Pour Spotify, les nouvelles règles de l'App Store ne sont qu'une pure extorsion !
Par Laurence - Publié le
Une chose est sûre, le CEO de Spotify, Daniel Ek, n'est pas du tout en phase avec les changements apportés à l'App Store dans le cadre de la mise en conformité avec le DMA !
Habitué à dire ouvertement le fond de sa pensée, il qualifie la démarche
Il estime qu'il s'agit là d'une pseudo mise en conformité en proposant le téléchargement via magasins d'applications alternatifs, mais à quelles conditions ? Tout juste à
Pour se conformer à la loi sur les marchés numériques (le fameux DMA), Apple annonce donc sur son site web des changements radicaux concernant l'App Store. Certes, d'un côté, elle autorise les téléchargements en dehors de l'App Store, mais également une nouvelle commission réduite.
Ce faisant, la commission passe désormais à 17 %, plus 3 % si elles passent par le système d'achat intégré d'Apple. Même si le principe du prélèvement est maintenu, celui-ci subit une réduction significative par rapport à l'ancien taux de 30 %. Quant à eux, les petits développeurs (voir les conditions d'Apple) verseront 10 % (avec toujours les 3 % en plus si l'achat est effectué via Apple), contre 15 % auparavant.
A cela s'ajoute une nouvelle taxe de 0,50€ dite
Si les développeurs choisissent de les accepter, ces nouvelles conditions entreront en vigueur dans l'UE en mars (comme prévu). Dans la foulée, Apple a publié un outil de calcul des frais pour aider les développeurs à y voir un peu plus clair.
Et sur ce point, Daniel Ek se demande dans quelle mesure cela va affecter les développeurs d'applications gratuites, s'ils doivent ensuite payer les frais même si un utilisateur télécharge l'application et oublie de la supprimer.
Une pure extorsion ?
Habitué à dire ouvertement le fond de sa pensée, il qualifie la démarche
d'extorsion, claire et simple. Dans un billet de blog, il s'est épanché sur les modifications à venir. Pour lui,
Apple s'est mal comportée pendant des annéeset sa récente décision ne fait que
porter son arrogance à un tout autre niveau.
Il estime qu'il s'agit là d'une pseudo mise en conformité en proposant le téléchargement via magasins d'applications alternatifs, mais à quelles conditions ? Tout juste à
prétendre à une mise en conformité et à l'existence de concessions! Bref une
farce complète et totaleet un statu quo déguisé.
C'est pourquoi beaucoup des développeurs les plus populaires ne pourront jamais le choisir. Et pour les développeurs qui ont l'impression de ne pas avoir d'autre alternative, c'est un chemin qui empêchera leur succès.
Ouverture des téléchargements, nouvelles commissions
Pour se conformer à la loi sur les marchés numériques (le fameux DMA), Apple annonce donc sur son site web des changements radicaux concernant l'App Store. Certes, d'un côté, elle autorise les téléchargements en dehors de l'App Store, mais également une nouvelle commission réduite.
Ce faisant, la commission passe désormais à 17 %, plus 3 % si elles passent par le système d'achat intégré d'Apple. Même si le principe du prélèvement est maintenu, celui-ci subit une réduction significative par rapport à l'ancien taux de 30 %. Quant à eux, les petits développeurs (voir les conditions d'Apple) verseront 10 % (avec toujours les 3 % en plus si l'achat est effectué via Apple), contre 15 % auparavant.
A cela s'ajoute une nouvelle taxe de 0,50€ dite
Core Technology Feepour certaines applications. Ce prélèvement s'appliquera par installation et par an. La firme propose un régime à deux vitesses, les apps de l'App Store bénéficieront d'une franchise d'un million de téléchargements par an avant d'y être soumises, tandis que les apps via les magasins tiers y seront soumis dès le départ.
Si les développeurs choisissent de les accepter, ces nouvelles conditions entreront en vigueur dans l'UE en mars (comme prévu). Dans la foulée, Apple a publié un outil de calcul des frais pour aider les développeurs à y voir un peu plus clair.
Et sur ce point, Daniel Ek se demande dans quelle mesure cela va affecter les développeurs d'applications gratuites, s'ils doivent ensuite payer les frais même si un utilisateur télécharge l'application et oublie de la supprimer.
Comment un développeur remboursera-t-il Apple si son application gratuite devient virale - plusieurs millions de comptes installent cette application gratuite, puis ce développeur doit des millions à Apple ?Enfin, il y a aussi la possibilité d'augmentation de prix,
il n'y a rien dans la loi qui interdit à Apple d'augmenter ce 0,50 centime d'euro à 1 ou 10 euro au fil du temps.