Punir l'inactivité au bureau avec des décharges électriques : au boulot !
Par Laura Tibourcio de la Corre - Publié le
Ce dispositif est capable de détecter l'inactivité mentale ou physique de son utilisateur et de le remettre au boulot grâce à une série de décharges électriques.
Ling Tan est une artiste qui trouve fascinant l'essor des
Le dispositif qu'elle présente est muni de capteurs musculaires et peut également mesurer l'activité cérébrale de son utilisateur. Lorsque celui-ci cesse de réfléchir ou de se mouvoir, le dispositif lui transmet des sensations désagréables via des décharges électriques pouvant l'empêcher d'utiliser ses mains pour un court instant, lui appliquer une chaleur excessive ou émettre un bip pénible dans ses oreilles. La
Ling Tan dit avoir testé ce dispositif sur elle-même et avoir remarqué qu'elle avait adapté son comportement pour éviter les désagréments. Etait-elle toujours aux commandes ou est-ce que le dispositif avait pris le pouvoir ? C'est la question qu'elle se pose avec ce projet qui vise à explorer la façon dont les nouvelles technologies modifient notre perception du monde et ont un impact sur le comportement humain. Par ce biais, l'artiste souhaite également attirer l'attention sur les implications de l'utilisation de Google Glass par exemple.
Son dispositif ressemble étrangement aux colliers électriques que certains propriétaires mettent à leurs animaux de compagnie. Est-ce là l'avenir de la productivité au bureau ?
Source
Ling Tan est une artiste qui trouve fascinant l'essor des
wearable technologies, mais qui se pose également beaucoup de questions sur ces montres et lunettes connectées.
Le dispositif qu'elle présente est muni de capteurs musculaires et peut également mesurer l'activité cérébrale de son utilisateur. Lorsque celui-ci cesse de réfléchir ou de se mouvoir, le dispositif lui transmet des sensations désagréables via des décharges électriques pouvant l'empêcher d'utiliser ses mains pour un court instant, lui appliquer une chaleur excessive ou émettre un bip pénible dans ses oreilles. La
torturecessera lorsqu'il aura repris son activité.
Ling Tan dit avoir testé ce dispositif sur elle-même et avoir remarqué qu'elle avait adapté son comportement pour éviter les désagréments. Etait-elle toujours aux commandes ou est-ce que le dispositif avait pris le pouvoir ? C'est la question qu'elle se pose avec ce projet qui vise à explorer la façon dont les nouvelles technologies modifient notre perception du monde et ont un impact sur le comportement humain. Par ce biais, l'artiste souhaite également attirer l'attention sur les implications de l'utilisation de Google Glass par exemple.
Son dispositif ressemble étrangement aux colliers électriques que certains propriétaires mettent à leurs animaux de compagnie. Est-ce là l'avenir de la productivité au bureau ?
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