Recréer Bagdad dans Assassin's Creed Mirage, un vrai défi pour Ubisoft Bordeaux !
Par Laurence - Publié le
Aujourd'hui, 5 octobre, Ubisoft sort Assassin’s Creed Mirage, le dernier opus de la franchise qui se déroule dans le Bagdad du 9e siècle sous le califat abbasside.
Bien connu pour les prouesses graphiques et la qualité de ses reconstitutions historiques et culturelles, le studio a du faire face à un nouveau défi : recréer une ville détruite en 1258 par les Mongols. Pour cette itération c'est la jeune branche bordelaise d'Ubisoft (ndlr : elle a été inaugurée en 2017) qui a mené le lead ! Globalement c'était un travail de titans impliquant 600 personnes dans 13 studios différents dans le monde.
Pour les 15 ans du premier opus, le choix de Bagdad est apparu comme une évidence, un retour aux sources emprunt de nostalgie, puisque le studio a choisi pour personnage principal un protagoniste déjà présent dans Valhalla, Bassim. Il fallait donc trouver la ville parfaite pour coller à l'histoire du personnage.
Fondée par le calife Al-Mansur en 762, Bagdad est la capitale du califat abbasside durant presque cinq siècles. Avec un million d'habitants aux 8e et 9e siècles, c'est à l'époque la ville la plus peuplée du monde, un incroyable carrefour commercial et culturel.
Pour autant, il n'en reste pas grand chose aujourd'hui et le travail de recherche a été des plus complexes. Pour reconstituer la ville au plus proche de la réalité, une équipe de six historiens a travaillé à plein temps pendant plus de deux ans, avec d'autres spécialistes (architecture, linguistique, faune et flore...) allant jusqu'à analyser des vestiges d'autres villes proches, étudiant la structure des briques (pour les refaire à l'identique) ou les cultures de l'époque (pour le souk).
Toutefois, pour certaines parties de la ville totalement dénuées d'informations, Ubisoft a donné libre cours à la créativité de ses équipes.
Un retour aux sources
Bien connu pour les prouesses graphiques et la qualité de ses reconstitutions historiques et culturelles, le studio a du faire face à un nouveau défi : recréer une ville détruite en 1258 par les Mongols. Pour cette itération c'est la jeune branche bordelaise d'Ubisoft (ndlr : elle a été inaugurée en 2017) qui a mené le lead ! Globalement c'était un travail de titans impliquant 600 personnes dans 13 studios différents dans le monde.
Pour les 15 ans du premier opus, le choix de Bagdad est apparu comme une évidence, un retour aux sources emprunt de nostalgie, puisque le studio a choisi pour personnage principal un protagoniste déjà présent dans Valhalla, Bassim. Il fallait donc trouver la ville parfaite pour coller à l'histoire du personnage.
Une reconstitution minutieuse d'une ville complètement détruite
Fondée par le calife Al-Mansur en 762, Bagdad est la capitale du califat abbasside durant presque cinq siècles. Avec un million d'habitants aux 8e et 9e siècles, c'est à l'époque la ville la plus peuplée du monde, un incroyable carrefour commercial et culturel.
Pour autant, il n'en reste pas grand chose aujourd'hui et le travail de recherche a été des plus complexes. Pour reconstituer la ville au plus proche de la réalité, une équipe de six historiens a travaillé à plein temps pendant plus de deux ans, avec d'autres spécialistes (architecture, linguistique, faune et flore...) allant jusqu'à analyser des vestiges d'autres villes proches, étudiant la structure des briques (pour les refaire à l'identique) ou les cultures de l'époque (pour le souk).
Toutefois, pour certaines parties de la ville totalement dénuées d'informations, Ubisoft a donné libre cours à la créativité de ses équipes.
On a fait une reconstruction imaginative, tout en respectant les éléments existants dès qu’on en avait connaissance, précise Jean-Luc Sala, directeur artistique du nouvel opus du jeu.
C’est un moyen de faire de l’histoire autrement, un moyen des plus influents parce qu’il y a toute une partie de l’approche et des connaissances qui passe par le jeu vidéo, rajoute Thierry Noël, historien chez Ubisoft et en charge des recherches sur le jeu.