Apple n'envisage toujours pas d'adopter la norme RCS pour ses iMessages
Par Laurence - Publié le
LE RCS au titre de l'interopérabilité des messageries ?
Hier soir, on apprenait que Cupertino travaillait sur l'autorisation du sideloading, autrement dit, la possibilité pour les utilisateurs de passer par des magasins tiers pour télécharger des applications. Mais elle n'aurait pas encore pris de décision sur
l'ouverture d'iMessage et son application Messages à des services tiers.
Rappelons qu'il s'agit d'une autre mesure prévue par la loi sur les marchés numériques (DMA), qui est entrée en vigueur le 1er novembre 2022 au sein de l'Union européenne. Cette dernière prévoit en effet un certain nombre de nouvelles exigences pour les propriétaires de plateformes, comme Apple ou Google.
Ces dernières pourraient bien matérialiser l’une des plus grandes craintes d’Apple, à savoir la contraindre à autoriser le sideloading des applications sur les iPhone et les iPad, et ce, afin d’améliorer la concurrence et l’équité au sein du marché numérique européen. Entre autres, elles comprenaient également la prise en charge de l'interopérabilité pour des services tels qu'iMessage, ce qui pourrait contraindre Cupertino à adopter le rich communication service. En effet, une façon possible de se conformer à cette exigence serait que la firme californienne adopte la norme, prise en charge par Google et d'autres plateformes. Mais Cupertino
ne l'envisagerait pas actuellementcela comme une possibilité.
quid des autres mesures du DMA
Dans un document mis en ligne, la Commission européenne avait également précisé certaines conditions d'application du Digital Market Act. Elle a ainsi créé un nouveau statut, celui de contrôleurs d'accès, dans lequel rentreraient Apple, Facebook, Microsoft ou Google.
Ces sociétés sont en effet considérées comme des entreprises,
qui jouent un rôle particulièrement important, ancré et durable dans le marché intérieur, et ce, en raison de leur taille et de leur importance en tant que passerelles permettant aux utilisateurs professionnels d'atteindre leurs clients.
L'accord retient donc dix services essentiels parmi lesquels figurent les moteurs de recherche en ligne, les services de réseaux sociaux en ligne, les services de plateformes de partage de vidéos, les services de messageries ou de publicité, ou encore les navigateurs...