Juste avant d'être exposé au public, la marque nous a permis de vous présenter ce modèle sous toutes ses coutures en avant-première, l'occasion de découvrir ensemble cette nouvelle génération qui assume une réelle montée en gamme et surtout, quelques petites améliorations bien cachées !
Un look qui fait mouche IRL
On a beau dire, les photos ne suffisent pas toujours à se rendre compte d'un look automobile et il n'est pas rare de préférer un design sur la route plutôt qu'en images.
Déjà largement plébiscité par le public lors de la découverte sur le site du constructeur, ce Model Y façon Cybertruck fait évidemment mouche au premier coup d'oeil. Les formes sont plus modernes et ce bandeau LED qui court tout du long fait son effet : le doux rêve d'Elon Musk étant de vivre dans un futur façon Blade Runner, cette fois, on y est !
Le système de réfraction sous la poupe est également très réussi. Totalement inédit, là encore, l'astuce pourtant simple offre un look très futuriste, d'autant que l'arrière a été totalement redessiné et propose enfin un peu de caractère !
Ce Model Y, qui ressemblait surtout à une Model 3 étirée dans tous les sens, prend enfin son indépendance de style face à la berline et ça fait du bien. Même si de profil, la forme reste assez similaire, c'est un bon coup de frais pour ceux qui trouvaient le look des Tesla un peu fade.
Toutes les nouveautés cachées !
Outre les nouveautés principales que l'on avait déjà découvertes ensemble, j'ai choisi de me concentrer sur les petits détails cachés de ce modèle, dont la plupart vont ont peut-être échappées.
Tout d'abord, il faut savoir que cette bande de LED à l'avant n'héberge pas les phares... qui sont en réalité positionnés juste en dessous, comme sur le Cybertruck. Cela permet aussi à Tesla de supprimer les antibrouillards, qui n'ont plus forcément d'utilité -à voir à l'usage.
Autre suppression étonnante, le logo Tesla disparait totalement de la carrosserie. A l'avant, plus une trace de la marque et à l'arrière, le Model Y reprend le lettrage T•E•S•L•A de la berline, ce qui contribue aussi à l'aspect premium.
Vous le savez, Tesla a rajouté une petite caméra dans la calandre, ce qui permet enfin d'avoir la fameuse vue à 360 degrés, qui manquait tant pour les manoeuvres ! On voit donc plus précisément devant la voiture, ce qui évite de racler les trottoirs et les plots en béton. La caméra est par ailleurs auto-nettoyante mais aussi chauffante, ce qui est bien pratique vu son positionnement très bas, près du sol.
La caméra arrière étant assez haute, elle n'a pas besoin de ces artifices. En revanche, sur la berline, tout ceci aurait été appréciable. Peut-être plus tard cette année ?
Moins agile mais plus confortable
Petite déception pour ceux qui sont à la montagne ou qui rencontrent en ville de nombreux dos d'ânes, et autres parking souterrains compliqués... La garde a sol a perdu 0,5cm... Alors oui, c'est mieux pour l'efficience, mais avec un tel empattement, on accroche plus souvent qu'avec de nombreux SUV du marché.
Tesla a aussi travaillé ses suspensions, qui ne sont pas pilotées, mais affichent plus de confort, nous a-t-on dit. Il faudra tester cela sur la route, car le Model Y n'a jamais été très agréable à l'arrière. A ce popos, il se murmure que les appuis sur le train arrière auraient été augmentés de 27%, il est vrai que ce modèle avait la réputation de chasser un peu des fesses, notamment sous la pluie... A vérifier, tout comme l'isolation phonique, a priori en net progrès.
Une meilleure autonomie, mais comment ?
Alors que ni la motorisation ni la batterie ne change, l'autonomie grimpe pourtant de 35Km sur cette version de lancement. Comment est-ce possible ? Déjà, la voiture est plus longue de 4cm, ce qui améliore la traînée.
Ensuite, de nombreux artifices de carrosserie participent à une meilleure aérodynamique, comme ces stries sur les rétroviseurs :
Le toit panoramique offre également une meilleure réfraction des rayons du soleil, ce qui permet de limiter la climatisation en été, et donc, d'améliorer l'autonomie.
Les jantes ont également été retravaillées. Vous noterez que les enjoliveurs sont désormais en étoile en 19" :
A l'arrivée, le Cx passe de 0,23 à 0,22, de quoi maximiser l'efficience. Associez tout cela à un freinage régénératif plus efficace, et vous obtenez 4 à 5% d'autonomie supplémentaire... sans toucher à la batterie.
Des coffres gigantesques !
Le Model Y a toujours eu l'un des plus grands frunk du marché, ce coffre à l'avant qui sert à ranger ses enfants câbles de recharge et même quelques valises quand on part en vacances. Petite nouveauté inédite, un bouchon de vidange permet de laver le contenu facilement : pratique si vous avez des affaires sales (pêche, sport etc.).
