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Intel : les premiers tests de Lakefield sont plutôt décevants

Par June Cantillon - Publié le

Alors qu'Apple vient d'annoncer la transition officielle vers des puces ARM maison pour ses Mac, les premiers résultats de puces Lakefield d'Intel se dévoilent sur la toile.

Pour rappel, ces puces sont basées sur les technologies Hybrid et Foveros (packaging 3D) et dotées d'un cœurs Sunny Cove en 10 nm pour les traitements nécessitant de la puissance, agissant aux côtés de quatre cœurs Tremont (Atom en 22 nm) nettement plus économes en énergie. Les deux puces Lakefield (i5-L16G7 et i3-L13G4) disposent également de la partie graphique de 11e génération, qui serait, selon la société, 1,7 fois plus rapide que celle d'un Core i7-8500Y.



Le fondeur mise sur un format compact, un rapport puissance/consommation étudié (2,5 mW en veille, soit une réduction de 91 % par rapport aux processeurs de la série Y), et la compatibilité avec Windows 32 et 64 bits pour venir contrer Qualcomm (dont les puces nécessitent des logiciels conçus pour fonctionner sur la plateforme ARM) et équiper des appareils comme les Galaxy Book S, le ThinkPad X1 Fold, ou la Surface Neo.

Malheureusement, les premiers résultats de l'i5-L16G7 au sein du Samsung Galaxy S sont franchement décevants. Ainsi, lorsqu'un seul cœur est sollicité, le Lakefield se retrouve derrière la génération précédente (le m3-8100Y Amber Lake), son Turbo Boost culminant à 2,4 GHz au lieu des 3 GHz de la fiche technique. En multicœur, c'est légèrement mieux (quoique loin derrière le Snapdragon 8cx sur certains benchmarks), mais la partie graphique ne fait pas non plus des étincelles (loin des 1,7x promis). Ces résultats sont peut-être à mettre au compte de logiciels pas encore optimisés.