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Quand Eric Schmidt donne des conseils à l'Europe pour réduire le chômage

Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le

Si Eric Schmidt prodigue désormais ses conseils aux dirigeants de Google en tant que Président du conseil d'administration de l'entreprise, il a également quelques suggestions à faire à l'Europe pour l'aider à réduire son taux de chômage.

Quand Eric Schmidt donne des conseils à l'Europe pour réduire le chômage

Selon l'ancien PDG de Google, l'Europe a toute les ressources nécessaires pour être innovante et combattre le mal qui la ronge : le problème le plus pressant de l'Europe est probablement son taux élevé de chômage, qui semble être coincé à un niveau deux fois plus élevé qu'aux Etats-Unis affirme-t-il.

Pour ce faire, il suggère à l'Europe de se réformer en profondeur pour donner une chance aux entrepreneurs, qu'il qualifie de preneurs de risques, et leur permettre de construire des entreprises qui se développeront rapidement, avant d'attaquer le marché international :

La plupart des Européens ont les compétences et l'expérience nécessaires pour construire de nouveaux produits, services et entreprises. Il y a toujours plus à faire pour élargir ces compétences, mais ce qui est tout aussi important, c'est d'assurer aux employés qu'ils pourront ré-exploiter leurs talents, entrainements et expertises dans de nouvelles entreprises et de nouveaux secteurs. En Europe, la flexibilité du marché de l'emploi est un challenge qui mérite une attention toute particulière.

En outre, il somme les dirigeants européens et les entreprises d'adopter les nouvelles technologies pour ne plus souffrir d'un désavantage concurrentiel sur le marché international. Ce qu'Eric Schmidt pointe du doigt ici, c'est la réaction des pays européens face à l'arrivée d'Uber : Commandez un trajet.

Plus que tout, l'Europe doit accepter et prôner la rupture. Les anciennes façons de faire les choses ont besoin d'être confrontées à la concurrence pour être poussées à innover. Uber, par exemple, secoue le marché des taxis et c'est une bonne chose. Le service est pratique et moins cher, on peut comprendre que l'industrie des taxis en place soit mécontente.

D'autre part, Eric Schmidt explique également que l'échec doit être mieux accepté en Europe, et que le vieux continent doit également mettre en place des avantages fiscaux et d'autres mesures proactives afin de faciliter l'accès aux capitaux et de permettre aux startups de se financer : les gouvernement devraient penser soigneusement à l'équilibre entre la conduite de la croissance et la taxation du capital. Reste que mettre en place toutes ces réformes prend du temps et qu'il est toujours plus facile de dire que de faire.

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