A l'arrière aussi, le coffre est toujours le plus généreux de sa catégorie. Avec 2138L banquettes rabattues, c'est un vrai cargo ! En revanche, on a apparemment perdu 20L face à la version précédente... mais où ? Tesla n'a pas su nous le dire, et il s'agit peut-être tout simplement de la hauteur sous pavillon ou de l'espace derrière la nouvelle banquette, étant donné qu'il s'agit (a priori) du seul changement.
Depuis le coffre, on peut toujours faire basculer les sièges, mais aussi les remonter, grâce à un petit moteur électrique situé dans chaque fraction de la banquette. Mieux encore, si le siège avant est trop reculé, il va s'avancer automatiquement pour ne pas gêner l'opération !
On peut même effectuer ces réglages depuis les 2 écrans :
Enfin, le cache-bagage est repliable en trois parties et peut se ranger dans le sous-coffre, cela manquait sur les versions précédentes !
A noter qu'on peut bouger les sièges depuis le petit et le grand écran !
Un intérieur vraiment premium !
La montée en gamme est très nette sur ce nouveau Model Y, et il suffit de claquer la portière pour se rendre compte qu'on se rapproche des standards allemands.
A l'intérieur, on retrouve donc les mêmes sièges (ou presque) que la Model 3 de nouvelle génération, chauffants et ventilés à l'avant, chauffants mais seulement perforés à l'arrière.
Les finitions sont désormais exemplaires, avec du daim vegan sur les contreportes, des assemblages sans fausse note, des haut-parleurs très bien intégrés (ils sont au nombre de 16 contre 14 auparavant), de la moquette dans les bacs de rangement et l'on retrouve aussi cette bande de LED qui court tout du long, jusqu'aux places arrières.
Autre nouveautés sur l'assise, elle est légèrement rallongée à l'arrière, ce qui est idéal pour les grands gabarits. D'ailleurs, la ceinture n'est plus fixée à la banquette, ce qui permet d'être plus à l'aise quand on dépasse le mètre soixante-dix.
Enfin, il est possible de faire varier le dossier électriquement, histoire d'être plus allongé, ce qui était un défaut du Model Y, souvent jugé un peu trop droit pour les passagers.
Toujours plus Geek !
L'écran de 8" situé à l'arrière, fera le bonheur des enfants durant les longs voyages, avec la possibilités de regarder Netflix ou YouTube en roulant, et même d'y brancher son propre casque bluetooth.
Les parents préféreront eux, profiter des 3 ports USB C désormais à 65W, de quoi charger un ordinateur sans aucun problème, mais aussi de nombreux appareils (drones, appareils photo, batteries...)
Enfin, le grand écran gagne 0,4", il est aussi plus lumineux et gagne également une meilleure connectivité ! Tesla ne communique pas sur les standards, mais l'on imagine qu'on est passé à la 5G, au WiFi 7 et à la dernière génération de Bluetooth 5 et UWB. Cela permet donc d'améliorer la captation du WiFi et aussi de réduire la latence et les temps de chargement. L'UWD permet aussi d'ouvrir automatiquement le coffre lorsqu'on se trouve juste devant, une fonction pas toujours pratique dans les parking sous-terrains.
Dernier petit détail, pour ces dames notamment, il semble que le miroir de courtoisie restitue plus fidèlement les couleurs du visage, alors qu'il était un peu jaunâtre auparavant. A vérifier avec Sylwia, notre testeuse makeup en chef, car pour me raser, je n'avais pas vu la différence...
Le retour partiel des comodos
A la différence d'Apple, Tesla assume plus volontiers ses erreurs et le retour du comodo de clignotant illustre bien cet exemple, qui avait tant fait jazzer sur la Model 3.
En revanche, le sélecteur de boite reste sur l'écran tactile (ce qui ne m'avait pas tant gêné à l'usage), mais les appels de phare et les essuie-glaces sont toujours situés sur les boutons du volant. A voir au quotidien, mais lorsqu'on utilise peu ces commandes, on les cherche souvent des yeux durant la conduite quand on en a vraiment besoin.
Trop cher ?
Proposée à partir de 60 990€. en version de lancement, ce tarif est surtout motivé par le pléthore d'équipements proposés.
Peinture spécifique, blason inédit, jantes de 20" (non présentes sur notre modèle de pré-série), attelage, mode boost... Si vous n'avez pas besoin de tout cela, mieux vaut attendre, d'autres déclinaisons seront proposées ces prochains mois.
En attendant, vous pouvez surtout faire une belle affaire en restant sur le Model Y précédent, car les tarifs sont absolument dingues : moins de 43 000€ pour la version Propulsion Grande Autonomie que l'on a testée récemment, c'est tout simplement imbattable sur le marché ! Rajoutez notre petit lien de parrainage et vous obtenez un tarif canon... tandis que le nouveau modèle correspondant sera forcément un peu plus cher.
