Europe : Amazon veut davantage de véhicules électriques pour assurer ses livraisons
Par Laurence - Mis à jour le
Cette décision viendrait s'intégrer dans un vaste plan de
décarbonation de son réseau de transport en Europe. Le groupe voudrait diminuer sa consommation d'énergies fossiles traditionnelles et à encourager d'autres secteurs du transport et de l'automobile à trouver des solutions innovantes.
Des poids lourds électriques avant Noël ?
Dans son communiqué transmis à l'AFP, le géant américain insiste sur ses acqui. Elle affirme utiliser déjà
plusieurs milliers de véhicules zéro émission dans le cadre de ses activités européennes(pas vraiment en France, où la firme semble adepte des locations Europcar). Il évoque l'arrivée de cinq poids lourds électriques au Royaume-Uni et 20 en Allemagne d'ici la fin de l'année.
Il a d'ailleurs commandé 20 Volvo FH Electric. Ces 44 tonnes disposent d'une batterie de 540 kWh leur assurant une autonomie de 300 km, et il faut bien ça. En effet, ces derniers devraient parcourir plus d’un million de kilomètres par an.
Dans le cadre de l'investissement annoncé ce jour, Amazon prévoit d'acheter et de déployer plus de 1500 poids lourds électriques au sein de sa flotte européenne, dont plus de 300 en France dans les années à venir.
En outre, Amazon prévoit de développer des
pôles de micromobilité, à savoir des dépôts de plus petite taille que ses gros entrepôts en périphérie des villes. Grâce à ce réseau, les livraisons pourraient être effectuées à pied ou en vélo. Ce genre de pôles existe déjà dans une vingtaine de villes européennes (dont Paris, Lyon et Nice) et devraient être multipliés par deux d'ici fin 2025.
Un objectif de zéro émission nette de CO2 en 2040
Loin d'être la seule, Amazon s'est fixé pour objectif d'être à
zéro émission nette de CO2 d'ici 2040et ainsi devancer de dix ans d'avance l'Accord de Paris.
Mais cela risque d'être un peu complexe à obtenir (voire ambitieux), et ce, d'autant que de nombreuses organisations de lutte contre le changement climatique traquent le moindre faux pas de l'entreprise en raison de sa très forte empreinte carbone. Cette dernière provient de ses nombreuses activités énergivores, comme -bien évidemment- son réseau logistique mais aussi ses serveurs ou ses offres de cloud.