confortables... sur les côtés. La place centrale n'a pas de tunnel de transmission, mais l'accoudoir ainsi que la trape à ski (pas si courante) rendent le dossier un peu dur pour de longs trajets.
Enfin, sachez que l'on a réussi à caser 3 sièges enfants à l'arrière, mais si vous avez des modèles groupe 0 bien larges, il n'y aura que 2 ISOFIX et peu de place pour un troisième enfant. En revanche, avec des groupe 1 assez étroits sans ISOFIX (ou avec des ISOFIX mobiles), on s'en sort avec 3 enfants en bas-âge malgré tout.
Connectivité et rangements
La Smart #1 offre de nombreux rangements, que ce soit dans les portières (une bouteille de 1,5L rentre parfaitement !), sous la console (un grand espace pour sac à main) ou encore au centre, avec une bel espace réfrigéré sous l'accoudoir -qui lui, n'est pas réglable. Smart a même prévu un emplacement pour sa carte de charge, bien vu !
Au chapitre de la connectivité, deux prises USB C permettent de charger les téléphones (+ 2 à l'arrière), mais sans CarPlay -qui n'était pas encore disponible durant notre essai. Un socle de charge sans-fil permet d'y placer un iPhone 14 Pro Max sans problème, même si la partie inférieure sera masquée durant la conduite.
Si j'aurais préféré deux zones de charge (comme chez Tesla), un petit socle permet de ranger un second smartphone sur le flanc, juste à côté des porte-gobelets. Finalement, il ne manque pas grand chose à cet intérieur, d'autant que chaque espace de rangement peut se refermer, histoire de cacher les objets de valeur par exemple.
Moteur : trop de puissance ?
La puissance des voitures électriques est souvent presque deux fois supérieure à celle d'une thermique équivalente, de quoi ravir les fans de moteurs coupleux.
Surprise ! La fiche technique de notre Smart #1 semble presque trop belle pour le prix :
• 272CV / 428CV en Brabus
• 343 Nm (543 Nm Brabus)
• Propulsion (4x4 sur la Brabus)
• 0 à 100 km/h en 6,7 secondes (3,2s pour la Brabus)
• 343 Nm (543 Nm Brabus)
• Propulsion (4x4 sur la Brabus)
• 0 à 100 km/h en 6,7 secondes (3,2s pour la Brabus)
Les 272CV en propulsion de notre version
de basese sont montrés particulièrement vifs à la conduite, quitte à se faire quelques frayeurs ! Certes, les reprises sont appréciables, mais gare aux routes humides et aux ronds-points serrés !
En effet, cette puissance presque surdimensionnée pour ce petit véhicule, entraine assez facilement la voiturer à survirer. Ça peut sembler amusant sur les petites routes de montagne, un peu moins lorsqu'on se fait surprendre dans une courbe bien engagée. J'ai d'ailleurs trouvé l'ESC un peu léger et souvent trop tardif, surtout comparé à Tesla, Volkswagen ou BMW qui proposent également des propulsions pourtant très coupleuses, mais avec un sentiment de sécurité plus marqué.
Sur la glace, le différentiel est assez mal géré, entrainant facilement le patinage d'une roue sur sol glissant, alors que l'autre montre une bonne adhérence mais refuse d'avancer. Désactiver l'ESC peut aider sur la neige, comme vous avez pu le voir dans la vidéo, mais je reste un peu inquiet sur les capacités de rattrapage de la voiture dans des situations d'urgences ou de mauvaise adhérence -certains confrères ont d'ailleurs montré un
test de l'élanun peu inquiétant.
En ville, la voiture est en revanche très maniable, grâce à un diamètre de braquage réduit et la fonction
One-Pedal(qu'il faut réactiver à chaque fois), qui évite d'utiliser le frein, car elle va jusqu'à l'arrêt complet. Seul bémol, la légère latence du freinage régénératif (et de l'accélération) est un peu agaçante pour les habitués de l'électrique.
Enfin, comme vous avez pu le voir dans la vidéo, le parking automatique reste très lent et peu utile -comme souvent- mais la voiture propose en revanche un excellent système de caméra à 360 degrés, avec vue 3D, une vue précise des jantes, une
bird-view(vue du dessus) et écran partagé (2 vues simultanées)... Bref, même Tesla ne fait pas aussi bien !
Conduite autonome : elle change de voie !
La conduite autonome est souvent médiocre sur les voitures chinoises, mais ce n'est pas le cas ici !
La Smart #1 tient bien ses lignes, donne rapidement confiance et elle peut même changer de voie automatiquement -une fonction inédite sur ce segment ! De plus, elle accélère avant de doubler et ne nécessite pas de se ré-enclencher à chaque dépassement manuel, contrairement à Tesla.
