Finalement, une AppleCar totalement autonome, sans volant, pour 2025 ?
Par Didier Pulicani - Publié le
Le projet Titan, alias l'Apple Car, semble à nouveau se réorienter, si l'on en croit ce nouvel article de Bloomberg.
D'après Mark Gurman, Tim Cook aurait tranché pour se se focaliser sur la conduite semi-autonome, et non plus sur un véhicule classique. Pour preuve, ce dernier ne serait équipé ni de pédales ni de volant -une idée qui avait déjà germé dans le cerveau d'Elon Musk pour son Model Y, avant de revenir un peu sur Terre et de proposer une voiture plus classique.
Depuis 2014, la Pomme semble s'enliser autour de son projet de voiture électrique, en manquant à la fois le coche de racheter Tesla, mais aussi celui de construire une équipe viable et pérenne. Ces dernières années, on ne compte plus les départs et les arrivées dans le département dédié à la mobilité, avec des rebondissement réguliers -on se rappelle déjà de différentes réorientations majeures (hardware, avec une vraie voiture, puis software, avec un logiciel d'IA proposé à des tiers, puis à nouveau un focus sur un véhicule complet) ; pour finalement évoquer il y a un an, des rumeurs autour d'une alliance avec Kia/Hyundai pour utiliser une plateforme existante. Dans le même temps, Apple continue de faire circuler des voitures de marques existantes, mais équipées de LIDAR, afin de parfaire son logiciel de conduite autonome -mais en pratique, la Pomme ne dispose que de très peu de données, en l'absence d'une flotte conséquente, comparativement à Tesla par exemple.
En fait, Apple aurait choisi deux approches en parallèle : une voiture classique avec des capacités de conduite autonome d'un côté, et de l'autre, un véhicule 100% sans conducteur, et c'est ce dernier -dirigé par Kevin Lynch, arrivé il y a un an- qui aurait finalement remporté les suffrages. Apple aurait même terminé une grande partie du travail hardware/software, sur le plan informatique -avec une puce maison dédiée munie d'un système de refroidissement important.
Bloomberg estime qu'Apple ne ferme pas totalement la porte à l'idée d'intégrer un poste de pilotage, notamment pour les cas d'urgence. La voiture sera électrique, compatible avec tous les chargeurs du marché, avec de grandes contraintes en terme de sécurité. La Pomme aimerait un véhicule extrêmement sûr et capable de se balader seul dans la circulation. A l'image de la Tesla Model 3, un énorme iPad trônerait au milieu de la planche de bord, comme c'est le cas chez une grande partie des constructeurs, désormais.
Reste encore beaucoup d'inconnues, même si nos confrères évoquent une date assez proche (2025) pour la commercialisation. Car construire une plateforme technique reste un long périple, et Apple n'a -a priori- encore sécurisé aucun partenariat industriel. Par ailleurs, tout le savoir-faire dans la gestion des batteries, de l'énergie, du réseau de charge, de l'efficience des moteurs et même de la conception exige des années de recherche... ou un bon partenaire.
D'après Mark Gurman, Tim Cook aurait tranché pour se se focaliser sur la conduite semi-autonome, et non plus sur un véhicule classique. Pour preuve, ce dernier ne serait équipé ni de pédales ni de volant -une idée qui avait déjà germé dans le cerveau d'Elon Musk pour son Model Y, avant de revenir un peu sur Terre et de proposer une voiture plus classique.
Depuis 2014, la Pomme semble s'enliser autour de son projet de voiture électrique, en manquant à la fois le coche de racheter Tesla, mais aussi celui de construire une équipe viable et pérenne. Ces dernières années, on ne compte plus les départs et les arrivées dans le département dédié à la mobilité, avec des rebondissement réguliers -on se rappelle déjà de différentes réorientations majeures (hardware, avec une vraie voiture, puis software, avec un logiciel d'IA proposé à des tiers, puis à nouveau un focus sur un véhicule complet) ; pour finalement évoquer il y a un an, des rumeurs autour d'une alliance avec Kia/Hyundai pour utiliser une plateforme existante. Dans le même temps, Apple continue de faire circuler des voitures de marques existantes, mais équipées de LIDAR, afin de parfaire son logiciel de conduite autonome -mais en pratique, la Pomme ne dispose que de très peu de données, en l'absence d'une flotte conséquente, comparativement à Tesla par exemple.
En fait, Apple aurait choisi deux approches en parallèle : une voiture classique avec des capacités de conduite autonome d'un côté, et de l'autre, un véhicule 100% sans conducteur, et c'est ce dernier -dirigé par Kevin Lynch, arrivé il y a un an- qui aurait finalement remporté les suffrages. Apple aurait même terminé une grande partie du travail hardware/software, sur le plan informatique -avec une puce maison dédiée munie d'un système de refroidissement important.
Bloomberg estime qu'Apple ne ferme pas totalement la porte à l'idée d'intégrer un poste de pilotage, notamment pour les cas d'urgence. La voiture sera électrique, compatible avec tous les chargeurs du marché, avec de grandes contraintes en terme de sécurité. La Pomme aimerait un véhicule extrêmement sûr et capable de se balader seul dans la circulation. A l'image de la Tesla Model 3, un énorme iPad trônerait au milieu de la planche de bord, comme c'est le cas chez une grande partie des constructeurs, désormais.
Reste encore beaucoup d'inconnues, même si nos confrères évoquent une date assez proche (2025) pour la commercialisation. Car construire une plateforme technique reste un long périple, et Apple n'a -a priori- encore sécurisé aucun partenariat industriel. Par ailleurs, tout le savoir-faire dans la gestion des batteries, de l'énergie, du réseau de charge, de l'efficience des moteurs et même de la conception exige des années de recherche... ou un bon partenaire.