25 000€, 700Km d'autonomie : les futures Volkswagen électriques pleines de promesses
Par Didier Pulicani - Publié le
Le nouveau patron de Volkswagen débarqué cet été de chez Porsche (dont il reste à la tête) tente de marquer sa patte dans le groupe allemand en présentant une nouvelle stratégie pour les années à venir.
Sans renier les plans de son prédécesseur mais en mettant un gros coup de frein sur les investissements, Oliver Blume souhaite poursuivre l'ascendant de l'électrification, tout en maitrisant mieux les coûts. Alors que l'on attendant une toute nouvelle plateforme grand-public dès 2025 avec la fameuse SSP (Scalable Systems Platform) censé rattraper le retard face à Tesla, cette dernière (transverse à toutes les marques) ne pourrait arriver que bien plus tard.
Il faudra finalement s'attendre à des prolongations pour la plateforme MEB utilisée actuellement sur toute la gamme grand-public, ID.3, ID.4, ID.Buzz et les déclinaisons de Cupra, Skoda ou encore Seat (Enyaq, Born etc.)
Sous couvert de vouloir rentabiliser l'existant, notamment sur le plan logiciel, les améliorations devraient être à la marge. Par exemple, le passage de 400 à 800V (comme sur le haut-de-gamme de Porsche et Audi) n'est plus d'actualité. Les puissances de charge seront également toujours assez modeste, on évoque 170 à 200kW (contre 130 à 170 sur la gamme actuelle).
Les modèles Volkswagen actuels sont également pénalisés par une consommation électrique élevée (mais dans la moyenne malgré tout), ce qui a un impact majeur sur les autonomie. Avec les mêmes accumulateurs, Tesla offre souvent 100Km de plus y compris sur autoroute !
Pour atteindre les 700Km d'autonomie évoqués durant la conférence de presse, il faudra donc passer par des capacités en nette hausse, on évoque l'arrivée de batteries de 100 à 110kWh, ce qui ne serait pas superflus sur des ID.5 et autres Enyaq vendus parfois plus de 70 000€. Mais tout ceci risque d'alourdir sensiblement les machines...
Autre promesse du groupe, l'arrivée d'une petite voiture électrique à 25 000€, l'arlésienne chez bien des constructeurs (y compris Tesla) mais qui permettrait de rendre l'électrique plus abordable. S'il existe bien des véhicules à ce prix (comme la eUP), ils n'offrent qu'une autonomie limitée à la ville pour l'instant.
Reste enfin la partie logicielle, qui devait être au coeur de la plateforme SSP et permettre de réaliser des mises à jours bien plus profondes du véhicules, façon Tesla, tout en offrant un niveau d'intégration bien supérieur à l'ID.Software actuel (qui vient de passer en version 3.0 sans grand changement majeur). Là encore, il est probable que Volkswagen continue de faire évoluer son OS, sans basculer chez Android Automotive, comme chez Renault, Ford ou Stellantis notamment.
Bref, l'évolution dans la continuité pour cette plateforme MEB+ qui devrait débouler ces prochaines années dans tout le groupe... En attendant la vraie révolution d'ici la fin de la décennie !
Sans renier les plans de son prédécesseur mais en mettant un gros coup de frein sur les investissements, Oliver Blume souhaite poursuivre l'ascendant de l'électrification, tout en maitrisant mieux les coûts. Alors que l'on attendant une toute nouvelle plateforme grand-public dès 2025 avec la fameuse SSP (Scalable Systems Platform) censé rattraper le retard face à Tesla, cette dernière (transverse à toutes les marques) ne pourrait arriver que bien plus tard.
Pas de 800V avant 2030 ?
Il faudra finalement s'attendre à des prolongations pour la plateforme MEB utilisée actuellement sur toute la gamme grand-public, ID.3, ID.4, ID.Buzz et les déclinaisons de Cupra, Skoda ou encore Seat (Enyaq, Born etc.)
Sous couvert de vouloir rentabiliser l'existant, notamment sur le plan logiciel, les améliorations devraient être à la marge. Par exemple, le passage de 400 à 800V (comme sur le haut-de-gamme de Porsche et Audi) n'est plus d'actualité. Les puissances de charge seront également toujours assez modeste, on évoque 170 à 200kW (contre 130 à 170 sur la gamme actuelle).
700Km d'autonomie
Les modèles Volkswagen actuels sont également pénalisés par une consommation électrique élevée (mais dans la moyenne malgré tout), ce qui a un impact majeur sur les autonomie. Avec les mêmes accumulateurs, Tesla offre souvent 100Km de plus y compris sur autoroute !
Pour atteindre les 700Km d'autonomie évoqués durant la conférence de presse, il faudra donc passer par des capacités en nette hausse, on évoque l'arrivée de batteries de 100 à 110kWh, ce qui ne serait pas superflus sur des ID.5 et autres Enyaq vendus parfois plus de 70 000€. Mais tout ceci risque d'alourdir sensiblement les machines...
Une voiture électriques à 25 000€
Autre promesse du groupe, l'arrivée d'une petite voiture électrique à 25 000€, l'arlésienne chez bien des constructeurs (y compris Tesla) mais qui permettrait de rendre l'électrique plus abordable. S'il existe bien des véhicules à ce prix (comme la eUP), ils n'offrent qu'une autonomie limitée à la ville pour l'instant.
Reste enfin la partie logicielle, qui devait être au coeur de la plateforme SSP et permettre de réaliser des mises à jours bien plus profondes du véhicules, façon Tesla, tout en offrant un niveau d'intégration bien supérieur à l'ID.Software actuel (qui vient de passer en version 3.0 sans grand changement majeur). Là encore, il est probable que Volkswagen continue de faire évoluer son OS, sans basculer chez Android Automotive, comme chez Renault, Ford ou Stellantis notamment.
Bref, l'évolution dans la continuité pour cette plateforme MEB+ qui devrait débouler ces prochaines années dans tout le groupe... En attendant la vraie révolution d'ici la fin de la décennie !