Escroquerie parisienne à Uber Eats : plus de 2,4 millions d'euros en repas
Par Laurence - Publié le
Une arnaque massive exploitant les options de remboursement d’Uber Eats vient d'être découverte, mettant en lumière une escroquerie organisée via un canal Telegram baptisé Fast Eat. Montant de l'addition : plus de 2,4 millions d'euros !
Tout reposait sur une alléchante promesse : des repas Uber Eats à moitié prix. Pour cela, il suffisait de commander un repas via Uber Eats et de demander un remboursement -frauduleux-, affirmant que la commande n’avait jamais été reçue. Les remboursements étaient ensuite partagés entre les créateurs du canal Telegram et les utilisateurs, débloquant ainsi la réduction promise de 50 %.
Le canal offrait ainsi un service automatisé permettant de créer de nouveaux comptes Uber Eats pour chaque commande. En pratique, cela permettait d'empêcher que la fraude ne soit détectée, notamment en évitant l’utilisation répétée d’un même compte. Au total, ce sont environ 140 000 comptes frauduleux qui auraient été générés.
Deux suspects ont été interpellés, l'un à Saint-Nazaire et l'autre à Nanterre. Ils ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée et gestion d’une plateforme de transactions illicites. Il faut dire que le montant de l'opération n'est pas neutre : 2,4 millions d'euros (ça en fait des repas, même si le chiffre d’affaires de la division s’élevait à un milliard d’euros en 2021....).
De son côté, Uber Eats a précisé qu’aucune intrusion dans ses systèmes n’a eu lieu, excluant tout piratage. Rappelons que la plateforme utilise des outils de détection de fraude (analyse des comportements suspects liés à un même téléphone ou carte bancaire) pour identifier ce type d’activité -ce qui rendait ce stratagème particulièrement risqué. L’entreprise se félicite de l’arrestation des instigateurs présumés et renforce ses moyens de lutte contre la fraude.
Cette affaire met en évidence les limites des systèmes de remboursement en ligne et l’ingéniosité des cybercriminels pour exploiter les failles des grandes plateformes. Une situation que connait Apple depuis plusieurs années, au regard des nombreuses escroqueries dont elle est victime.
Comment faisaient les arnaqueurs ?
Tout reposait sur une alléchante promesse : des repas Uber Eats à moitié prix. Pour cela, il suffisait de commander un repas via Uber Eats et de demander un remboursement -frauduleux-, affirmant que la commande n’avait jamais été reçue. Les remboursements étaient ensuite partagés entre les créateurs du canal Telegram et les utilisateurs, débloquant ainsi la réduction promise de 50 %.
Le canal offrait ainsi un service automatisé permettant de créer de nouveaux comptes Uber Eats pour chaque commande. En pratique, cela permettait d'empêcher que la fraude ne soit détectée, notamment en évitant l’utilisation répétée d’un même compte. Au total, ce sont environ 140 000 comptes frauduleux qui auraient été générés.
Une arnaque record de 2,4 millions d’euros
Deux suspects ont été interpellés, l'un à Saint-Nazaire et l'autre à Nanterre. Ils ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée et gestion d’une plateforme de transactions illicites. Il faut dire que le montant de l'opération n'est pas neutre : 2,4 millions d'euros (ça en fait des repas, même si le chiffre d’affaires de la division s’élevait à un milliard d’euros en 2021....).
De son côté, Uber Eats a précisé qu’aucune intrusion dans ses systèmes n’a eu lieu, excluant tout piratage. Rappelons que la plateforme utilise des outils de détection de fraude (analyse des comportements suspects liés à un même téléphone ou carte bancaire) pour identifier ce type d’activité -ce qui rendait ce stratagème particulièrement risqué. L’entreprise se félicite de l’arrestation des instigateurs présumés et renforce ses moyens de lutte contre la fraude.
Cette affaire met en évidence les limites des systèmes de remboursement en ligne et l’ingéniosité des cybercriminels pour exploiter les failles des grandes plateformes. Une situation que connait Apple depuis plusieurs années, au regard des nombreuses escroqueries dont elle est victime.