L’Angleterre s’oppose au rachat d’Activision Blizzard par Microsoft
Par Laurence - Mis à jour le
Alors que la situation a tendance à se débloquer du côté du Japon, de l’Europe et des Etats-Unis, l'Autorité de la concurrence et des marchés du Royaume-Uni -Competition and Markets Authority (CMA)- décide de faire front et de s’opposer au rachat par Microsoft d’Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars !
Dans une décision rendue tôt mercredi matin, la CMA vient officiellement de bloquer l'achat par Microsoft d'Activision/Blizzard. Pour elle, l’opération se traduira par une réduction de la concurrence et ne sera donc pas autorisée.
Cette dernière a déclaré que
La CMA croit toujours que Microsoft trouverait
De son côté, Microsoft entend bien faire appel de cette décision, son président Brad Smith, ayant déclaré que la société
Dernièrement, le dossier avait connu une décision positive. En effet, l'administration antitrust japonaise avait validé ce rapprochement. Mieux encore, elle ne voit pas de risque de
Voilà qui ne devrait pas faire les affaires de Sony. En effet, la firme japonaise a été la première à s’opposer à ce contrat entre les deux géants Américains. En outre, le hasard du calendrier veut que le Congrès américain se penche justement sur les pratiques de la firme nippone contre Microsoft au Japon...
En Europe, Bruxelles poursuit son enquête et doit rendre ses conclusions d'ici le 22 mai. Pour rappel, en février dernier, la Commission européenne avait reçu les dirigeants de Microsoft et Sony, la fédération européenne des développeurs de jeux, ainsi que le CEO d'Activision Bobby Kotick, et les têtes pensantes de Google, Nvidia, Valve, Electronic Arts afin d'examiner la possibilité d'adouber ou non le rachat.
De son côté, la Federal Trade Commission (FTC) a déposé une plainte au début du mois de décembre, et ce, afin de bloquer l'opération qui sera examinée par la justice américaine l'été prochain. D'après l'agence,
La douche froide anglaise
Dans une décision rendue tôt mercredi matin, la CMA vient officiellement de bloquer l'achat par Microsoft d'Activision/Blizzard. Pour elle, l’opération se traduira par une réduction de la concurrence et ne sera donc pas autorisée.
Microsoft bénéficie déjà d'une position puissante et d'une longueur d'avance sur d'autres concurrents dans le cloud gaming et cet accord renforcerait cet avantage en lui donnant la capacité de saper de nouveaux concurrents innovants
Cette dernière a déclaré que
Microsoft n'a pas répondu efficacement aux préoccupations dans le secteur des jeux en nuage, notamment aux questions soulevées dans son dernier rapport. Le document évoque un peu la tentative de Redmond de répondre à ces préoccupations, expliquant que
l’acceptation de la proposition de la société nécessiterait inévitablement un certain degré de surveillance réglementaire par la CMA.
La CMA croit toujours que Microsoft trouverait
commercialement bénéfique de rendre les jeux Activision exclusifs à son propre service de cloud gaming (ou disponibles uniquement sur d'autres services dans des conditions matériellement pires).
De son côté, Microsoft entend bien faire appel de cette décision, son président Brad Smith, ayant déclaré que la société
reste pleinement engagée dans cette acquisition.
Nous sommes particulièrement déçus qu'après de longues délibérations, cette décision semble refléter une mauvaise compréhension de ce marché et du fonctionnement réel de la technologie cloud.
Et dans le reste du monde ?
Dernièrement, le dossier avait connu une décision positive. En effet, l'administration antitrust japonaise avait validé ce rapprochement. Mieux encore, elle ne voit pas de risque de
restreindre de manière significative la compétitionsur ce segment.
Voilà qui ne devrait pas faire les affaires de Sony. En effet, la firme japonaise a été la première à s’opposer à ce contrat entre les deux géants Américains. En outre, le hasard du calendrier veut que le Congrès américain se penche justement sur les pratiques de la firme nippone contre Microsoft au Japon...
En Europe, Bruxelles poursuit son enquête et doit rendre ses conclusions d'ici le 22 mai. Pour rappel, en février dernier, la Commission européenne avait reçu les dirigeants de Microsoft et Sony, la fédération européenne des développeurs de jeux, ainsi que le CEO d'Activision Bobby Kotick, et les têtes pensantes de Google, Nvidia, Valve, Electronic Arts afin d'examiner la possibilité d'adouber ou non le rachat.
De son côté, la Federal Trade Commission (FTC) a déposé une plainte au début du mois de décembre, et ce, afin de bloquer l'opération qui sera examinée par la justice américaine l'été prochain. D'après l'agence,
cette opération poserait des problèmes de concurrence si elle était menée à son terme. Le fabricant de la Xbox obtiendrait le contrôle sur des franchises de premier ordre, ce qui lui permettrait d'entraver la concurrence dans le domaine des consoles de jeux à hautes performances et des services d'abonnement en refusant ou en dégradant l'accès des rivaux à ses populaires contenus.