Apple Car : la voiture connectée serait le prochain champ de bataille des firmes techs
Par Laurence - Publié le
L'Apple Car n'est encore ni sortie, ni même confirmée par Cupertino, qu'elle suscite déjà de grandes préoccupations de la part des autorités de la concurrence américaines. En effet, le risque antitrust est bien réel, notamment par rapport aux alliances possibles entre les firmes.
D'après Politico, des questions similaires avaient déjà été soulevées au sujet des partenariats de Google avec ces constructeurs automobiles, certains craignant / accusant les entreprises de se préparer à créer un duopole, en ce qui concerne les systèmes d'exploitation embarqués.
Ainsi, la récente annonce de Ford a fait grincé quelques dents. Le constructeur a en effet précisé qu'à partir de 2023, ses voitures et ses camions seraient équipés de Google Maps, Google Assistant et Google Play Store préinstallés. Son CEO -Jim Farley- pense d'ailleurs que ce partenariat serait l'occasion de
Une opportunité vue bien différemment par les régulateurs. Ces derniers craignent que les entreprises technologiques ne fassent bientôt aux voitures ce qu'elles ont fait aux smartphones : lier un système d'exploitation exclusif à des produits spécifiques pour restreindre la concurrence et dominer certains segments de l'économie mondiale.
Trendacosta, directeur associé à l'EFF, se veut plutôt cynique et critique vis à vis d'Apple. Certes l'Apple Car serait un bijou de technologie, mais la firme californienne poursuivrait une stratégie des plus mercantiles, voulant ainsi attacher davantage ses clients et consommateurs à son écosystème.
D'après Politico, des questions similaires avaient déjà été soulevées au sujet des partenariats de Google avec ces constructeurs automobiles, certains craignant / accusant les entreprises de se préparer à créer un duopole, en ce qui concerne les systèmes d'exploitation embarqués.
Ainsi, la récente annonce de Ford a fait grincé quelques dents. Le constructeur a en effet précisé qu'à partir de 2023, ses voitures et ses camions seraient équipés de Google Maps, Google Assistant et Google Play Store préinstallés. Son CEO -Jim Farley- pense d'ailleurs que ce partenariat serait l'occasion de
réinventer l'automobileet de proposer un véritable bureau mobile.
Une opportunité vue bien différemment par les régulateurs. Ces derniers craignent que les entreprises technologiques ne fassent bientôt aux voitures ce qu'elles ont fait aux smartphones : lier un système d'exploitation exclusif à des produits spécifiques pour restreindre la concurrence et dominer certains segments de l'économie mondiale.
Trendacosta, directeur associé à l'EFF, se veut plutôt cynique et critique vis à vis d'Apple. Certes l'Apple Car serait un bijou de technologie, mais la firme californienne poursuivrait une stratégie des plus mercantiles, voulant ainsi attacher davantage ses clients et consommateurs à son écosystème.