La course à l'IA : un nouvel espoir pour relancer les ventes de PC ? Et Apple ?
Par June Cantillon - Publié le
L'intelligence artificielle a le vent en poupe, et Intel comme Microsoft comptent bien en profiter et surfer sur la vague afin de proposer des AI PC qui pourraient être capable de faire tourner Copilot (et autres solutions) en local.
Les annonces plus ou moins subtiles d'Apple et les rumeurs s'alignent pour indiquer que les prochains systèmes de Cupertino, qui seront annoncés à la WWDC 2024, s'appuieront davantage sur l'IA. Apple pourrait s'acoquiner avec Google pour intégrer Gemini au sein de ses systèmes, mais les bruits de couloir évoquent également le traitement en local. Cela permettrait de ne pas avoir à passer par un serveur afin de traiter les demandes (ce qui est majoritairement le cas actuellement), et collerait davantage à la sacro-sainte confidentialité des données mise en avant par Apple.
Pour cela, il faudra donc que la puce, et plus particulièrement le Neural Engine (une partie dédiée aux traitements des calculs liés à l'IA) soit assez puissant, et que l'appareil dispose d'assez de RAM (aïe). En effet, les IA génératives sont assez gourmandes en mémoire, et Apple planche sur le sujet, ,notamment en utilisant éventuellement le stockage des machines (aïe à nouveau pour certains appareils Apple).
Mais Apple n'est pas seule à vouloir faire du traitement d'IA en local. En effet, Microsoft et Intel commencent à communiquer sur les AI PC, avec l'arrivée de NPU (pour Neural Processing Unit) au sein des nouveaux processeurs d'Intel, capable d'encaisser certains calculs d'IA en local.
Selon Intel et Microsoft, les NPU des processeurs devraient atteindre les 40 TOPS (pour trillion operations per second) et être couplés à au moins 16 Go de RAM afin de pouvoir proposer un traitement en local satisfaisant pour certaines tâches. A titre d'exemple, les M3 disposent d'un Neural Engine offrant 18 TOPS, le Snapdragon X Elite de Qualcomm de 45 TOPS, les Meteor Lake d'Intel de 10 TOPS, et les AMD Ryzen 8040 et 7040 respectivement de 16 et 10 TOPS.
En prenant comme mesure les dires d'Intel et Microsoft, seule la puce de Qualcomm serait éligible. Bien entendu, l'intérêt pour l'IA devrait pousser les constructeurs à proposer des puces de plus en plus capables sur ce point dans les années à venir. La puissance du NPU deviendra alors certainement aussi importante dans la fiche technique que celle du CPU et du GPU (ces unités peuvent également traiter des calculs d'IA).
Il s'agit également d'un bon moyen pour Intel et Microsoft (ainsi que Qualcomm, AMD ou Nvidia) de relancer les ventes de PC en proposant des machines conçues pour être performantes sur ce point précis, les fameux AI PC. D'ailleurs Microsoft définit un AI PC comme étant une machine disposant d'un NPU en sus des traditionnels CPU et GPU, de Copilot (l'IA de la firme) et d'une touche sur le clavier dédiée pour ce dernier.
Si Apple et Google mettent déjà à profit l'IA pour de nombreuses tâches, comme le traitement des photos et vidéos, la reconnaissance d'objet et des personnes, la traduction en temps réel, l'OCR et bien d'autres, Windows reste largement en retrait sur ce point.
Les prochaines évolutions du système de Microsoft seront donc certainement axées également sur l'intégration de l'IA, dont le traitement sera accéléré par les NPU des nouvelles puces. Notons qu'avec le Neural Engine, Apple a fait partie des précurseurs, mais que la firme semble avoir manqué le train de l'IA générative. Nous avons donc hâte de voir ce que nous réserve la firme sur le sujet lors de la WWDC. Serons-nous emballés ou déçus par les annonces ? Réponse le 10 juin prochain !
Intel et Microsoft veulent de l'IA en local
Les annonces plus ou moins subtiles d'Apple et les rumeurs s'alignent pour indiquer que les prochains systèmes de Cupertino, qui seront annoncés à la WWDC 2024, s'appuieront davantage sur l'IA. Apple pourrait s'acoquiner avec Google pour intégrer Gemini au sein de ses systèmes, mais les bruits de couloir évoquent également le traitement en local. Cela permettrait de ne pas avoir à passer par un serveur afin de traiter les demandes (ce qui est majoritairement le cas actuellement), et collerait davantage à la sacro-sainte confidentialité des données mise en avant par Apple.
Pour cela, il faudra donc que la puce, et plus particulièrement le Neural Engine (une partie dédiée aux traitements des calculs liés à l'IA) soit assez puissant, et que l'appareil dispose d'assez de RAM (aïe). En effet, les IA génératives sont assez gourmandes en mémoire, et Apple planche sur le sujet, ,notamment en utilisant éventuellement le stockage des machines (aïe à nouveau pour certains appareils Apple).
Mais Apple n'est pas seule à vouloir faire du traitement d'IA en local. En effet, Microsoft et Intel commencent à communiquer sur les AI PC, avec l'arrivée de NPU (pour Neural Processing Unit) au sein des nouveaux processeurs d'Intel, capable d'encaisser certains calculs d'IA en local.
L'ère des AI PC ?
Selon Intel et Microsoft, les NPU des processeurs devraient atteindre les 40 TOPS (pour trillion operations per second) et être couplés à au moins 16 Go de RAM afin de pouvoir proposer un traitement en local satisfaisant pour certaines tâches. A titre d'exemple, les M3 disposent d'un Neural Engine offrant 18 TOPS, le Snapdragon X Elite de Qualcomm de 45 TOPS, les Meteor Lake d'Intel de 10 TOPS, et les AMD Ryzen 8040 et 7040 respectivement de 16 et 10 TOPS.
Les NPU prennent du grade
En prenant comme mesure les dires d'Intel et Microsoft, seule la puce de Qualcomm serait éligible. Bien entendu, l'intérêt pour l'IA devrait pousser les constructeurs à proposer des puces de plus en plus capables sur ce point dans les années à venir. La puissance du NPU deviendra alors certainement aussi importante dans la fiche technique que celle du CPU et du GPU (ces unités peuvent également traiter des calculs d'IA).
Il s'agit également d'un bon moyen pour Intel et Microsoft (ainsi que Qualcomm, AMD ou Nvidia) de relancer les ventes de PC en proposant des machines conçues pour être performantes sur ce point précis, les fameux AI PC. D'ailleurs Microsoft définit un AI PC comme étant une machine disposant d'un NPU en sus des traditionnels CPU et GPU, de Copilot (l'IA de la firme) et d'une touche sur le clavier dédiée pour ce dernier.
Si Apple et Google mettent déjà à profit l'IA pour de nombreuses tâches, comme le traitement des photos et vidéos, la reconnaissance d'objet et des personnes, la traduction en temps réel, l'OCR et bien d'autres, Windows reste largement en retrait sur ce point.
Les prochaines évolutions du système de Microsoft seront donc certainement axées également sur l'intégration de l'IA, dont le traitement sera accéléré par les NPU des nouvelles puces. Notons qu'avec le Neural Engine, Apple a fait partie des précurseurs, mais que la firme semble avoir manqué le train de l'IA générative. Nous avons donc hâte de voir ce que nous réserve la firme sur le sujet lors de la WWDC. Serons-nous emballés ou déçus par les annonces ? Réponse le 10 juin prochain !