La Fiat 500e Abarth électrique s'offre un son artificiel et un plaisir à l'autonomie limitée
Par Didier Pulicani - Publié le
Malgré le passage à l'électrique, Fiat ne pouvait se résoudre à abandonner les modèles sportifs de sa gamme, comme l'emblématique Fiat 500.
Si l'on adore toujours son design très sportif grâce à ces nouvelles jantes de 18 pouces, il est vrai que sur le plan esthétique, la bombinette électrisée ne se démarque pas beaucoup de sa version classique en dehors de quelques éléments décoratifs ou de nouvelles peintures plus électriques. A l'intérieur, Fiat a tout de même opté pour des sièges baquets recouverts d’Alcantara avec un toit vitré teinté de série. Le volant, renforcé à 10H10, est lui-aussi inédit, tout comme les matériaux façon carbone sur la planche de bord.
Mais le plus amusant reste l'angle choisi par le marketing pour tenter de convaincre le public habituel de la 500 Abarth thermique : les performances sont meilleures en électrique, notamment au niveau des reprises. (La 40 à 60 km/h en 1,5s, vs 2,5s pour l’Abarth 695). Il est vrai que l'absence de boite de vitesse et le couple immédiat favorise largement les versions électriques.
Mais le
Logiquement, Fiat a choisi la batterie de 42kWh qui équipe le haut-de-gamme de la 500e que l'on avait testé (ci-dessous), et qui offre grosso-modo 150Km sur autoroute et presque le double en ville. Mais avec un bloc de 113 kW, soit 154 ch (et 235 Nm), l'autonomie fondra comme neige au soleil ! De 320 WLTP sur la 500e, on devrait être sous les 300Km avec cette version, de quoi s'arrêter tous les 100Km sur autoroute, sauf réelle surprise côté efficience -Tesla y arrive bien ! En tout cas, si Fiat ne communique aucun chiffre, ce n'est sans doute pas un hasard...
Cette 500e conserve ses différents modes de conduite, mais qui prennent des noms un peu différents :
La version de lancement
Son artificiel et mécanique boostée
Si l'on adore toujours son design très sportif grâce à ces nouvelles jantes de 18 pouces, il est vrai que sur le plan esthétique, la bombinette électrisée ne se démarque pas beaucoup de sa version classique en dehors de quelques éléments décoratifs ou de nouvelles peintures plus électriques. A l'intérieur, Fiat a tout de même opté pour des sièges baquets recouverts d’Alcantara avec un toit vitré teinté de série. Le volant, renforcé à 10H10, est lui-aussi inédit, tout comme les matériaux façon carbone sur la planche de bord.
Mais le plus amusant reste l'angle choisi par le marketing pour tenter de convaincre le public habituel de la 500 Abarth thermique : les performances sont meilleures en électrique, notamment au niveau des reprises. (La 40 à 60 km/h en 1,5s, vs 2,5s pour l’Abarth 695). Il est vrai que l'absence de boite de vitesse et le couple immédiat favorise largement les versions électriques.
Mais le
glou-gloudu pétrole restant absent sur un moteur bobiné, Fiat a choisi d'opter pour un son totalement artificiel mimant celui du thermique. Heureusement, on peut le désactiver, mais il est sans doute nécessaire de passer par ce genre d'artifice pour assurer la transition chez les fanas de accélérations dans les tunnels ou sous les ponts -on en sait quelque chose au bureau :-)
Des chevaux mais peu d'autonomie
Logiquement, Fiat a choisi la batterie de 42kWh qui équipe le haut-de-gamme de la 500e que l'on avait testé (ci-dessous), et qui offre grosso-modo 150Km sur autoroute et presque le double en ville. Mais avec un bloc de 113 kW, soit 154 ch (et 235 Nm), l'autonomie fondra comme neige au soleil ! De 320 WLTP sur la 500e, on devrait être sous les 300Km avec cette version, de quoi s'arrêter tous les 100Km sur autoroute, sauf réelle surprise côté efficience -Tesla y arrive bien ! En tout cas, si Fiat ne communique aucun chiffre, ce n'est sans doute pas un hasard...
Cette 500e conserve ses différents modes de conduite, mais qui prennent des noms un peu différents :
Turismopour le bridage à 100kW,
Scorpion Streetpour pouvoir taper dedans ponctuellement et conserver la conduite à un pied et enfin
Scorpion Trackpour ceux qui ont envie d'envoyer sans limite.
La version de lancement
Scorpionissimasuréquipée (avec écran 10,5 pouces, accès/démarrage mains libres, radars de stationnement 360°, système audio JBL, pare-brise chauffant, surveillance des angles morts.) est proposée en précommande à 43 000 € en berline et 46.000 € en cabriolet. Il faut toutefois déduire le bonus (6000€), ce qui permet de revenir à un prix plus acceptable (quoique) pour cette deuxième voiture à l'autonomie limitée mais au plaisir garanti.
Par ici notre test de la Fiat 500 électrique !