En revanche, les bip-bip à outrance s'avèrent très vite agaçants : le volant n'est pas capacitif, il faudra donc forcer sur la direction régulièrement. Pas question non plus de se gratter la tête ou de masquer la caméra qui observe votre attention, le couperet tombera immédiatement ! J'ai fini par désactiver (à chaque démarrage) cette détection de somnolence beaucoup trop intrusive et souvent injustifiée.
Autonomie sur autoroute : 250 à 300Km
Comme souvent sur les petites compactes, la batterie ne dépasse pas les 58/60kWh, même si les ID.3 et Cupra Born proposent des modèles de grande autonomie de 80kWh (en option).
• Batterie 66kWh
- Autonomie 440Km WLTP
- Brabus: 400KM WLTP
- Autonomie 440Km WLTP
- Brabus: 400KM WLTP
Avec ses 66 kWh, la Smart #1 semblait donc pouvoir atteindre les 500Km d'autonomie (comme la Tesla Model 3), mais elle n'a été homologuée qu'à 450Km, comme la Megane E-Tech (60kWh) ou la Cupra Born (58kWh). La version Brabus descend même à 400Km, comme une e208 avec 12kWh de moins -et vous pouvez diviser ce chiffre par deux sur autoroute !
Il faut dire que la bête est plutôt gourmande : même à 80Km/h, on peine à descendre sous les 20 kWh/100Km (contre 13/14 chez Tesla), et dès que l'on prend de la vitesse (100 à 110Km/h de moyenne), la consommation explose autour de 25 à 27kWh au 100 !
L'autonomie varie donc entre 200/250Km (à 130Km/h en France) et 300Km (sur les autoroutes suisse ou les voies rapides). Et même en ville, dépasser 350Km nous a semblé bien compliqué, sauf à couper le chauffage, et à tout mettre en mode
éco.
Qu'on se rassure, vu la densité des bornes rapide en Europe, réaliser de grands trajets avec cette Smart #1 n'a rien de rédhibitoire, mais il faudra garder le pied léger si vous ne voulez pas vous arrêter tous les 180 à 200Km. Autre avantage, comme on va le voir, elle charge assez vite...
Charge rapide !
Une autonomie
moyennese compense très bien avec de la charge rapide, ce qui est justement le cas ici ! Avec ses 150 kW de puissance (que l'on a réellement obtenus), la Smart #1 se recharge en moins de 30mn pour le 10-80% !
• 150KW (CCS)
• 7,4 ou 22kW (option)
• 10-80% en moins de 30mn
• 7,4 ou 22kW (option)
• 10-80% en moins de 30mn
Un système de préchauffage automatique de la batterie (qui semble toutefois impacter l'autonomie) est bien inclu, mais difficile de savoir s'il est réellement actif. En l'absence de planificateur d'itinéraire sur notre modèle, l'option semblait se réactiver à chaque démarrage et non à l'approche des bornes... Le hardware semble donc plutôt efficace, mais l'implémentation de toute cette gymnastique mériterait encore un peu de travail.
3 écrans, 13 haut-parleurs
Sur Mac4Ever, on est évidemment très sensible à la connectivité et au multimédia. Tesla a montré la voie dès 2012, mais les constructeurs semblent encore peiner à arriver à la cheville de l'américain, tant au niveau des fonctionnalités que de l'ergonomie ou même de la réactivité générale.
Contre toute attente, notre petite Smart s'en sort plutôt bien ! Son instrumentation de 9,8" sur le volant affiche toutes les infos utiles pour la conduite : régulateur, vitesse, autonomie, pourcentage de batterie, lecture de panneaux, sélecteur de boite, consommation, GPS, environnement 3D, conduite autonomie... Il est même possible de personnaliser la partie droite pour afficher l'odomètre de plusieurs trajet ou la musique, à votre convenance.
Très lisible malgré un volant imposant, cette instrumentation se prolonge par un affichage tête haute simple mais suffisant, reprenant une bonne partie des éléments de l'écran. Pas de réalité augmenté comme sur l'ID.3 ni de GPS hyper-large comme chez BMW, mais on se contentera des infos de vitesse, de régulateur et de lecture des panneaux -et même des indications GPS de base.
Quant à l'écran central de 12,8", il n'est pas aussi grand que chez Tesla (15"), mais son format est idéal, bien orienté et très lumineux -la résolution est également très satisfaisante.
Pas de CarPlay ni de planificateur
Le système embarqué n'est ni issu de Google, ni d'Apple, notre version n'embarque même pas CarPlay. Pourtant, les interfaces sont plutôt bien faites, réactives et même assez efficaces !
Si l'écran d'accueil n'est pas très utile durant la conduite (le GPS est trop petit et la météo ou le mode de conduite occupe beaucoup trop d'espace), j'ai bien aimé l'affichage partage entre la musique et le GPS. La climatisation ainsi que les sièges chauffants restent affichés en permanence, et de nombreux boutons de raccourcis offrent des réglages rapides, sans devoir farfouiller dans les menus.
