On le pressentait largement, cette fois c'est officiel, Starlink va bientôt proposer un service de téléphonie 4G/5G à ses clients.
Avec son réseau à très basse orbite, le service peut déjà proposer de la connexion aux habitations, comme on l'avait testée en début d'année. Avec des débits situés entre la 4G et une petite fibre optique, il faut encore une antenne au sol, qui consomme par ailleurs entre 40 et 70W -impossible dans un téléphone.
Opérateur mobile en 2024... pour les SMS
Pour le moment, Elon Musk prévoit de déployer d'abord un service de messages texte avant de proposer des appels de de la donnée.
Sur la page, Starlink explique vouloir même couvrir l'IOT (tous les objets connectés) dès 2025. Evidemment, il s'agirait d'une connexion 4G/5G classique, compatible avec tous les mobiles existants -nul besoin d'un modem spécial, comme c'est le cas avec le service d'Apple qui nécessite au moins un iPhone 14.
Direct to Cell fonctionne avec les téléphones LTE existants partout où vous pouvez voir le ciel. Aucune modification du matériel, du micrologiciel ou des applications spéciales n'est requise, offrant un accès transparent au texte, à la voix et aux données.
Les appels et les données n'arriveront qu'en 2025, sans doute le temps de dimensionner les besoins et les satellite. Elon Musk explique que certains de ses satellites sont déjà pré-équipés pour se comporter comme une antenne classique au sol.`
Les satellites Starlink dotés de la capacité Direct to Cell intègrent un modem eNodeB avancé qui agit comme une tour de téléphonie mobile dans l'espace, permettant une intégration réseau similaire à celle d'un partenaire d'itinérance standard.
Bientôt chez Tesla ?
Contrairement à Tim Cook, qui semble avoir du mal à se détacher de l'iPhone, Elon Musk a toujours eu une approche très globale de ses activités.
Avant d'avoir lancé les Tesla, le CEO avait déjà imaginé un réseau de charge, un système de garage mobile pour les réparations, un système batterie + solaire pour recharger le véhicule à la maison et sans doute aussi le réseau mobile qui va avec.
En revanche, Starlink a semble-t-il encore besoin de s'associer avec des opérateurs existants.
Les fournisseurs de services cellulaires utilisant Direct to Cell ont accès à un accès mondial réciproque dans tous les pays partenaires.
On imagine que la firme a besoin d'accords locaux pour pouvoir émettre et réceptionner de la données, une solution sans doute temporaire le temps de s'implanter dans chaque pays petit à petit.
Aucun opérateur français ne semble encore avoir signé avec Starlink, alors que Salt (Suisse) semble le seul en Europe pour l'instant.