Les enfants adorent aussi le petit renard, qui réagit à toutes vos actions et s'ennuie le reste du temps -il lui arriver même de jouer au ballon, c'est rigolo.
Nous avons tenté d'utiliser le GPS intégré, qui était bien meilleur que la moyenne du segment, mais pas question de préparer un trajet de bornes de recharge : malgré le réglage bien présent, aucun planificateur n'était disponible dans notre modèle !
Et sans CarPlay, il a fallu utiliser son téléphone pendant la conduite... pas très pratique, mais Smart devrait mettre rapidement à jour son OS pour se mettre à niveau. D'ailleurs, la recherche de borne fonctionne bien, preuve que tous les éléments sont bien là pour vous guider efficacement... espérons que l'update arrive vite !
Pas de Netflix, de YouTube ou de Disney+ pour l'instant, mais la présence d'une boutique laisse espérer que le système accueillera des applications natives, comme Spotify, qui fonctionne vraiment bien avec la puce 4G intégrée ! Même chose pour la reconnaissance vocale maison (en anglais) qui ne semble pas très efficace pour répondre à nos requêtes, mais qui reconnaissait parfaitement nos demandes.
Puisqu'on évoque la musique, signalons au passage l'incroyable qualité sonore embarquée, grâce à une intégration très réussie d'un système Beats (Apple), qui fournit 13 haut-parleurs et un caisson de basses (dans le coffre).
Enfin, les réglages de la voiture sont rapidement accessibles, via un menu dédié organisé en deux volets, comme chez Tesla ! Eclairage, aides à la conduite, alertes, mises à jour système, programmation de la charge, smart-modes, sons, luminosité... Contrairement à BMW ou Mercedes, qui combinent quantité de sous-menus, ici, on ne perd pas son temps !
Smart propose quantité de réglages très fins, et qui permettent de supprimer toutes les fioritures modernes (alertes de fatigue, détection dans les parking, lumières d'ambiances, maintien dans les voies...), à vous de voir ce qui vous semble utile. En revanche, il serait bon que la voiture conserve les réglages d'une session sur l'autre, car la plupart disparaissent à chaque trajet ! A ce propos, chaque réglage pourra être lié à un profil de conduite, entre monsieur et madame par exemple.
Un mot sur l'application, encore en beta, mais qui propose la clef sur smartphone, de nombreuses commandes à distance (climatisation, charge, fermeture des fenêtres...) et des fonctions d'état (verrouillage, pression/température des pneus, qualité de l'air). Dommage que Smart n'utilise pas CarKey d'Apple, mais l'app permet quand-même de partager une clef -et donc, à un tiers de conduire la voiture depuis son compte.
Pour conclure, et même s'il s'agissait d'une voiture de pré-série, on regrette beaucoup l'impression d'un système pas vraiment terminé, très buggé (le GPS a refusé de fonctionner pendant tout un trajet), et qui risque de laisser les premiers acheteurs essuyer les plâtres. Si les livraisons ont déjà commencé en Allemagne, on espère que le reste des clients européen bénéficieront d'une mise à jour conséquente, réglant tous ces petits soucis -assez agaçant lorsqu'ils sont cumulés au quotidien !
Bilan après 2000 Km : on achète ?
A 39 990€ / 37 490 CHF (hors bonus) et 43 490€ / 40 490CHF pour la finitions
toutes optionsque l'on a pu essayer, le tarif est assez imbattable pour le segment et le niveau d'équipement.
En France, par exemple, la facture grimpe à moins de 36 000€ pour notre modèle, voire même 33 000€ avec le bonus maxi. Voilà qui va faire mal, et même très mal aux Megane, Cupra Born et autres Kona/Niro des coréens. Finalement, cette Smart #1 se place très bien entre la MG4 d'un côté (autour de 28/31K€ bonus déduit) et la Tesla Model 3 (38/39 000€ bonus déduit), mais dont le gabarit n'est pas toujours idéal.
Après plus de 2000Km à bord de cette Smart #1, nous avons été assez vraiment bluffés par ce petit SUV compact, qui cumule les bons points -autonomie correcte, beaucoup d'équipement, aides à la conduite nombreuses, finitions exemplaires et habitabilité généreuse. Nul doute que ce petit bolide devrait cartonner cette année ! Si Smart parvient à régler ses bugs, à assurer des livraisons rapides et à communiquer efficacement, elle pourrait même faire très mal sur le marché européen !
Nos accessoires indispensables
Voici quelques accessoires que nous avons utilisés pour charger la voiture et notre iPhone à bord :
Après des années d'errance, Smart revient très fort sur le marché des SUV compacts électriques, avec un modèle très bien équipé, une autonomie très correcte, un moteur puissant et des finitions exemplaires, le tout pour un prix contenu -surtout en version toute équipées ! Gageons que Smart corrige ses bugs de jeunesse sur la version finale et propose CarPlay ainsi qu'un planificateur, au risque de décevoir ses premiers clients.